Les chiens rescapés trouveront un refuge temporaire à Séoul

Humane Society International


Jean Chung/for HSI Dogs are shown locked in a cage at a dog meat farm in Hongseong, South Korea, February 8, 2020.

MONTRÉAL—HSI a découvert plus de 70 chiens en souffrance en Corée du Sud dans un établissement hybride qui était à la fois une ferme de viande canine et une usine à chiot. Ils ont été sauvés et accueillis temporairement dans une pension pour chiens en Corée du Sud. Une fois en sécurité, les chiens recevront immédiatement un examen vétérinaire complet et seront installés dans un refuge temporaire où ils pourront commencer leur réhabilitation.

De nombreux chiens seront ensuite transférés au refuge d’urgence de HSI/Canada à Montréal, où plus de 450 chiens sauvés du commerce de la viande canine ont déjà été réhabilités avec succès avant d’être placés dans des foyers pour la vie. Il s’agit de la 16e ferme canine que HSI ferme depuis le lancement de son programme phare de transition des fermes de viande canine en 2015.

Plusieurs races de chiens ont été trouvées dans cet établissement, dont des tosas, des jindos, des caniches, des beagles, des huskies, des golden retrievers, des spitz nains, des chihuahuas et des Boston terriers. L’établissement fournissait deux industries cruelles : le commerce de viande canine et les usines à chiot. Ces chiens, enfermés dans des cages délabrées disposées en rangées et entourées de déchets, étaient destinés à l’abattoir pour certains, ou aux cruelles usines à chiots pour les autres.

Émilie-Lune Sauvé, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes soulagés de savoir que ces chiens, qui ont connu tant de souffrance, sont enfin en sécurité. Mais des millions d’autres chiens sont encore confinés dans des fermes de viande canine en Corée du Sud et il faut mettre fin à cette industrie pour de bon. Nous incitons la Corée du Sud à suivre l’exemple des deux villes de Chine qui ont récemment interdit le commerce de viande canine et mis fin à cette souffrance pour toujours. »

Nara Kim, militante de HSI/Corée du Sud contre la viande de chien, a ajouté : « Malheureusement, c’est encore très courant en Corée du Sud de voir des chiots vivants en vente dans les vitrines des animaleries. Ce que la plupart des Coréens seraient choqués d’apprendre, c’est que ces mêmes chiots peuvent finir tués pour la consommation humaine. Qu’ils survivent ou qu’ils meurent, ils sont tous nés dans ce triste environnement. Les mères sont utilisées pour la reproduction intensive jusqu’à ce qu’elles soient épuisées, puis elles sont vendues aux abattoirs. Je suis heureuse que ce cauchemar ait pris fin pour ces adorables chiens, mais tant que le gouvernement ne s’engage pas à mettre un terme à cette terrible industrie, le cauchemar continuera pour des millions d’autres chiens. »

L’opposition à la consommation de viande canine est grandissante en Corée du Sud, et plusieurs nouvelles réglementations et décisions du tribunal luttent contre cette industrie cruelle.

Pour télécharger la vidéo et les photos du sauvetage, cliquez ici.

Les faits :    

  • Jusqu’à 2 millions de chiens par an sont élevés dans des milliers de fermes de viande canine en Corée du Sud.
  • La consommation de viande canine est en plein déclin en Corée du Sud, en particulier chez plus jeunes, et la majorité des Coréens n’en consomment pas régulièrement. Selon un sondage réalisé par Gallup Korea en juin 2018, 70 % de la population sud-coréenne affirme ne pas vouloir consommer de viande canine à l’avenir. Néanmoins, cette pratique demeure populaire pendant les jours de Bok, en juillet et août, en raison de ses propriétés considérées curatives pendant les mois chauds et humides d’été.
  • Les autorités ont pris plusieurs mesures de répression pour mettre un frein à l’industrie de viande canine. En novembre 2018, HSI/Corée a aidé le conseil municipal de Seongnam à fermer l’abattoir de Taepyeong (le plus grand abattoir de chiens du pays), puis en juillet 2019 à fermer le marché de viande canine de Gupo à Busan (le deuxième plus grand marché de viande canine de Corée du Sud après Moran, qui a aussi été fermé). En octobre, le maire de Séoul a déclaré que le « massacre de chien n’existe plus » dans la ville. Plus récemment, en novembre dernier, le groupe partenaire de HSI, Korea Animal Rights Advocates (KARA), a remporté un procès devant la Cour suprême contre un fermier produisant de la viande canine qui électrocutait les chiens et contrevenait ainsi à la loi sur la protection des animaux. Ce jugement pourrait avoir des implications énormes pour une industrie qui repose presque entièrement sur des méthodes de mises à mort brutales et prolongeant les souffrances.
  • HSI a sauvé plus de 2 000 chiens de l’industrie de viande canine en Corée du Sud. À chaque fermeture d’un élevage de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 (ou grippe canine) au moment de leurs vaccins DHPP, contre la rage et contre le coronavirus. HSI vaccine également les chiens contre la maladie de Carré et le parvovirus. Ensuite, HSI met les chiens en quarantaine dans la ferme ou dans un refuge pendant au moins 30 jours et ils reçoivent enfin un nouvel examen de santé avant d’être transportés à l’étranger.
  • La consommation de viande canine continue de diminuer en Corée du Sud, et elle est interdite ou très limitée à Hong Kong, Taiwan, en Thaïlande, à Singapour et aux Philippines. Alors que la pression mondiale s’intensifie pour que les pays d’Asie ferment définitivement les marchés traditionnels d’animaux sauvages en raison des risques liés au coronavirus, les risques indéniables pour la santé humaine qui découlent du commerce de viande canine en Corée du Sud et en Asie, rendent l’appel à l’action plus fort que jamais sur le continent.

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Media contact: Christopher Paré, Director of Communications, HSI/Canada – Cell: 438 402-0643, email: cpare@hsi.org

Humane Society International/Canada is a leading force for animal protection, with active programs in companion animals, wildlife and habitat protection, marine mammal preservation, farm animal welfare and animals in research. HSI/Canada is proud to be a part of Humane Society International which, together with its partners, constitutes one of the world’s largest animal protection organizations. Celebrating animals and confronting cruelty worldwide and on the web at hsicanada.ca

Ce programme vise à apporter un soutien d’urgence aux animaux de compagnie et à leur famille

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HSI

MONTRÉAL— Alors que la pandémie de la COVID-19 continue d’avoir un impact considérable sur la vie de la population, Humane Society International/Canada et Les amis de HSI ont lancé le Programme d’intervention pour les animaux en réponse à la COVID-19 au Québec en collaboration avec la Ville de Montréal, et avec le généreux soutien de PetSmart Charities of Canada. Le programme apportera un soutien essentiel aux familles et aux personnes nécessitant une aide d’urgence pour s’occuper de leurs animaux de compagnie durant cette crise. Le programme visera en particulier à :

  • Assurer la livraison de nourriture et de fournitures pour animaux de compagnie aux personnes âgées, aux personnes à mobilité réduite et aux personnes malades ou ayant des revenus réduits.
  • Fournir un hébergement d’urgence et des soins aux animaux qui doivent être pris en charge temporairement en raison de la pandémie. Le programme vient en aide notamment aux personnes en situation d’itinérance ou en situation d’hébergement précaire. Il vise également les personnes confrontées à des complications de santé ou faisant face à une hospitalisation.
  • Assurer le transport d’urgence des animaux vers les cliniques vétérinaires et aider à la livraison des médicaments pour les animaux souffrant de problèmes de santé.
  • Fournir des cages, de la nourriture et des bols de nourriture pour les animaux des personnes en situation d’itinérance hébergées temporairement dans des hôtels en attendant les résultats de leur test de la COVID-19.

Émilie-Lune Sauvé, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Cette pandémie aura de profondes répercussions sur le bien-être des animaux, telles que l’augmentation des abandons et des populations d’animaux errants. Plus de la moitié des foyers du Québec compte un animal de compagnie, mais, comme la population est confrontée à des pertes de revenus, à des maladies ainsi qu’à des restrictions de sorties, un grand nombre de ces animaux seront en danger. Notre Programme d’intervention pour les animaux en réponse à la COVID-19 viendra en aide aux gens et à leurs animaux de compagnie pendant cette période difficile. »

« En tant que organisation dévouée à supporter les animaux de compagnie et les gens qui les aiment, PetSmart Charities demeure engagée à soutenir la santé et le bien-être des animaux de compagnie durant ces temps sans précédents et toutes nos pensées vont vers ceux qui subissent les impacts de la COVID-19»,  déclare Dani LaGiglia, responsable des partenariats régionaux pour l’organisme national. « Comme les besoins continuent d’évoluer, nous sommes fiers d’offrir notre support à HSI/Canada qui procure des ressources essentielles à ceux qui en ont besoin à Montréal et dans les communautés du Québec durant cette pandémie. »

HSI/Canada et Les amis de HSI sont reconnaissants de l’incroyable générosité de Rolf C. Hagen Inc, Kane Produits Vétérinaires, The Great Canadian Dog Food et des entreprises True Pure Choice, dont les dons de nourriture pour animaux viendront en aide à d’innombrables animaux dans les semaines à venir.

Les Québécois/Montréalais touchés par la COVID-19 et ayant besoin d’une aide d’urgence pour prendre en charge leurs animaux de compagnie sont invités à communiquer avec nous par courriel à qcresponse@hsicanada.ca ou par téléphone au 438-680-3425.

Le Programme d’intervention pour les animaux en réponse à la COVID-19 de HSI/Canada et de Les amis de HSI fournira des services similaires en Ontario et assurera un soutien aux communautés des Premières nations du Québec. Pour télécharger des photos en action de notre équipe de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19, veuillez cliquer ici.

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 Contact média: Christopher Paré – c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation de mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse www.hsicanada.ca.

Les Amis de HSI est un organisme de bienfaisance enregistré qui œuvre pour la protection des animaux au moyen de la sensibilisation et l’éducation du public, du sauvetage, de la mise à l’abri, de l’apport en soins vétérinaires et d’autres programmes de soins directs. Nous sommes fiers d’appartenir à la famille mondiale des organisations de la Humane Society International. Ensemble, nous constituons le plus grand organisme de protection des animaux au monde. » Pour plus de renseignements : Lesamisdehsi.ca

Parmi les parties prenantes, les défenseurs des animaux, la famille de Rob Stewart, réalisateur de Sharkwater, et les parlementaires célèbrent cette victoire historique pour la protection des requins

Humane Society International


Great white shark

OTTAWA – Humane Society International/Canada applaudit une victoire législative historique pour les animaux avec l’adoption du projet de loi C-68 présenté par le gouvernement. Ce projet de loi vise à modifier la Loi sur les pêches en incluant des dispositions interdisant la pêche aux ailerons de requin dans les eaux canadiennes ainsi que l’importation et l’exportation d’ailerons de requin. Les mesures intègrent celles du projet de loi S-238, Loi interdisant l’importation et l’exportation d’ailerons de requin, qui a été accepté après la troisième lecture au Sénat et après la deuxième lecture à la Chambre des Communes.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Cette décision marque un tournant pour le bien-être et la conservation des requins, et tous les Canadiens peuvent être fiers de cette victoire. Environ 100 millions de requins sont tués chaque année, principalement pour leurs ailerons, et le Canada était un grand importateur d’ailerons de requin. Les souffrances extrêmes vécues par les animaux et les conséquences écologiques désastreuses entraînées par cette pratique absurde sont bien documentées. Notre gouvernement a fait preuve d’un véritable leadership, car il a su passer à l’action face aux données scientifiques et respecter la volonté publique en mettant fin à la participation du Canada dans ce commerce cruel. »

Les deux films cultes Sharkwater (2006) et Sharkwater : Extinction (2018), réalisés tous les deux par le cinéaste canadien décédé Rob Stewart, ont mis en lumière la situation dramatique des requins tués pour le commerce d’ailerons et ont galvanisé un mouvement mondial pour y mettre fin.

« Rob était un fervent défenseur des requins et des océans » ont déclaré Brian et Sandy, ses parents. « Il a travaillé très tôt en étroite collaboration avec le Sénateur Michael MacDonald et le député Finn Donnelly afin de sensibiliser le public au commerce d’ailerons de requin et de faire pression pour que des mesures législatives urgentes soient prises. En tant que parents, nous sommes très fiers de l’incidence qu’il a eue et de sa contribution. L’an dernier, nous nous sommes consacrés à sortir le dernier film de Rob, Sharkwater Extinction, dans les cinémas du monde entier afin de poursuivre sa mission vitale. Ce projet de loi représente le genre de changement pour lequel Rob s’est battu chaque jour de sa vie et nous sommes certains qu’il serait fou de joie aujourd’hui. Nous applaudissons l’adoption historique du projet de loi C-68 par le gouvernement canadien et nous ferons en sorte qu’il serve d’exemple aux É.-U. et aux autres pays du monde et les incite à s’impliquer dans la protection des requins, des océans et de la planète. »

L’honorable Jonathan Wilkinson, ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a déclaré : « Il ne fait aucun doute que le commerce illégal des ailerons de requin a eu un impact dévastateur sur les populations mondiales de requins. En fait, plus de 63 millions de requins sont tués chaque année, et plusieurs d’entre eux pour le commerce mondial des ailerons de requin. Le projet de loi C-68 répond aux inquiétudes grandissantes du public quant à l’impact et à la nature même de la pratique de l’aileronnage générées grâce à l’héritage de Rob Stewart et du film Sharkwater Extinction. Je suis heureux de dire que le gouvernement du Canada partage ces préoccupations en matière de conservation et intensifie ses efforts et prend des mesures pour résoudre ce problème mondial. »

Fin Donnelly, député à la Chambre des communes, représentant Port Moody — Coquitlam, a déclaré : « Nous avons enfin une législation qui représente une victoire pour les requins et pour le bien des océans. Depuis 2011, cinq projets de loi ont été présentés pour interdire l’importation d’ailerons de requin au Canada. Durant cette période, près d’un milliard de requins ont été massacrés pour leurs ailerons. Avec l’adoption du projet de loi C-68, le Canada peut jouer un rôle important dans la suppression de cette pratique destructrice. »

Sénateur Michael MacDonald, parrain du projet de loi S-238, a déclaré : « Au cours de la dernière décennie, le Canada est devenu le plus grand importateur d’ailerons de requin par habitant dans le monde. La majorité de ces ailerons provenaient d’espèces en voie de disparition ou menacées. L’interdiction de l’importation d’ailerons de requin constitue une première étape cruciale dans la lutte pour protéger ces prédateurs dominants importants. »

HSI/Canada a mené une campagne d’une dizaine d’années pour parvenir à l’interdiction du commerce d’ailerons de requin au Canada. Durant cette période, dix-neuf municipalités canadiennes ont interdit la vente de produits dérivés du requin, tandis que cinq projets de loi fédéraux et un projet de loi provincial ont été déposés pour interdire le commerce d’ailerons de requin.

Les faits :

  • La pêche aux ailerons est une pratique violente aux conséquences désastreuses sur l’environnement, qui consiste à couper les nageoires des requins avant de rejeter ces derniers dans la mer, où ils mourront lentement.
  • Les requins sont des prédateurs dominants dont la survie affecte toutes les autres espèces marines et les écosystèmes océaniques.
  • Le Canada était le plus grand importateur d’ailerons de requin en dehors de l’Asie, avec une importation d’environ 150 000 kg d’ailerons de requin en 2018 seulement.
  • 81 % des Canadiens soutiennent une interdiction de l’importation d’ailerons de requin au Canada (Environics Research, 2013).
  • Des pays tels que les Bahamas, les îles Mariannes du Nord, les Îles Marshall, l’Égypte et la Polynésie française ont interdit la vente de la majorité ou de la totalité des produits dérivés d’ailerons de requin. Plusieurs états américains ont également interdit la vente et le commerce de produits dérivés d’ailerons de requin, notamment la Californie, Hawaï, l’Illinois, le Maryland, l’état de New York et l’Oregon, ainsi que le territoire de Guam.

Veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias pour organiser des entrevues avec les experts de campagne de HSI/Canada.

Pour télécharger les photos et vidéo, cliquez ici; puis cliquez sur « créer un compte » en haut de la page.

 

 

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Canada clinic

MONTRÉAL – Humane Society International/Canada termine tout juste sa 18e clinique vétérinaire gratuite en partenariat avec Les Amis de HSI et Chiots Nordiques. L’équipe d’intervention vétérinaire s’est rendue à Chisasibi pour la troisième fois. Une équipe de vétérinaires, de techniciens en santé animale et de bénévoles ont examiné, traité, stérilisé et/ou vacciné 115 animaux lors du déploiement.

Chisasibi, une communauté crie située à 1 400 km au nord de Montréal, est devenue un modèle de gestion efficace des animaux dans les régions isolées et les communautés autochtones qui n’ont pas accès aux services vétérinaires. Si elles ne sont pas contrôlées, les populations de chiens errants et abandonnés peuvent grossir et finir par souffrir de malnutrition, de manque de traitement des blessures, de parasites, et d’autres problèmes de santé. Cette clinique gratuite, ouverte à la demande de la communauté, est destinée à aider à gérer la surpopulation tout en encourageant une meilleure cohabitation entre les résidents et les animaux, sans recourir à l’abattage.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « La communauté de Chisasibi a mené un travail proactif de gestion de la population d’animaux de compagnie. À chacune de nos visites, nous sommes témoins de l’effet important de leurs actions et initiatives sur le bien-être animal. Non seulement ils demandent régulièrement de l’aide pour fournir des services vétérinaires à leurs animaux, car ils n’y ont pas accès dans leur région, mais en plus ils ont mis en place un règlement sur le bien-être animal et un refuge. Nous sommes particulièrement honorés de travailler avec Chiots Nordiques et la communauté de Chisasibi afin de garantir le bien-être et la santé des animaux de compagnie de cette communauté. »

Dre Daphnée Veilleux-Lemieux, présidente de Chiots Nordiques, a ajouté: « Cette clinique avait pour objectif de maintenir un partenariat annuel avec une communauté dont les pratiques en matière de contrôle de la population canine sont un exemple novateur, porteurs de résultats et en respect des besoins locaux et ce, malgré des contraintes de localisation, température et financement. Une équipe d’une dizaine de bénévoles a participé à cette intervention qui se veut encore un exemple de travail d’équipe. »

Au Canada, les communautés autochtones éloignées n’ont que rarement accès à des services vétérinaires, ce qui a pour conséquence une surpopulation de chiens errants. HSI/Canada travaille en collaboration avec Chiots Nordiques dans les communautés autochtones reculées du Québec, afin de stériliser et de vacciner ces animaux, en plus de leur fournir des soins vétérinaires d’urgence. Depuis 2013, nos deux équipes ont traité plus de 2 000 chiens dans les communautés des Premières Nations.

Pour obtenir les photos en haute résolution, veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias indiquée ci-dessous.

 

 

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

 

Les groupes de défense des animaux, les spécialistes des sciences de la mer, les politiciens et des millions de Canadiens célèbrent une victoire historique pour les animaux marins

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OTTAWA – Le Canada a adopté une loi interdisant la captivité des baleines, des dauphins et des marsouins à des fins de divertissement, de même que le commerce, la possession, la capture et la reproduction des cétacés. Aujourd’hui, la Chambre des communes a voté massivement en faveur du projet de loi S-203 visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins.

Le projet de loi S-203 a été présenté par le sénateur Wilfred Moore en 2015, puis parrainé par le sénateur Murray Sinclair. Après son adoption par le Sénat, le projet de loi a été défendu par la chef du Parti vert, Elizabeth May, à la Chambre des communes.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « L’adoption du projet de loi S-203 marque un tournant décisif dans la protection des animaux marins et représente une victoire pour tous les Canadiens. Les baleines et les dauphins n’ont pas leur place dans des bassins. Les souffrances endurées par ces animaux très sociaux et intelligents en confinement intensif ne peuvent plus être tolérées. Nous tenons à féliciter les parrains de ce projet de loi et le gouvernement canadien qui a joué un rôle déterminant en s’appuyant sur l’opinion publique et les solides preuves scientifiques liées à cette question cruciale. »

Elizabeth May, chef du Parti vert et députée de Saanich – Gulf Islands, a déclaré : « Les Canadiens se sont clairement prononcés, ils souhaitent que la pratique cruelle consistant à retenir les baleines et les dauphins en captivité soit interdite. L’adoption du projet de loi S-203 permet de nous assurer que cette mesure se concrétise. »

Le sénateur Wilfred Moore, parrain du projet de loi, a déclaré : « Nous avons l’obligation morale de mettre fin à la capture et au confinement des cétacés à des fins commerciales ou récréatives. Les Canadiens nous demandent de faire mieux – et nous les avons écoutés. »

Hal Whitehead, un éminent spécialiste des sciences de la mer, a ajouté : « Les conditions de vie des mammifères marins en captivité ne sont pas comparables à celles de leur environnement marin naturel, que ce soit en termes de superficie ou de qualité. Nous remercions le gouvernement fédéral et tous ceux qui ont contribué à l’adoption du projet de loi S-203, alors que nos lois reflètent enfin les valeurs du peuple canadien et mettent fin à cette pratique cruelle. »

HSI est à la tête d’un mouvement mondial visant à interdire la captivité des cétacés à des fins de divertissement. HSI/Canada a joué un rôle central au sein d’une vaste coalition d’intervenants clés, notamment des organisations, des scientifiques et des parlementaires, qui ont contribué à faire adopter le projet de loi S-203.

Les faits :

  • Une coalition de plus de 20 grands spécialistes des sciences de la mer et organismes d’intervenants a appuyé le projet de loi S-203. Le projet de loi S-203 a été appuyé par Humane Society International/Canada, Animal Justice, Humane Canada, les spécialistes des sciences de la mer Dre Lori Marino et Dre Naomi Rose, liées au Whale Sanctuary Project (projet de sanctuaire pour baleines), Ontario Captive Animal Watch, Phil Demers, l’ancien soigneur en chef de Marineland, Protection mondiale des animaux, Dr David Suzuki, l’institut Jane Goodall, et bien d’
  • Le projet de loi S-203 vise à interdire progressivement la captivité des cétacés (c’est-à-dire des baleines, des dauphins et des marsouins) au Canada, sauf en cas de sauvetage, de rétablissement, de recherche scientifique autorisée ou si l’intérêt supérieur des animaux est en jeu.
  • Les plus grands spécialistes des sciences de la mer admettent que les baleines et les dauphins en captivité subissent de graves préjudices psychologiques et physiques tels que l’isolement, des problèmes de santé chroniques, des comportements anormaux, une forte mortalité infantile ou encore un ennui extrême.
  • À l’heure actuelle, seuls deux établissements dans le pays abritent des cétacés – l’aquarium de Vancouver et le Marineland de Niagara Falls. Désormais, ces établissements ne seront plus en mesure d’élever ou d’importer de nouveaux cétacés au sein de leurs installations.

 

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

 

Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation de mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse www.hsicanada.ca

Des lions, tigres, zèbres, chameaux, kangourous, ours et bien d’autres animaux recevront des soins et seront redirigés et confiés à des partenaires de HSI

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One of more than a hundred animals HSI is providing care for at a roadside zoo (Zoo St. Edouard) in Quebec during a Montreal SPCA Criminal Code seizure on Tuesday, May 21, 2019. The zoo operator was arrested and charged with criminal cruelty and neglect.

SAINT-ÉDOUARD-DE-MASKINONGÉ, CANADA – Avec le généreux soutien de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, Humane Society International/Canada, Les Amis de HSI et HSI monde travaillent de pair avec la SPCA de Montréal sur une saisie d’animaux dans un zoo à Saint-Édouard-de-Maskinongé, au Québec. Le propriétaire de cet établissement non-accrédité a été arrêté et accusé de cruauté et de négligence envers les animaux, en vertu du Code criminel canadien. S’il est inculpé, le prévenu pourrait purger une peine d’emprisonnement de 5 ans et être interdit à vie d’avoir la garde ou le contrôle d’un animal.

Des experts des bureaux canadiens et mondiaux de HSI fourniront des soins spécialisés à plus de 200 animaux exotiques de douzaines espèces différentes à compter de la date de la saisie. Ils transporteront également tous les animaux sauvages vers un réseau de sanctuaires partenaires en Amérique du Nord. Certains de ces animaux sont répertoriés dans l’annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES, Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora).

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes heureux de contribuer activement à mettre ces animaux en sécurité, avec le soutien incroyable de la Fondation Familiale Eric S. Margolis. C’était perturbant de voir cet établissement. Certains animaux étaient confinés dans des enclos sombres et délabrés. D’autres vivaient dans des installations complètement inadéquates avec une protection minimale des conditions météorologiques. Certains animaux ne semblaient même pas avoir accès à de l’eau et de la nourriture adéquate et semblaient avoir différents problèmes de santé. Certains animaux présentaient des signes de détresse psychologique importante, comme faire les cent pas de manière constante et compulsive. Des animaux morts ou malades ont été saisis ou évacués de cette propriété au cours des derniers mois. Ce cas démontre bien l’importance d’inscrire de solides dispositions pour le bien-être des animaux dans le Code criminel du Canada, surtout lorsqu’elles s’appliquent à des cas de négligence grave. »

Eric Margolis, fondateur de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, a affirmé : « Notre fondation soutient les organisations qui apportent des soins aux animaux maltraités, négligés et abandonnés, aussi bien domestiques que sauvages. Nous soutiendrons toujours le travail d’organisations comme HSI/Canada et Les Amis de HSI, qui défendent ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes. »

HSI/Canada fait campagne depuis plus de 10 ans pour apporter des améliorations conséquentes aux dispositions pour le bien-être des animaux contenues dans le Code criminel du Canada. L’une des carences les plus importantes du Code criminel du Canada est le besoin des autorités policières de prouver l’intentionnalité de la part des propriétaires négligents avant de pouvoir déposer une accusation criminelle et saisir les animaux. Cela prolonge les souffrances au-delà du nécessaire et peut empêcher l’application adéquate du Code criminel en présence de situations de négligence.

Nous avons pu accomplir ce travail capital grâce au soutien généreux de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, qui travaille avec Les Amis de HSI et HSI/Canada depuis des années pour sauver des milliers d’animaux en situation de cruauté et de négligence.

FAITS

  • HSI travaille depuis des décennies à effectuer des sauvetages d’animaux de grande envergure, à les soigner et les placer, y compris les animaux sauvages.
  • Le soin, le transport et le placement d’animaux sauvages sont des processus très complexes et HSI/Canada, Les Amis de HSI et nos partenaires du monde entier se chargeront de ce travail pendant plusieurs semaines.
  • Le zoo concerné a par le passé reçu de nombreux avertissements et accusations de la part du gouvernement provincial.
  • La SPCA de Montréal a effectué la première inspection de l’établissement en août 2018. En plus de relever plusieurs infractions liées à l’état physique des animaux et à leurs conditions de vie, les agents de la SPCA ont saisi deux alpagas dont l’état de santé était déplorable et les cadavres de 4 animaux décédés sur le site, dont deux tigres. Cette intervention a abouti à des accusations criminelles.
  • Deux chefs d’accusation ont été portés contre le propriétaire pour négligence et cruauté envers les animaux entre 2016 et 2018. Selon la SPCA de Montréal, il s’agit de la première fois au Québec que des accusations pour atteinte au bien-être des animaux sont déposées par voie de mise en accusation. Il s’agit d’un type de poursuite en justice réservé aux infractions les plus graves et qui donne lieu à des peines plus sévères.

Pour les photos et les vidéos : cliquez ici, puis sélectionnez « créer un compte » en haut de la page, indiquez vos informations et un administrateur vous approuvera immédiatement. Si vous rencontrez des difficultés, n’hésitez pas à contacter la personne-ressource ci-dessous.

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Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation de mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse hsicanada.ca.

Les Amis de HSI est un organisme de bienfaisance enregistré qui œuvre pour la protection des animaux au moyen de la sensibilisation et l’éducation du public, du sauvetage, de la mise à l’abri, de l’apport en soins vétérinaires et d’autres programmes de soins directs. Nous sommes fiers d’appartenir à la famille mondiale des organisations de la Humane Society International. Ensemble, nous constituons le plus grand organisme de protection des animaux au monde. » Pour plus de renseignements : Lesamisdehsi.ca

La Fondation Familiale Eric S. Margolis est née de l’amour pour les animaux, l’humanité et la nature. Elle a été créée pour soutenir ces éléments essentiels, avec trois objectifs en vue : 1) venir en aide aux organisations tout autour du monde qui offrent un refuge naturel aux animaux, domestiques comme sauvages, ayant été maltraités, négligés ou abandonnés, 2) soutenir les actions de plaidoyer des organisations du monde entier qui se mobilisent pour faire adopter des lois plus strictes relatives à la cruauté envers les animaux et des sanctions subséquentes et 3) soutenir les organisations du monde entier dont l’objectif principal est d’aider les animaux, domestiques comme sauvages, se trouvant dans une situation de détresse immédiate. Eric et Dana Margolis partagent une passion pour les animaux et leur bien-être. Cette passion constitue le ciment de la Fondation Familiale Eric S. Margolis.

 

Plus de 130 animaux ont été stérilisés dans le cadre du programme de gestion humaine de la population animale dans les communautés autochtones reculées

Humane Society International


MONTRÉAL – Humane Society International/Canada a récemment organisé sa 17e clinique vétérinaire, en partenariat avec Friends of HSI et Chiots Nordiques. Lors de son déploiement, l’équipe vétérinaire d’intervention a examiné, traité, stérilisé et/ou vacciné 162 animaux (162 animaux examinés, 133 stérilisés, dont 128 chiens et 5 chats).

Matimekush, une communauté innue située à 1 100 km au nord de Montréal, fait face à un problème de surpopulation de chiens errants depuis plusieurs années. De nombreux animaux souffrent de malnutrition, de blessures non traitées, de parasites, et d’autres problèmes de santé. La clinique vétérinaire gratuite, organisée à la demande de la communauté, visait à contrôler les populations de chiens errants tout en favorisant une meilleure cohabitation entre les personnes et les animaux.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Notre objectif principal est d’aider Matimekush à contrôler sa population de chiens errants de façon humaine, car cette communauté est très reculée et fait face à des difficultés avec le bien-être animal. Chaque semaine depuis le mois de décembre, des chiens ont dû être transportés par avion hors de la communauté à cause de graves problèmes de santé. Notre opération, orientée vers la stérilisation et la vaccination, permettra de réduire la souffrance animale à long terme. »

Dre Daphnée Veilleux-Lemieux, présidente de Chiots Nordiques, a ajouté : « Notre mission à Matimekush a commencé il y a huit ans. Nous sommes heureux de revenir dans cette communauté qui a réellement besoin de services vétérinaires. Notre équipe de bénévoles s’est montrée extraordinaire en soignant des centaines de chiens ces quatre derniers jours. Son excellent travail a permis de stériliser et vacciner 133 animaux. La clinique améliorera considérablement le bien-être des animaux et des habitants de Matimekush pour les années à venir. »

Les communautés autochtones reculées au Canada manquent souvent de services vétérinaires, ce qui mène à une surpopulation de chiens errants. HSI/Canada collabore avec Chiots Nordiques dans des communautés reculées du Québec pour fournir des services de stérilisation, de vaccination et de soins d’urgence pour ces animaux. Depuis 2013, cette initiative a permis de traiter plus de 1000 chiens dans des communautés des Premières Nations.

 

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

Humane Society International, l’Alliance animale du Canada, Lush Cosmetics, et 81 % des Canadiens réclament l’adoption de cette loi par le Parlement

Humane Society International


OTTAWA — Avec la présentation du projet de loi sur les cosmétiques sans cruauté (S-214) à la Chambre des communes par Marilyn Gladu, députée du parti conservateur et porte-parole en matière de santé, le Canada est en passe de devenir le 40e pays du monde à interdire l’expérimentation animale dans le domaine cosmétique. Ce projet de loi est le produit de plusieurs années de mobilisation menée par Humane Society International, l’Alliance animale du Canada et Lush cosmétiques frais faits à la main. Il a également reçu l’appui de plus de 750 000 Canadiens d’un océan à l’autre.

La Loi sur les cosmétiques sans cruauté a été présentée pour la première fois en juin 2015 par la sénatrice du parti conservateur Carolyn Stewart Olsen, en collaboration étroite avec HSI/Canada et l’Alliance animale. HSI a également été au premier plan du changement de politique publique internationale en faveur de cosmétiques non testés sur les animaux, en conduisant des réformes juridiques dans les pays de l’Union européenne, en Inde, en Nouvelle-Zélande, à Taïwan, en Corée du Sud, au Guatemala et plus récemment, en Australie. Une loi similaire est également en cours d’établissement aux États-Unis, au Brésil, au Chili, en Afrique du Sud, et au Sri Lanka, entre autres.

Troy Seidle, vice-président du département Recherche et Toxicologie de HSI, a déclaré : « En tant que Canadien fier de l’être, rien ne pourrait me rendre plus heureux que de voir mon pays faire un pas de plus vers un marché de la beauté sans cruauté. Aujourd’hui, il existe une vaste gamme d’ingrédients cosmétiques et d’approches pour l’évaluation de la sécurité sanitaire ne nécessitant plus de réaliser des expérimentations sur les animaux. Pour cette raison, il n’y a tout simplement aucune excuse pour continuer de s’appuyer sur les expérimentations animales dans le cadre d’essais de produits ou d’ingrédients cosmétiques. »

Mark et Karen Wolverton, copropriétaires de Lush cosmétiques frais faits à la main, Amérique du Nord, ont ajouté : « Le temps est venu de mettre un terme à la cruauté dans le domaine cosmétique et d’écouter les 88 pour cent de Canadiens qui s’opposent à l’expérimentation animale pour les cosmétiques. Nous savons que lors du vote de cet automne, nos millions de clients qui soutiennent le projet de loi S-214 éliront des dirigeants qui sauront agir en leur nom sur cette question. Nous pensons que l’expérimentation animale pour les cosmétiques, qui perpétue la souffrance animale, ne constitue pas une pratique acceptable ni justifiable. »

Liz White, directrice de l’Alliance animale du Canada, a déclaré : « Nous incitons vivement le gouvernement canadien à agir rapidement et à adopter cette loi cruciale afin de mettre immédiatement un terme à cette cause inutile de souffrance animale. Nous sommes impatients de travailler avec des représentants et de voir le Canada prendre place aux côtés d’autres nations dans la liste des pays interdisant la cruauté dans le domaine cosmétique, par l’adoption de la Loi sur les cosmétiques sans cruauté. »

Gladu a ajouté: « La protection des animaux a toujours été une cause qui me tient à coeur et je suis ravi de parrainer ce projet de loi afin que les députés puissent débattre de cette question importante. »

Selon un sondage mené par le Strategic Counsel au nom de l’Alliance du Canada et HSI, 88 pour cent des Canadiens s’accordent à dire que l’essai de nouveaux produits cosmétiques ne justifie pas la souffrance des animaux et 81 pour cent soutiendraient une interdiction nationale des expérimentations animales dans le cadre de test de produits ou d’ingrédients cosmétiques.

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Près de 90 chiens ont été secourus grâce à la générosité du sauveteur d’animaux Eric Margolis et d’autres dirigeants de communauté

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  • Abigail Hubbard

MONTRÉAL—Un total de 89 chiens et chiots sauvés d’une ferme de viande canine sud-coréenne en mars dernier ont quitté le foyer d’urgence de Humane Society International/Canada à Montréal. La plupart des chiens ont d’ores et déjà été adoptés par des foyers stables, tandis que les autres ont été placés dans des organismes de sauvetage où ils pourront être adoptés. HSI/Canada a travaillé conjointement avec les SPA, SPCA, groupes de secours animalier et sociétés pour la prévention de la cruauté envers les animaux au Canada et aux États-Unis afin de trouver des familles aimantes aux chiots et chiens sauvés.

Ce sauvetage a été en grande partie possible grâce à la généreuse contribution du sauveteur d’animaux Eric Margolis. Conjointement avec la Fondation Familiale Eric S. Margolis, il a commandité HSI dans le sauvetage de milliers de chiens et d’autres animaux maltraités dans des usines à chiots au Québec et victimes de négligences et du commerce de viande canine en Chine et en Corée du Sud. Notre opération d’hébergement temporaire a également été rendue possible grâce au personnel du foyer HSI et à tous les bénévoles. Ces derniers mois, ils ont travaillé jour et nuit pour guérir ces chiens et pour les aider à retrouver confiance en l’homme. De plus, des entreprises partenaires telles que Mondou, Kruger, Kane Vet Supplies, Sharp Transportation et Global Pet Foods/Pitou & Minou nous ont fourni des hébergements et de la nourriture pour les animaux.

Notre foyer d’urgence à Montréal rouvrira mi-juin, lorsque HSI/Canada participera à la fermeture d’une autre ferme de viande canine en Corée du Sud.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Le sauvetage de près de 90 chiens de l’horreur d’une ferme de viande canine en mars a été possible grâce à un effort commun. La participation conjointe de notre principal commanditaire, le généreux Eric Margolis, de nos équipes au foyer qui ont travaillé sans relâche, des entreprises partenaires qui ont offert des produits pour le foyer et de nos partenaires de placement, a permis d’offrir une seconde chance à ces chiens. Il y a seulement quelques semaines, certains d’entre eux, profondément terrorisés, n’osaient même pas à sortir de leurs enclos. Aujourd’hui, la plupart de ces chiens ont déjà trouvé un foyer chaleureux et stable. Nous sommes ravis de les voir se remettre du traumatisme qu’ils ont enduré et devenir les ambassadeurs de notre campagne visant à interdire le commerce de viande canine à l’échelle mondiale. »

Les chiens secourus, dont des jindo croisés, des huskies croisés et des Montagnes des Pyrénées croisés, ont vécu dans d’horribles conditions. Isolés et enfermés dans des cages en fil de fer, ils n’avaient pour seule nourriture que les restes d’un restaurant. Le propriétaire de cette ferme a volontairement remis les chiens et a, depuis, trouvé une vocation plus humaine, avec l’aide de HSI.

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org

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    • Michael Bernard/HSI Canada

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Pêches et Océans Canada a confirmé que le massacre commercial des phoques commencerait deux semaines plus tôt à Terre-Neuve, soit le 28 mars, bien que certaines mères phoques n’ont sûrement toujours pas fini d’allaiter leurs petits. Le 15 mars, le gouvernement canadien a fermé les zones de chasse aux phoques pour « laisser du temps à la mise-bas et au sevrage ». Habituellement, la chasse aux phoques commerciale à Terre-Neuve rouvre à la mi-avril, une fois que les bébés phoques ont été sevrés.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « C’est scandaleux. Chez les phoques du Groenland, la mise-bas se fait sur plusieurs semaines; il y a très sûrement des mères qui allaitent encore leurs petits sur les banquises au large de Terre-Neuve. Les phoques du Groenland adultes semblent être les cibles. Les mâles et femelles sont indiscernables de loin, et les mères qui allaitent s’éloignent souvent de leurs bébés à la nage. Elles peuvent donc être tuées, laissant mourir de faim leurs bébés qui ne sont pas encore sevrés. Le chaos engendré par une multitude de chasseurs de phoques brisant la glace, les coups de feu et les phoques blessés viendra perturber encore davantage la pouponnière. La fermeture de la chasse aux phoques pendant la période de mise-bas et d’allaitement est l’une des seules protections pour les phoques dans ce pays. C’est une honte de voir le gouvernement fédéral renoncer à cette mesure si minime au profit des chasseurs de phoques. »

Faites un don maintenant pour mettre fin à cette cruauté.

Phocalux, l’un des rares transformateurs de produits dérivés du phoque restants au Canada, a reçu plus d’un million de dollars de subventions de la part du gouvernement au cours des dernières années. La semaine dernière, la société a demandé à ouvrir la chasse plus tôt cette année, pour permettre aux chasseurs de massacrer des milliers de phoques adultes.

Parce que la fourrure est le produit dérivé du phoque ayant le plus de valeur, et que la peau des jeunes phoques rapporte le plus d’argent, plus de 98 % des phoques tués au cours de cette chasse annuelle sont des bébés de moins de trois mois. Au cours des dernières années, les adultes ont parfois fait la cible des chasseurs, lorsque les subventions gouvernementales avaient été versées pour de la viande de phoque. Ken Jones, un agent principal de la gestion des pêches, s’est exprimé au sujet des subventions pour la viande de phoque à la Chambre des communes en 2006, en déclarant : « Nous soutenions des marchés qui n’existaient pas. La viande a finalement été détruite. »

Les faits :

  • Avec plus de 2 millions de phoques tués depuis 2002 seulement, la chasse aux phoques commerciale annuelle au Canada est le plus grand massacre d’animaux marins au monde.
  • Les experts vétérinaires ont décrété que toutes les méthodes légales utilisées pour la chasse aux phoques annuelle au Canada étaient inhumaines par nature, et que le massacre devait donc cesser.
  • Le changement climatique représente un problème pour les populations de phoques qui se reproduisent sur la glace, étant donné que leur habitat rétrécit chaque année. En conséquence, le taux de mortalité chez les bébés phoques augmente.
  • Plus de 36 pays ont déjà banni le commerce des produits issus de la chasse aux phoques pour des raisons de compassion et de conservation. Les prix de la fourrure de phoque au Canada atlantique ont chuté de façon considérable. En conséquence, seules quelques centaines de chasseurs de phoques maintiennent leur participation au massacre annuel au large de la côte est du Canada.

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643 cpare@hsi.org

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