Humane Society International


  • Un chien recevant des traitements à une clinique de stérilisation organisée par HSI/Canada et Chiots Nordiques dans la communauté autochtone de Manawan au Québec. Michael Bernard/HSI Canada

L’évènement tragique qui a enlevé la vie à Donnelly Eaglestick dans la communauté autochtone de Little Grand Rapids, dans le Manitoba, démontre qu’il est urgent de gérer de manière proactive et efficace les populations canines. Pour prévenir la surpopulation de chiens, Humane Society International/Canada appuie les méthodes humaines et efficaces comme les cliniques de vaccination et de stérilisation de masse. La stérilisation est une solution à long terme, sans cruauté, qui a prouvé son efficacité dans le monde entier pour contrôler les populations canines.

Jean-Jacques Kona-Boun, un vétérinaire du Québec déclare: « De nombreuses communautés isolées au Canada font face à une crise de surpopulation canine; fournir des services vétérinaires indispensables aide ces communautés à régler efficacement le problème. Les cliniques de vaccination et stérilisation gratuites ont une influence positive et durable. Elles réduisent la population de chiens errants. Par ailleurs, les données récoltées à travers le monde indiquent que les chiens stérilisés sont beaucoup moins susceptibles de mordre. Par exemple, à Jaipur en Inde, un programme de stérilisation des chiens de rue a réduit les morsures de chien de 70 % en 20 ans.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada ajoute : « Les méthodes létales de contrôle de chiens, notamment en leur tirant dessus, est inefficace à long terme et souvent cruel. Les chiens, comme la plupart des canidés, compensent la perte de chiens adultes en ayant des portées plus importantes et de meilleurs taux de survie des chiots. Un changement dans les comportements humains est nécessaire pour prévenir les problèmes avec les chiens, et les programmes de stérilisation nous semblent répondre précisément à ce besoin en améliorant les relations entre les hommes et les chiens au fil du temps. L’abattage est une méthode brutale qui ne prévient pas les problèmes et traumatise de nombreuses personnes très attachées à leurs animaux dans les communautés.

« Nous encourageons les communautés à travers le pays à gérer la population de chiens de manière proactive et efficace en mettant en place sur leurs territoires des programmes de stérilisation pour les chiens. », conclue Ewa Demianowicz.

Les faits :

  • HSI/Canada collabore avec le groupe Chiots Nordiques dans des communautés éloignées du Québec et organise des cliniques de vaccination et de stérilisation de masse pour les chiens errants. Depuis 2013, les groupes ont stérilisé, vacciné et vermifugé près de 1000 chiens dans les communautés des Premières nations. Ils sont en route pour Wemotaci, au Québec, pour leur 10e clinique ensemble fin mai.
  • Humane Society International a développé un programme de stérilisation à grande échelle et travaille avec les gouvernements de nombreux pays (dont le Panama, le Bhoutan, les Philippines, l’Inde et Maurice) pour gérer les populations de chiens de rue. Des centaines de milliers de chiens à travers le monde ont été stérilisés.
  • L’Organisation mondiale de la santé déclare que « Rien ne prouve que le fait isolé de supprimer des chiens a une incidence sur la surpopulation canine ou sur la transmission de la rage. »

Media Contact: Christopher Paré, 514 395-2914 x 206, cpare@hsi.org

La loi proposée repose sur des mythes et de fausses informations

Humane Society International


  • DemureDragonfly/istock

Le ministre de la Sécurité publique du Québec Martin Coiteux, sous le gouvernement de Philippe Couillard (PLQ), a présenté un projet de loi qui donne au gouvernement de nouveaux pouvoirs lui permettant d’imposer des restrictions pour certains chiens et leurs propriétaires incluant l’interdiction de certaines races. La loi proposée vise principalement les chiens de type pitbull et les rottweilers, ainsi que tout autre chien croisé avec l’une de ces races. Cette loi sans fondement scientifique, déclare arbitrairement que ces races de chiens sont « potentiellement dangereuses ». Une réglementation visant à limiter la possession de ces races pourrait être présentée plus tard et le gouvernement a annoncé son intention d’interdire à terme les chiens de type pitbull.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Nous sommes consternés par cette loi archaïque et absurde qui va à l’encontre des meilleures données scientifiques et de l’avis de spécialistes. Les législations visant certaines races de chien ont été interdites dans 20 États américains, car elles sont hautement inefficaces, coûteuses et exposent les gouvernements et les contribuables à des contestations judiciaires. La loi proposée n’améliorera pas la sécurité publique et détournera des fonds publics qui auraient pu servir à mettre en pratique des solutions éprouvées pour réduire les morsures de chien et les attaques. De plus, il est grandement irresponsable de la part du gouvernement du Québec de faire part de ses intentions concernant certaines races de chiens alors même que la plus grande ville de la province, Montréal, est actuellement menacée de poursuites judiciaires pour cette raison.

Les lois qui régissent la possession de chiens selon la race, le type ou la taille découlent de suppositions sans fondement et se sont révélées inefficaces dans tous les endroits où elles ont été mises en œuvre. En outre, elles ont un réel impact très négatif sur les familles, sur les chiens sans problèmes de santé ou comportementaux et sur la communauté. Pour accroître la sécurité publique, nous avons besoin d’une loi qui soit la même pour tous et qui encourage les propriétaires d’animaux à agir de façon responsable, quelle que soit la race de leur animal.

Nous demandons au gouvernement du Québec de modifier la loi proposée et de retirer les dispositions visant des races particulières. De plus, nous encourageons les municipalités de la province à adopter une approche similaire et à rejeter les politiques dont l’inefficacité a été prouvée.

Aidez-nous à dire non aux lois spécifiques aux races au Québec.

Les faits :

  • Il n’existe aucune preuve que les lois qui ciblent une race réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes, et les spécialistes ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible qu’une autre de mordre. D’ailleurs, aucune juridiction n’a été en mesure de prouver que ce genre de loi avait amélioré la sécurité publique.
  • Bien que l’Ontario ait décidé d’interdire les chiens de type pitbull dans l’ensemble de la province en 2005, le nombre de cas de morsures menant à une hospitalisation a augmenté.
  • Une bonne application de la législation existante qui s’appliquent à tous les propriétaires de chien quelle que soit la race de ce dernier et l’accès aux services destinés aux animaux domestiques tels que la stérilisation à faible coût et l’éducation réduisent efficacement les morsures de chiens et les attaques dans d’autres juridictions comme Calgary.
  • Plus de 20 États américains ont adopté des lois interdisant la LRP.
  • L’Association canadienne des médecins vétérinaires et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec se sont clairement prononcés contre une législation visant certaines races.

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HSI/Canada, Pacific Wild et des élèves de l’école Glenlyon Norfolk s’unissent pour protéger la faune pendant la période préélectorale provinciale

Humane Society International


  • Ian McAllister/Pacific Wild

Humane Society International/Canada, Pacific Wild et des élèves de l’école secondaire Glenlyon Norfolk demandent au gouvernement de la Colombie-Britannique d’interdire la chasse au trophée du grizzly dans la province et d’imposer immédiatement un moratoire avant la saison de chasse.

Gabriel Wildgen, responsable de campagne pour HSI/Canada, déclare : « Il est difficile d’imaginer la souffrance et le sentiment de crainte vécus par les grizzlys pendant la chasse au trophée. Les plus malchanceux sont les ours blessés qui ne sont pas retracés, leurs blessures les font souffrir pendant des jours, des semaines, voire des années. Nous demandons au gouvernement de la Colombie-Britannique d’imposer un moratoire avant la saison de chasse qui débute le 1er avril, pour ensuite développer une réglementation d’interdiction permanente. »

Faites un don maintenant pour mettre fin à cette cruauté.

Marisa Smith, Giulia Giommi et Lily Wieczorek, étudiantes de l’école Glenlyon Norfolk, ainsi que leur enseignante Margaret McCullough, ont fait des déclarations lors de la conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui. McCullough a déclaré : « Tout comme beaucoup jeunes de la Colombie-Britannique, nos élèves ont peur de grandir en l’absence d’espèces sauvages puisqu’ils sont témoins d’un nombre en hausse d’espèces menacées. Ces derniers se sont engagés à mettre un frein à cela et se sont concentrés sur les ours : ils comprennent qu’afin de protéger les écosystèmes, on doit apprendre à cohabiter avec les carnivores qui figurent au sommet de la chaîne alimentaire. »

Ian McAllister, confondateur du Pacific Wild, a ajouté : « Les élèves de Glenlyon Norfolk soulèvent des points importants à travers leur opposition à la chasse au trophée du grizzly et se joignent à 90 % des Britanno-Colombiens et Britanno-Colombiennes qui souhaite que cette pratique archaïque soit interdite. Ces étudiants et étudiantes représentent l’avenir de la Colombie-Britannique, et souhaitons-le, une société qui respectera la faune et non pas une société qui permet le meurtre de notre plus grand emblème sauvage à titre de trophée ou comme soi-disant sport. »

La majorité des Britanno-Colombiens et Britanno-Colombiennes, incluant les Premières nations côtières et autres habitants de régions rurales, sont contre la chasse au trophée du grizzly et au moins 9 des 57 grizzlys de la province sont menacés. Nous devons agir rapidement afin d’enrayer cette chasse écologiquement irresponsable et cruelle.

Signez la pétition pour protéger les ours grizzlys de la Colombie-Britannique [en anglais seulement].

Faits:

  • Après avoir été blessés par balle, les grizzlys souffrent fréquemment pendant des heures avant de mourir, souvent victimes de blessures multiples.
  • Les ours sont très vulnérables au déclin de population, puisque la moitié des oursons meurent pendant leur première année de vie. Les routes, les chemins de fer et l’aménagement des terres réduisent les chances qu’un ours mâle trouvent une femelle pour s’accoupler.
  • Une étude publiée en 2013 par le Public Library of Science a démontré que la chasse au trophée peut causer un déclin de populations d’ours et que les chasseurs dépassent les quotas gouvernementaux dans la moitié des populations à l’étude.
  • D’autres études indépendantes ont constaté une surestimation du gouvernement en terme de populations d’ours en Colombie-Britannique. En réalité, les populations sont trop basses pour maintenir le taux de chasse actuel.
  • En 2012, une étude menée par le Center for Responsible Travel et l’Université Stanford a démontré que les visiteurs qui font l’observation d’ours dans la forêt pluviale de Great Bear en Colombie-Britannique dépensent 12 fois plus d’argent que ceux qui visitent pour la chasse.

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HSI/Canada dénonce cette incapacité à répondre à la demande des consommateurs

Humane Society International


  • HSI

MONTRÉAL—Le nouveau Code de pratiques du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage concernant l’industrie ovocole n’a pas réussi à mettre un terme à l’élevage de poules pondeuses en batterie. Humane Society International/Canada affirme qu’avec cette omission, le Conseil a bafoué des années d’engagement social constant visant à utiliser exclusivement des œufs de poules élevées en liberté dans les chaînes d’approvisionnement des commerçants.

Gabriel Wildgen, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage a laissé tomber les consommateurs et les commerçants en ignorant leur demande d’abolir les systèmes de cage, qui condamnent les poules pondeuses à la souffrance. Au 21e siècle, le confinement intensif des animaux n’a plus lieu d’être. Nous sommes choqués de voir que l’industrie ovocole ne tient pas compte de la demande des consommateurs. Même si les cages aménagées représentent une légère amélioration pour le bien-être des animaux, l’industrie ovocole a raté une occasion en or de répondre à la croissance rapide du marché de produits plus humains. »

La plupart des poules pondeuses au Canada passent leur vie confinées dans des cages métalliques étroites, connues sous le nom de « cages de batterie ». Leur taille ne permet même pas aux poules de déployer complètement leurs ailes. Les poules élevées en liberté peuvent s’adonner à bon nombre de leurs comportements naturels, comme marcher librement, se percher en hauteur, ouvrir leurs ailes et pondre dans un nid.

Le Code de pratiques pour les poules pondeuses permettrait l’utilisation continue des cages de batterie jusqu’en 2036 et l’utilisation indéfinie de cages « aménagées », qui offrent aux poules un peu plus d’espace qu’une cage standard. Cette proposition va complètement à l’encontre des engagements pris par les plus grandes entreprises alimentaires du Canada qui consistent à se procurer exclusivement des œufs de poules élevées en liberté. La liste des détaillants qui se sont engagés à se fournir exclusivement en œufs de poules élevées en liberté avant 2025 comprend : Loblaws, Sobeys, Metro, Tim Hortons, A&W, McDonald’s, Subway, Burger King, Swiss Chalet, Harvey’s et bien d’autres encore.

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Humane Society International


    • Michael Bernard/HSI Canada

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Pêches et Océans Canada a confirmé que le massacre commercial des phoques commencerait deux semaines plus tôt à Terre-Neuve, soit le 28 mars, bien que certaines mères phoques n’ont sûrement toujours pas fini d’allaiter leurs petits. Le 15 mars, le gouvernement canadien a fermé les zones de chasse aux phoques pour « laisser du temps à la mise-bas et au sevrage ». Habituellement, la chasse aux phoques commerciale à Terre-Neuve rouvre à la mi-avril, une fois que les bébés phoques ont été sevrés.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « C’est scandaleux. Chez les phoques du Groenland, la mise-bas se fait sur plusieurs semaines; il y a très sûrement des mères qui allaitent encore leurs petits sur les banquises au large de Terre-Neuve. Les phoques du Groenland adultes semblent être les cibles. Les mâles et femelles sont indiscernables de loin, et les mères qui allaitent s’éloignent souvent de leurs bébés à la nage. Elles peuvent donc être tuées, laissant mourir de faim leurs bébés qui ne sont pas encore sevrés. Le chaos engendré par une multitude de chasseurs de phoques brisant la glace, les coups de feu et les phoques blessés viendra perturber encore davantage la pouponnière. La fermeture de la chasse aux phoques pendant la période de mise-bas et d’allaitement est l’une des seules protections pour les phoques dans ce pays. C’est une honte de voir le gouvernement fédéral renoncer à cette mesure si minime au profit des chasseurs de phoques. »

Faites un don maintenant pour mettre fin à cette cruauté.

Phocalux, l’un des rares transformateurs de produits dérivés du phoque restants au Canada, a reçu plus d’un million de dollars de subventions de la part du gouvernement au cours des dernières années. La semaine dernière, la société a demandé à ouvrir la chasse plus tôt cette année, pour permettre aux chasseurs de massacrer des milliers de phoques adultes.

Parce que la fourrure est le produit dérivé du phoque ayant le plus de valeur, et que la peau des jeunes phoques rapporte le plus d’argent, plus de 98 % des phoques tués au cours de cette chasse annuelle sont des bébés de moins de trois mois. Au cours des dernières années, les adultes ont parfois fait la cible des chasseurs, lorsque les subventions gouvernementales avaient été versées pour de la viande de phoque. Ken Jones, un agent principal de la gestion des pêches, s’est exprimé au sujet des subventions pour la viande de phoque à la Chambre des communes en 2006, en déclarant : « Nous soutenions des marchés qui n’existaient pas. La viande a finalement été détruite. »

Les faits :

  • Avec plus de 2 millions de phoques tués depuis 2002 seulement, la chasse aux phoques commerciale annuelle au Canada est le plus grand massacre d’animaux marins au monde.
  • Les experts vétérinaires ont décrété que toutes les méthodes légales utilisées pour la chasse aux phoques annuelle au Canada étaient inhumaines par nature, et que le massacre devait donc cesser.
  • Le changement climatique représente un problème pour les populations de phoques qui se reproduisent sur la glace, étant donné que leur habitat rétrécit chaque année. En conséquence, le taux de mortalité chez les bébés phoques augmente.
  • Plus de 36 pays ont déjà banni le commerce des produits issus de la chasse aux phoques pour des raisons de compassion et de conservation. Les prix de la fourrure de phoque au Canada atlantique ont chuté de façon considérable. En conséquence, seules quelques centaines de chasseurs de phoques maintiennent leur participation au massacre annuel au large de la côte est du Canada.

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La SPCA de Montréal et Humane Society International/Canada sont reconnaissants du soutien du public envers les 32 chiens sauvés du festival de viande de chien

Humane Society International


  • Les chiens faisaient partie d’un plus grand groupe de 110 chiens transportés de Pékin à Toronto le 22 décembre dernier. Montreal SPCA

  • Sur les 32 chiens, 26 ont été adoptés presque instantanément grâce à la SPCA de Montréal. Montreal SPCA

  • Les chiens sauvés ont désormais trouvé un foyer aimant au Canada. Montreal SPCA

Sur les 32 chiens sauvés par Humane Society International d’une mort certaine qui les attendait au festival de viande de chien de Yulin en Chine , 26 ont été adoptés presque instantanément vendredi et samedi derniers grâce à la SPCA de Montréal qui s’est occupée d’eux et les a hébergés à leur arrivée au Québec. Les chiens restants reçoivent des soins additionnels de groupes de secours et de familles d’accueil spécialisées.

Ils faisaient partie d’un plus grand groupe de 110 chiens transportés de Pékin à Toronto le 22 décembre dernier. Ils avaient alors été accueillis dans un refuge temporaire par une équipe de sauvetage animal  à Cambridge en Ontario. Sur les 110 chiens, 68 sont partis à Dog Tales Rescue and Sanctuary à King City au nord de Toronto, 10 sont partis au refuge BARK à Ottawa, et les autres ont été transportés à la SPCA de Montréal.

Me Alanna Devine, directrice du  département de défense des animaux de la SPCA de Montréal, a déclaré : « La SPCA de  Montréal est ravie d’avoir aidé Humane Society International/Canada dans cette importante opération de sauvetage. Nous sommes soulagés que la plupart des chiens aient déjà trouvé des familles aimantes avec lesquelles ils auront la chance de mener une vie heureuse et saine ». « Nous sommes également heureux que ce sauvetage ait déclenché une discussion très importante dans les médias sociaux sur la façon dont les animaux de la ferme, comme les cochons, les vaches et les poules sont élevés et abattus, ici au Canada. Ces animaux éprouvent un large éventail d’émotions; ils ressentent la douleur et ont la capacité de souffrir, tout comme les chiens et les chats. La modification récente de notre Code civil est clair en ce sens. Elle reconnait la sensibilité de tous les animauxdes vaches et des cochons autant que des chiens et des chats, et le public semble être très conscient du fait que tous les animaux, quelle que soit leur espèce, ne devraient pas être soumis à la souffrance. »

Rebecca Aldworth, directrice exécutive de HSI/Canada, a ajouté : « Nous sommes ravis de voir tant de Montréalais ouvrir leur cœur et leur foyer à ces chiens très courageux. Lorsque HSI les a trouvés, ils étaient entassés dans des cages si petites qu’ils ne pouvaient pas bouger, et certains haletaient, respirant avec difficulté. Ils avaient des blessures ouvertes, des infections cutanées, et il était évident qu’ils n’avaient pas été nourris depuis plusieurs jours. Ces chiens sauvés ont désormais trouvé un foyer aimant au Canada, et deviendront les ambassadeurs de notre lutte internationale pour mettre un terme au commerce de viande de chien. »

Le festival de viande de chien de Yulin, lancé en 2010 dans le but d’augmenter les ventes de viande de chien, cause chaque année la mort de milliers de chiens et chats pour la consommation humaine. Les protestations nationales et internationales à l’encontre du festival ont permis de réduire l’ampleur de l’évènement de 80 % au cours de ces dernières années.

Des sondages (Horizon, 2016) révèlent que, parmi ceux ayant exprimé une opinion, 78 % des habitants en Chine pensent que le festival de Yulin devrait cesser et 73 % seraient favorables à une interdiction du commerce de la viande de chien au niveau national.

FAITS

  • On estime que 30 millions de chiens sont brutalement tués chaque année pour le commerce de viande de chien, et ce principalement en Asie. Plus de 20 millions de ces chiens sont abattus en Chine.
  • Le gouvernement chinois collabore avec des partenaires locaux afin d’adopter et d’appliquer de nouvelles lois sur la protection des animaux qui limiteraient le commerce. HSI a donné une formation et des fonds aux organisations locales afin de sauver des milliers de chiens destinés à l’abattoir et a établi un centre de commande pour coordonner ces activités.
  • HSI mène également des campagnes en Corée du Sud, au Viêtnam, en Thaïlande et dans d’autres pays d’Asie afin de mettre un terme au commerce de la viande de chien.

Contacts pour les médias :

Anita Kapuscinska, Montreal SPCA: o. 514 735-2711 x 2239, akapuscinska@spcamontreal.com
Christopher Paré: 438-402-0643, email: cpare@hsi.org

Humane Society International/Canada s’est associée à Chiots Nordiques pour offrir des services vétérinaires aux chiens d’Obedjiwan

Humane Society International


  • Michael Bernard/HSI

  • Michael Bernard/HSI

  • Michael Bernard/HSI

  • Michael Bernard/HSI

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MONTREAL— Pour remédier au problème de surpopulation canine à Obedjiwan, une communauté des Premières Nations au Québec, située à environ 12 heures au nord de Montréal, Humane Society International/Canada et Chiots Nordiques ont mis en place une clinique de stérilisation de masse. Ils ont apporté des soins vétérinaires et stérilisé avec succès 127 chiens. À l’issue de cette clinique, Humane Society International/Canada a aidé à transporter 32 chiens jusqu’à Montréal, où ils ont pu être accueillis et placés pour adoption par la Toronto Humane Society.

Il s’agit de la neuvième clinique mise en place par Humane Society International/Canada et Chiots Nordiques, un organisme bénévole dévoué à la gestion humaine des chiens errants dans les communautés éloignées du Québec. Les chiens transportés à Toronto étaient tous des chiens errants ou des chiens cédés par la communauté.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes fiers d’aider à apporter des soins urgents à ces animaux. Beaucoup d’entre eux sont des animaux errants vivants dans des communautés autochtones isolées, qui n’ont généralement pas accès à des services vétérinaires. Notre présence est donc essentielle. Nos cliniques de stérilisation gratuites ont un impact positif et durable. Elles aident d’une part les communautés à gérer efficacement la population de chiens errants, et empêchent d’autre part l’abattage de chiens et d’autres formes cruelles de contrôle de la population. »

Éric Coïa, président de Chiots Nordiques, a ajouté : « Nous étions ravis de retourner dans la communauté d’Obedjiwan,  il s’agit de notre 15e clinique de stérilisation. C’est grâce au soutien de Humane Society International/Canada que cette clinique a pu voir le jour et que nous avons pu vacciner, stériliser et vermifuger plus de 120 chiens. »

La stérilisation de masse est une méthode efficace et humaine pour contrôler la surpopulation canine dans ces communautés, qui n’ont pas les ressources pour y remédier efficacement. Ces cliniques aident non seulement les animaux dans le besoin; elles aident également les communautés en réduisant l’incidence de blessures liées aux morsures de chiens et de maladies zoonotiques. Le bien-être des animaux peut également être menacé, faute de services vétérinaires suffisants : de nombreuses maladies ou blessures ne sont pas soignées.

En l’espace de quatre jours, les deux organismes ont accueilli 141 animaux, en ont vacciné 126 et ont stérilisé 99 chiens. Depuis l’établissement de leur partenariat en 2013, Chiots Nordiques et HSI/Canada ont accueilli plus de 1000 animaux dans leurs cliniques.

Cliquez ici pour télécharger les photos de la clinique d’Obedjiwan en haute résolution. Pour les demandes d’entrevue ou d’informations, utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique ci-dessous.

Media Contact: Christopher Paré, HSI/Canada: 514.395.2914; cpare@hsi.org

La décision du juge va à l’encontre du bon sens et de la science

Humane Society International


  • Il n’existe aucune preuve du fait que les lois qui ciblent certaines races réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes. Phillip Marshall for The HSUS

Humane Society International/Canada est profondément attristée et déçue de la décision d’un juge de rétablir le règlement discriminatoire et controversé sur les chiens après que la Ville de Montréal a fait appel de la décision de suspension, aux frais des contribuables.

En vertu du règlement, les chiens de type pitbull sont interdits et les propriétaires de ce type de chiens devront posséder un permis spécial en attendant la vérification de leurs antécédents criminels. Ils devront museler leurs chiens en public et les tenir constamment avec une laisse d’une longueur de quatre pieds. Beaucoup d’animaux se trouvant dans des refuges pourraient mourir à cause de ce règlement discriminatoire. Bien que le règlement visant les chiens de type pitbull soit désormais en vigueur après le succès de l’appel demandé à la suite de la décision de suspension, la Cour supérieure du Québec mène actuellement une analyse approfondie sur la validité du règlement. La décision finale sera rendue dans les mois à venir et pourra se traduire par le rejet ou la révision du règlement. Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré :

« Même si nous sommes déçus de la décision de rétablir ce règlement discriminatoire, nous espérons que le procès en cours l’annulera définitivement. Nos représentants élus se servent de propos alarmistes et de l’hystérie pour s’attaquer à des animaux inoffensifs. D’un point de vue scientifique, la législation visant les races particulières ne rend en aucun cas les communautés plus sécuritaires, elle porte seulement préjudice aux chiens et aux personnes. C’est pour cette raison que la LSR a été interdite dans 20 États américains et a été révoquée par des centaines de municipalités. »

Les faits :

  • Il n’existe aucune preuve du fait que les lois qui ciblent certaines races réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes, et aucune juridiction n’a été en mesure de prouver que ce genre de loi avait amélioré la sécurité publique. Après plus de 10 ans de LSR en vigueur en Ontario, le taux de morsures de chien n’a jamais été aussi élevé. Ces lois coûtent cher, ne peuvent pas être appliquées de façon efficace, et causent des souffrances inutiles aux familles, aux chiens et à des communautés entières.
  • Aux États-Unis, 20 États ont interdit la législation visant certaines races de chiens, car elle n’est pas fondée scientifiquement, elle est très coûteuse à appliquer et elle porte préjudice aux chiens comme aux personnes.
  • Parce qu’il est impossible d’identifier clairement un chien de type pitbull, ce règlement montréalais signifie que tous les gros chiens risquent d’être saisis et euthanasiés, à la discrétion des agents chargés de faire appliquer cette loi. Ce règlement interdit tous les Staffordshire-bull-terrier, les American Pit Bull Terrier, les American Staffordshire terriers, tout chien croisé avec l’une de ces races, ou tout chien présentant des caractéristiques propres à l’une de ces races. Cependant, la ville n’est toujours pas en mesure d’expliquer aux citoyens comment savoir si leur chien présente des “caractéristiques morpholigiques” similaires aux chiens de type pitbull ni comment contester l’appartenance de leur chien à cette race en cas de désaccord.
  • Le chien impliqué dans la mort d’une femme à Montréal cette année était enregistré en tant que boxer. De plus, le chien s’était montré agressif à au moins deux autres occasions, mais la ville n’avait pris aucune mesure en vertu du règlement alors en vigueur.
  • La meilleure façon d’empêcher les morsures de chien est de mettre en place une approche proactive dans tous les secteurs de la communauté. L’Association canadienne des médecins vétérinaires et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec se sont clairement prononcés contre une législation visant certaines races.
  • Les experts ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. Il existe des facteurs qui sont scientifiquement liés aux agressions chez les chiens. Parmi eux, on relève la négligence, la maltraitance et l’absence de stérilisation. Une législation efficace pour la sécurité publique devrait donc se concentrer sur ces facteurs plutôt que sur des interdictions de races cruelles et inutiles.
  • Les experts ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. Il existe des facteurs qui contribuent aux morsures de chiens, notamment le manque de socialisation, de dressage, l’encouragement à l’agression, la négligence et la maltraitance, pour n’en citer que quelques-uns. Une législation efficace pour la sécurité publique devrait inculquer le bon sens aux propriétaires de chien, au lieu de se concentrer sur une interdiction inutile et cruelle de races de chiens.
  • Au cours des trente dernières années, six personnes ont été tuées par des chiens au Québec. Dans les huit chiens impliqués dans ces attaques fatales, sept étaient de type husky, et la race du chien impliqué dans l’attaque d’une Montréalaise en 2016 n’a pas pu être identifiée avec certitude. Il semblerait que les législations visant une race précise ciblent rarement d’autres races que le type pitbull.
  • La SPCA de Montréal estime que, rien que dans leur refuge, entre 300 et 700 chiens sans problème de santé ou de comportement auraient été ciblés par cette législation si elle avait été en vigueur en 2016.
  • Le Québec rédige actuellement un projet de loi visant à répondre aux problèmes que représentent les chiens dangereux. HSI/Canada poursuit son travail pour empêcher le Québec de reproduire l’erreur commise à Montréal. Vous pouvez aider HSI/Canada à mettre un terme à la LSR au Québec en vous rendant sur hsicanada.ca/lsr

Vous vivez au Québec? Agissez afin d’interdire les lois qui visent les races particulières.

Pour les demandes d’entrevue, veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias indiquée ci-dessous. Faites un don maintenant.

Contact média : Christopher Paré—bureau: 514 395-2914 / cell: 438 402-0643, courriel: cpare@hsi.org

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