Humane Society International


Cathy Smith

BRUXELLES—Aujourd’hui, le Parlement belge a fait un pas important contre l’importation et le commerce de trophées d’animaux, en adoptant à l’unanimité une résolution demandant au gouvernement de mettre immédiatement fin à l’autorisation des permis d’importation de trophées de certaines espèces menacées et en voie de disparition. Parmi ces espèces figurent le rhinocéros, l’hippopotame, l’éléphant d’Afrique, le lion, l’ours polaire et le mouton argali, qui figurent à l’annexe A du règlement de l’UE sur le commerce des plantes et des animaux.  La résolution inclut également certaines espèces animales figurant à l’annexe B de ce même règlement.

Cette mesure fait suite à des démarches similaires en France et aux Pays-Bas. Le 8 mars, le député Kris Verduyckt (Vooruit, parti socialiste flamand) a présenté à la Commission de l’énergie, de l’environnement et du climat une résolution visant à interdire les importations de trophées de chasse, qui a été suivie d’un vote. La Commission a voté presque unanimement en faveur de la résolution, seul le parti nationaliste d’extrême droite flamand s’est abstenu.

La résolution fait écho à l’importance que le public belge accorde au bien-être animal. La Belgique affiche l’un des taux d’opposition à la chasse au trophée les plus élevés dans l’Union Européenne. Selon les résultats d’une enquête réalisée par Ipsos à la demande de Humane Society International/Europe, 91 % des Belges sont opposés à la chasse au trophée et 88 % soutiennent l’interdiction d’importer tout type de trophée de chasse.

Kris Verduyckt, Melissa Depraetere (Vooruit, parti socialiste flamand) et Mélissa Hanus (PS, parti socialiste francophone), qui avaient soumis en 2020 une proposition législative visant à interdire les importations de trophées de chasse se réjouissent que leurs efforts portent leurs fruits. Verduyckt déclare: « Concrètement, cela signifie que sur la base de cette décision, la ministre Zakia Khattabi [ministre du Climat, de l’Environnement, du Développement durable et du Green Deal de Belgique] pourra arrêter de délivrer des licences d’importation. Ses collègues de parti ont déjà déclaré en Commission de l’énergie, du climat et de l’environnement que cela se produira bientôt. J’espère que d’autres pays suivront cet exemple et qu’une interdiction totale sera bientôt en place au niveau européen.»

Humane Society International/Europe félicite le Parlement fédéral belge pour ses efforts visant à protéger la biodiversité et les espèces menacées et en voie de disparition. Ruud Tombrock, directeur exécutif de HSI/Europe, explique: « La chasse au trophée n’a pas sa place dans la société moderne. Avec cette décision du Parlement belge, nous avons fait un pas de plus vers l’interdiction d’une chasse inutile et cruelle qui vise des espèces en voie d’extinction dont le sort ne devrait pas d’être tuées pour un trophée. Nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé aux efforts déployés, et tout particulièrement le parrain de cette proposition, le député Kris Verduyckt. »

La Belgique n’est pas le premier pays de l’UE à prendre des mesures pour mettre fin aux importations de trophées d’animaux en voie de disparition. La France a interdit les importations de trophées de lions, les Pays-Bas ont interdit les importations de trophées de chasse de plus de 200 espèces et les députés finlandais ont présenté une motion pour élaborer une proposition de loi visant à interdire les importations de trophées de chasse. Le gouvernement au Royaume-Uni a déclaré qu’il avait l’intention d’introduire l’interdiction la plus sévère jamais imposée à l’importation de trophées de chasse. Début mars, en Italie une proposition législative visant à interdire l’importation et l’exportation de trophées de chasse de toutes les espèces protégées par la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction) a été déposée à la Chambre des députés.

L’Union européenne est la deuxième plus grande importatrice mondiale de trophées de chasse après les États-Unis. De 2014 à 2018, l’UE a importé près de 15 000 trophées de chasse – huit par jour – de 73 espèces protégées au niveau international. Au cours de ces cinq années, le nombre de trophées entrant dans l’UE a augmenté de 40 %. La Belgique est aussi impliquée, elle a importé 308 trophées de chasse de 37 espèces de mammifères inscrites à la CITES, parmi lesquels des lions et des éléphants d’Afrique, des guépards, des zèbres, des ours bruns et des ours polaires.

En 2019 et 2020, malgré les changements colossaux que la COVID-19 a eu sur la vie de tout un chacun, les chasseurs de trophées belges ont tout de même réussi à voyager et à importer plus de 100 trophées d’espèces inscrites à la CITES.

Trouvez des images en complément de ce communiqué de presse.

FIN

Contact presse: Adeline Fischer, communications manager Europe, afischer@hsi.org ; +49 17631063219

Notes

Les espèces couvertes par le règlement 338/97 sont le rhinocéros blanc austral (Ceratotherium simum), l’hippopotame commun (Hippopotamus amphibius), l’éléphant des savanes africaines (Loxodonta africana), le lion d’Afrique (Panthera leo), l’argali (Ovis ammon) et l’ours polaire (Ursus maritimus).

La proposition pour 2020 était référencée comme suit : DOC 55 1608/001.

L’organisme met en garde contre l'aggravation de la crise du bien-être animal parallèlement à la tragédie humanitaire

Humane Society International


Charlotte Bröcker

BRUXELLES—L’organisation de protection des animaux Humane Society International, avec un généreux don de Mars, Incorporated, aide les réfugiés ukrainiens à fuir le conflit avec leurs animaux de compagnie bien-aimés en fournissant un financement d’urgence et des fournitures telles que de la nourriture pour animaux, des couvertures ainsi que des soins vétérinaires. L’organisme de bienfaisance rapporte que les réfugiés qui accèdent à leurs services de soutien pour animaux de compagnie parlent de leur soulagement de pouvoir sauver leurs compagnons animaux qui sont un énorme réconfort dans ces circonstances extrêmement stressantes, en particulier pour les enfants traumatisés. Alors que HSI et les groupes locaux avec lesquels l’organisme travaille offrent une bouée de sauvetage aux animaux victimes qui parviennent à se mettre en sécurité, l’organisation met en garde contre une aggravation de la crise du bien-être animal à venir en Ukraine, car l’aide aux personnes et aux animaux risque de devenir plus problématique.

En Allemagne, HSI travaille avec le groupe de protection des animaux Berliner Tiertafel dans un poste de secours à Berlin, pour fournir des paniers de produits pour des soins de base et des soins vétérinaires aux réfugiés arrivant avec des animaux. Certains des animaux de compagnie ont de graves problèmes médicaux comme l’épilepsie pour lesquels des médicaments ont été fournis.

La directrice de HSI en Allemagne, Sylvie Kremerskothen Gleason, qui s’est rendue à Berlin pour distribuer des fournitures pour animaux de compagnie aux réfugiés, a déclaré : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie est bien sûr une crise humanitaire dévastatrice, mais les chiens, les chats et les autres animaux bien-aimés de ceux qui fuient l’Ukraine font partie intégrante de cette histoire de réfugié. Laisser des animaux de compagnie mourir de faim ou être blessés dans le conflit est naturellement pour plusieurs une décision impossible, et nous avons entendu des réfugiés que nous aidons à Berlin dire que la compagnie fidèle de leurs animaux de compagnie les a soutenus, eux et leurs familles, dans ce difficile voyage vers la sécurité. Pour les enfants en particulier, leurs animaux de compagnie sont une énorme source de réconfort pour les aider à faire face au traumatisme de la guerre. Ces réfugiés sont effrayés et épuisés, alors pouvoir les aider à s’occuper de leurs animaux de compagnie signifie qu’ils ont une chose de moins à s’inquiéter au moment où ils ont le plus besoin d’aide. »

L’un des réfugiés aidés par HSI et Berliner Tiertafel en Allemagne est Marianna, qui a fui Kiev avec ses deux enfants âgés de six et 12 ans, sa mère et leurs deux chiens Erik et Liza le husky. Liza souffre d’épilepsie et a eu une crise lors de l’évasion traumatique, mais a maintenant reçu des soins vétérinaires grâce à HSI.

Une autre réfugiée, Karyna, est également venue vers HSI et Berliner Tiertafel pour obtenir de l’aide à Berlin. Son chat, Bonifacio, résidait chez elle en famille d’accueil pour un refuge local à Kiev lorsque la guerre a commencé et elle ne voulait pas le laisser derrière elle. Karyna dit qu’il reste environ 60 autres chats au refuge. Bonifacio a plusieurs blessures préexistantes, dont un traumatisme de la hanche et une lésion cérébrale. Karyna est soulagée que son chat reçoive maintenant les soins vétérinaires dont il a besoin.

Les équipes de HSI à Berlin et à Trieste en Italie ont également emballé des centaines de kilos de nourriture et de fournitures pour animaux de compagnie pour faire le voyage jusqu’à la frontière ukrainienne pour venir en aide aux refuges et aux familles qui ont du mal à continuer. En Ukraine, HSI s’est également associée à l’organisation animale UAnimals basée à Kiev pour leur fournir les fonds dont ils ont besoin pour aider aux sauvetages, les cliniques vétérinaires et même les zoos qui s’occupent de centaines d’animaux.

Le directeur général de HSI/Europe, Ruud Tombrock, a déclaré : « Nous sommes profondément préoccupés par les personnes et les animaux en Ukraine pour qui la menace de blessure ou de mort due aux combats est aggravée par le défi croissant de trouver de la nourriture et des fournitures en toute sécurité. Notre premier envoi de fonds et de fournitures d’urgence viendra en aide à de nombreux refuges, des groupes de sauvetages et des familles qui éprouvent des difficultés. Mais plus ce conflit dure longtemps, plus il peut devenir difficile. Un nombre important de chiens errent maintenant dans les rues et cherchent refuge dans des bâtiments abandonnés ou bombardés parce que les refuges pour animaux ont été endommagés. Il y aura également des animaux dans les fermes et dans les zoos pour lesquels l’évacuation n’est tout simplement pas possible. Ainsi, parallèlement à la tragédie humaine de cette invasion, nous sommes confrontés à la possibilité d’une aggravation de la crise du bien-être animal. »

Vous pouvez aider en faisant un don à HSI pour son aide d’urgence en Ukraine et pour d’autres efforts visant à sauver des vies.

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Contacts média:

Les refuges d’urgence de Humane Society International/Canada en Ontario et au Québec assureront les soins d’urgence et la réadaptation de ces chiens

Humane Society International


Jean Chung/HSI

TORONTO — Alors que le gouvernement sud-coréen envisage d’interdire le commerce de la viande canine, plus de 100 chiens ayant eu la chance d’être sauvés l’année dernière des élevages du pays arriveront au Canada pour poursuivre leur quête d’un foyer stable.

De nombreux chiens ont été sauvés d’une ferme canine située sur l’île de Jindo par Humane Society International, en partenariat avec le groupe local LIFE. Ils ont été retrouvés confinés dans de minuscules cages grillagées et délabrées, vivant dans d’atroces conditions. Nombre d’entre eux étaient forcés d’assister au massacre brutal de leurs compagnons de cage. Les conditions de cet élevage étaient si mauvaises que des voisins se sont plaints d’entendre les cris de terreur des chiens. À la suite de ces plaintes, les autorités locales ont ordonné la fermeture de l’infrastructure pour avoir enfreint la loi sur la protection des animaux. En novembre de l’année dernière, pour donner suite à une suggestion du président Moon Jae-in, le gouvernement sud-coréen a mis sur pied un groupe de travail pour plancher sur une éventuelle interdiction de l’élevage canin à des fins de consommation.

Tous les chiens qui arriveront au Canada avec Humane Society International/Canada ont été élevés à des fins de consommation humaine. La plupart sont des Jindos, la race canine nationale de la Corée du Sud. En raison des restrictions en matière de vol, ils n’ont pas pu quitter la Corée du Sud au moment du sauvetage et ont donc été pris en charge sur place par un refuge partenaire de HSI. Désormais en mesure de voler, les chiens sauvés sur l’île de Jindo, ainsi que les autres chiens sauvés de l’élevage par HSI arriveront en Ontario au cours des dix prochains jours afin de recevoir des soins médicaux et un suivi comportemental indispensables dans le refuge temporaire de HSI/Canada à Cambridge. Bien que de nombreux chiens feront ensuite l’objet d’un transfert vers un autre refuge aux États-Unis, où ils pourront commencer leur nouvelle vie, environ 40 chiens seront transférés dans les installations de HSI/Canada à Montréal, où ils commenceront leur quête d’une famille adoptive afin de tirer véritablement un trait sur leur passé traumatique.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes ravis de pouvoir aider à nouveau nos collègues sud-coréens à mettre fin au cruel commerce de la viande canine en accueillant dans nos refuges d’urgence ces chiens qui ont été sauvés d’atroces élevages de viande canine. HSI/Canada fournira des soins vétérinaires et un suivi comportemental à ces chiens et ensuite, des organisations partenaires chercheront des familles adoptives aimantes à environ 40 d’entre eux, tandis que les autres chiens seront transférés aux États-Unis pour y être soignés par nos collègues. Ces chiens ont enduré d’immenses souffrances, et notre équipe est ravie de pouvoir les mettre en sécurité et les aider à se remettre de leur traumatisme, physiquement et psychologiquement. »

Dans l’élevage situé sur l’île de Jindo, les membres de HSI/Corée ont été horrifiés de découvrir un grand nombre de colliers dans la zone centrale de mise à mort. C’est là que d’innombrables chiens ont été tués par électrocution et découpés pour récupérer leur viande, sous le regard terrifié de leurs compagnons de cage. Humane Society International/Corée, qui a déjà fait fermer 17 autres élevages de viande canine dans le pays et sauvé presque 2 500 chiens, fait campagne pour que la Corée du Sud adopte une législation visant à mettre fin au commerce de viande canine.

Parmi les chiens qui se mettront bientôt en route pour le Canada se trouve la gentille Kaya, dont la cage dans l’élevage sur l’île de Jindo était située tout près de la zone d’abattage. Malgré les scènes traumatisantes dont elle a dû être témoin, lorsqu’elle a été sauvée, Kaya était avide d’affection humaine et elle adore être choyée. La queue de Kaya n’arrête pas de remuer, elle est toujours aussi contente de voir du monde. Le gentil Moose, au caractère ultra calme et au net penchant pour les gâteries, s’envole lui aussi vers le Canada, tout comme Max, un chien énergique qui a probablement été abandonné par ses précédents compagnons humains, Sony, qui était déprimé et émacié lors du sauvetage, mais qui reprend à présent du poil de la bête, et bien d’autres Jindo au caractère docile tels que Lucie-loo et Jenny-joo.

Alors que ces chiens commencent une nouvelle vie, l’équipe de HSI à Séoul continuera de faire campagne pour mettre fin au secteur lié au commerce de la viande de chien et se réjouit de pouvoir aider le groupe de travail du gouvernement dans ses délibérations. Depuis 2015, le programme Models for Change de HSI a permis à l’ONG de travailler en coopération avec de nombreux éleveurs de chiens désireux de quitter ce secteur controversé et moribond en les aidant à assurer leur transition vers des métiers plus rentables et plus humains. Les sondages d’opinion réalisés en Corée du Sud montrent que la majorité de la population (84 %) ne consomme pas de viande de chien ou est prête à ne plus en consommer, et que l’opinion publique est de plus en plus favorable à une interdiction de ce commerce (près de 60 % de la population). Malgré ces chiffres encourageants, on estime qu’aujourd’hui encore, 1 à 2 millions de chiens sont élevés dans des milliers de fermes en Corée du Sud.

Nara Kim, responsable de la campagne de HSI/Corée contre le commerce de la viande canine, a déclaré : « J’espère vraiment que, pour les chiens qui s’envolent vers le Canada, le commerce de la viande canine ne sera bientôt plus qu’un lointain souvenir. Ils ont vu ce qu’il y avait de pire en l’humanité, mais ils auront à présent la chance de connaître l’amour et la compassion. Ici, en Corée du Sud, nous arrivons à un véritable tournant, car le gouvernement envisage sérieusement de mettre fin à ces pratiques cruelles. Les nombreuses années d’expérience qu’a à offrir le programme novateur de fermeture d’élevages canins de HSI nous permettront, espérons-le, de nous rapprocher d’un avenir où les élevages canins n’existent plus et où tous les chiens peuvent vivre heureux.

La fermeture des élevages organisée par HSI a eu lieu dans le respect des restrictions en matière de santé et de sécurité liées à la COVID-19. Un vétérinaire teste la présence du virus H3N2 (ou « grippe canine ») chez les chiens, au moment où ceux-ci sont vaccinés contre la rage, la maladie de Carré, l’hépatite, le parvovirus, les para-influenzas et la leptospirose. Les chiens sont mis en quarantaine et certifiés exempts de maladie avant leur transport vers l’étranger, conformément aux exigences internationales en matière d’exportation et d’importation.

Cliquez ici pour télécharger les photos et la vidéo du sauvetage :

https://newsroom.humanesociety.org/fetcher/index.php?searchMerlin=1&searchBrightcove=1&submitted=1&mw=d&q=SKDogMeatRescue0821

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Contact pour les médias : Ewa Demianowicz — cellulaire : 514-575-3499, courriel : edemianowicz@hsi.org

Humane Society International/Canada est un acteur de premier plan dans la protection des animaux grâce à ses programmes actifs pour les animaux de compagnie, la protection de la faune et de son habitat naturel, la préservation des mammifères marins, le bien-être des animaux de ferme et des animaux cobayes. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International, qui, en collaboration avec ses groupes partenaires, forme l’un des plus importants organismes de protection des animaux au monde. Célébrer les animaux et confronter la cruauté autour du monde. Pour plus de renseignements : hsicanada.ca.

Des dizaines de milliers de Canadiens et parties prenantes internationales inquiets ont participé à une consultation publique sur l’interdiction potentielle du commerce d’ivoire.

Humane Society International


Elephant and calf
Getty Images/istockphoto

MONTRÉAL—Alors que la consultation publique du gouvernement canadien sur le commerce d’ivoire d’éléphant tire à sa fin, Humane Society International/Canada, Elephanatics et plus de 40 autres organisations non gouvernementales canadiennes et internationales, représentant toutes réunies des dizaines de millions de partisans à l’échelle mondiale, ont signé une lettre ouverte demandant au gouvernement canadien d’intervenir de toute urgence pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant.

Environnement et Changement climatique Canada a instauré une consultation publique le 23 juillet 2021 afin de recueillir les commentaires sur les mesures proposées pour restreindre ou mettre fin au commerce de l’ivoire. Pendant la période de consultation de 60 jours, les Canadiens et d’autres personnes du monde entier ont exprimé leur soutien envers l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant.

Kelly Butler, responsable de la campagne pour la protection des espèces sauvages chez HSI/Canada, a déclaré :

« Les Canadiens se sont clairement prononcés, le commerce de l’ivoire d’éléphant n’a pas sa place au Canada. Nous demandons alors maintenant au gouvernement canadien fraîchement élu d’écouter le nombre considérable de Canadiens et de parties prenantes mondiales en faveur d’une interdiction ferme du commerce de l’ivoire d’éléphant, et d’instaurer ces mesures de toute urgence. Les éléphants ne pourront pas attendre quatre ans jusqu’à la prochaine élection. »

Tessa Vanderkop, vice-présidente d’Elephanatics, a déclaré :

« Au cours du siècle dernier, la population d’éléphants d’Afrique a connu une chute draconienne de 96 %. Ils pourraient disparaître complètement au cours des prochaines décennies sans intervention de la communauté mondiale. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) des Nations unies et les principales organisations de protection de la nature, notamment la Coalition pour l’éléphant d’Afrique, ont demandé aux pays de fermer leurs marchés intérieurs légaux d’ivoire d’éléphant afin de restreindre le braconnage et de sauver les éléphants d’Afrique de l’extinction. Les experts internationaux s’entendent tous pour dire qu’il est plus que temps de fermer le marché d’ivoire au Canada. »

La lettre initiée par l’ONG demande au gouvernement canadien d’instaurer les mesures strictes proposées lors de la consultation, notamment l’interdiction d’importer de l’ivoire d’éléphant à des fins commerciales ou en tant que trophées de chasse. La lettre a été signée par :

African Conservation Foundation, Animal Defenders International, Animal Justice, Animals Asia Foundation, SPCA de la Colombie-Britannique, Big Life Foundation Canada, Born Free Foundation, Bring The Elephant Home, Canopée, CATCA Environmental and Wildlife Society (CEWS), Earth League International (ELI), Elephanatics, Elephant Listening Project, Elephant Reintegration Trust, Family and Animal Wellness Inc, Fondation Franz Weber, For the Love of Wildlife Ltd, Frank Lloyd Wright Foundation, Global March for Elephants and Rhinos, Humane Canada™, IFAW Canada, Insure Our Future, International Animal Rescue, Mara Elephant Project, Member of this planet, National Council of Societies for the Prevention of Cruelty to Animals. Le fondateur de New Zealanders for Endangered Wildlife, No Whales In Captivity, NRDC, Nsefu Wildlife Conservation Foundation, NSPCA, Pan African Sanctuary Alliance, Performing Animal Welfare Society (PAWS), Pro Wildlife, Rhino & Elephant Defenders (RED), Save Elephant Foundation, SEEJ-AFRICA (Saving Elephants through Education and Justice), Shark Research Institute, Sheldrick Wildlife Trust, Species Survival Network, Standfast Developments Ltd, The Elephant Sanctuary au Tennessee, Two Million Tusks, WildlifeDirect, Protection mondiale des animaux Canada, Protection mondiale des animaux, World Elephant Day et Zoocheck Inc.

Faits saillants :

  • Chaque année, un nombre fulgurant d’éléphants d’Afrique, soit 35 000, tombent aux mains de braconniers.
  • En mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en déclarant que l’éléphant de forêt d’Afrique est désormais en danger critique d’extinction et que l’éléphant de savane d’Afrique est en danger.
  • Les partenaires commerciaux principaux du Canada, notamment les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leur marché d’ivoire d’éléphant pour pallier le déclin des populations d’éléphants.
  • En plus du commerce d’ivoire, le Canada autorise l’importation de défenses et autres parties d’éléphants comme trophées de chasse. Entre 2010 et 2018, environ 300 défenses—arrachées à 150 éléphants—sont entrées légalement au Canada.
  • Les saisies fréquentes d’ivoire d’éléphant par le gouvernement canadien sont la preuve irréfutable que le commerce illégal d’ivoire règne au sein du pays. Elles permettent de saisir une partie du commerce illégal d’ivoire, mais il est présumé que les interceptions aux douanes ne représenteraient que 10 % de l’ensemble du commerce illégal.
  • En juin, une lettre ouverte invitant le gouvernement canadien à intervenir pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant a été signée par des Canadiens de renom, notamment David Suzuki, Robert Bateman et Bryan Adams.
  • Selon un sondage d’Insights West de 2020, 94 % des Canadiens soutiennent l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant. Une pétition d’intérêt public demandant l’interdiction du commerce de l’ivoire au Canada a recueilli plus de 600 000 signatures.

Contact: Michael Bernard: 613 371-5170; mbernard@hsi.org.

Les Canadiens sont invités à défendre les éléphants à l’occasion d’une consultation publique

Humane Society International


Close up of a wild African elephant
Vanessa Mignon Wild African Elephant

MONTRÉAL—Dix-sept artistes et scientifiques canadiens de renom ont signé une lettre ouverte invitant le gouvernement canadien à intervenir de toute urgence pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant. Au cours du siècle dernier, le nombre d’éléphants d’Afrique, qui figurent sur la liste des espèces en danger critique d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature, a chuté de 96 %. Des scientifiques de haut niveau nous avisent que les éléphants pourraient disparaître complètement au cours des prochaines décennies si la communauté mondiale n’intervient pas pour dissuader les braconniers.

Le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique le 23 juillet 2021 afin de recueillir les commentaires sur les mesures proposées pour restreindre ou mettre fin au commerce de l’ivoire.

Robert Bateman, artiste et protecteur de l’environnement canadien reconnu, a déclaré : « La survie des éléphants d’Afrique dépend des actions de la communauté mondiale et de pays progressistes comme le Canada, qui ont le devoir d’intervenir en conséquence. Je joins ma voix à celles d’un grand nombre de Canadiens pour demander au gouvernement canadien d’agir dès maintenant en interdisant le commerce de l’ivoire d’éléphant. Je félicite le gouvernement pour son effort de consultation publique et j’encourage tous les Canadiens inquiets à prendre part à cette tribune extrêmement importante. »

Michael Bernard, le directeur adjoint de Humane Society International/Canada a déclaré : « Le Canada se trouve à un tournant décisif : les mesures prises maintenant pour protéger les éléphants d’Afrique marqueront les esprits des générations à venir. Pour tenir sa promesse de protéger la biodiversité mondiale et mettre fin aux extinctions causées par l’homme, le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique importante. Nous invitons vivement tous les Canadiens à participer et à affirmer que seule une interdiction formelle du commerce de l’ivoire d’éléphant peut réellement contribuer à mettre fin à ce génocide insensé des éléphants d’Afrique. »

Tessa Vanderkop, d’Elephanatics souligne que :  « Des dizaines de milliers d’éléphants se font tuer chaque année en Afrique pour combler la demande mondiale d’ivoire. La communauté mondiale prend des mesures et plus de 620 000 personnes ont signé une pétition exigeant que le gouvernement canadien interdise dans l’immédiat le commerce de l’ivoire d’éléphant. Nous encourageons tous les Canadiens à participer à la consultation pour se faire entendre au nom des éléphants d’Afrique. »

Les Canadiens et Canadiennes de renom qui ont signé cette lettre ouverte sommant le gouvernement à agir et à interdire le commerce de l’ivoire sont : Bif Naked, musicien; Bryan Adams, OC, musicien; Cristina Mittermeier, photographe et biologiste; Edward Burtynsky, photographe; Georges Laraque, commentateur sportif et athlète retraité; Dr Harvey Locke, protecteur de l’environnement; Jennifer Baichwal, cinéaste; John Bemrose, Victoria College, University of Toronto; Dr John England, OC, FRSC, professeur émérite, Sciences de la terre et de l’atmosphère; Dr Martin Sharpe, spécialiste des sciences de la Terre; Nicholas de Pencier, cinéaste; Paul Nicklen, photographe de presse et biologiste de la vie marine; Dr Peter Abrams, FRSC, professeur émérite, Écologie et biologie de l’évolution; Robert Bateman, CM, OBC, artiste; Shelton Dupreez, cinéaste; Tzeporah Berman, militant écologiste, ainsi que William Shatner, OC, acteur.

Vous trouverez plus d’informations sur la consultation et comment y participer ici.

Faits saillants :

  • Des études indiquent que 25 000 à 50 000 éléphants d’Afrique tombent aux mains des braconniers chaque année depuis les dernières décennies. Le nombre minimal estimé dépasse largement le taux de natalité chez les éléphants, mettant ainsi directement en jeu la survie de ces populations.
  • En mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en déclarant que l’éléphant de forêt d’Afrique est désormais en danger critique d’extinction et que l’éléphant de savane d’Afrique est en danger.
  • En 2016, les délégués de la 17e Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction ont adopté une résolution voulant que « toutes les Parties et les non-Parties sous la juridiction desquelles existe un marché intérieur légal d’ivoire contribuant au braconnage ou au commerce illégal, prennent toutes les mesures nécessaires, législatives, réglementaires et de lutte contre la fraude pour fermer, de toute urgence, ce marché intérieur au commerce de l’ivoire brut et travaillé. » Les saisies fréquentes d’ivoire d’éléphant par le gouvernement canadien sont la preuve irréfutable que le commerce illégal d’ivoire règne au sein du pays et ne représentent probablement qu’une infime partie du marché illégal.
  • La Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA), composée de 32 pays africains (dont 29 États de l’aire de répartition des éléphants) déclare que « tout approvisionnement en ivoire, y compris au sein de marchés nationaux par ailleurs légaux, augmente intrinsèquement le risque pour les populations d’éléphants et pour les communautés locales en raison de l’occasion qu’il offre de blanchir l’ivoire illégalement sous le couvert de la légalité. »
  • Les partenaires commerciaux principaux du Canada, notamment les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leur marché d’ivoire d’éléphant pour pallier le déclin des populations d’éléphants.
  • En plus du commerce d’ivoire, le Canada permet l’importation de défenses et parties du corps d’éléphants comme trophées de chasse. Entre 2010 et 2018, environ 300 défenses—arrachées à 150 éléphants—sont entrées légalement au Canada.
  • 94 % des Canadiens soutiennent l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant (Insights West, 2020) et une pétition contre le commerce de l’ivoire au Canada a recueilli plus de 600 000 signatures.

Contact: Michael Bernard: 613 371-5170; mbernard@hsi.org.

La France importe des centaines de trophées de chasse, issus de léopards, lions et d’éléphants d'Afrique

Humane Society International


Cathy Smith

PARIS—Un nouveau rapport, publié lors de la semaine marquant le sixième anniversaire du massacre de Cecil le lion au Zimbabwe par un chasseur de trophées américain, révèle que l’Union européenne est le deuxième importateur mondial de trophées de chasse après les États-Unis, la France étant le sixième plus gros importateur de l’UE. « La Chasse aux trophées en chiffres », publié par Humane Society International/Europe, montre que les pays de l’UE ont importé près de 15 000 trophées de chasse de 73 espèces protégées au niveau international entre 2014 et 2018, soit une moyenne de près de 3 000 trophées chaque année, notamment de lions d’Afrique, d’ éléphants d’Afrique et de rhinocéros noirs reconnus « en danger critique » d’extinction. Des zèbres, des guépards, des moutons d’Argali listés comme « quasi menacés » en Asie et des ours polaires classés comme « vulnérables » à l’extinction ont également été importés. L’Allemagne, l’Espagne et le Danemark à eux seuls représentent 52 % de tous les trophées de chasse importés par l’UE. Au cours de la période analysée de cinq ans, l’UE a importé des trophées de chasse issus de 889 lions d’Afrique, dont 229 étaient des lions sauvages comme Cecil. Au cours de l’année précédant l’interdiction de 2015 d’importer des trophées de lions d’Afrique, la France a importé 20 trophées de lions d’Afrique, dont 65 % provenaient de lions élevés et abattus en captivité en Afrique du Sud, une pratique quisemble désormais devoir être interdite.

Au cours de cette période de cinq ans, la France a importé 752 trophées de chasse de 36 espèces de mammifères inscrites à la CITES. La France est notamment le premier pays importateur dans l’UE de trophées de léopard d’Afrique, de guépard et de lynx d’Eurasie, représentant respectivement 25 %, 22 % et 25 % du total des importations européennes de ces espèces dans l’UE. La France est également le quatrième pays importateur de trophées d’ours bruns, principalement en provenance de Russie. La France est le seul pays de l’UE à avoir importé des trophées de chasse de narvals, et est l’un des rares pays de l’UE à avoir importé des trophées de rhinocéros noirs et d’addax, des espèces « en danger critique d’extinction ». Elle est aussi le troisième pays importateur de trophées d’éléphants d’Afrique, de loups gris, d’hippopotames et d’oryx cimeterre – une antilope africaine éteinte à l’état sauvage et élevée uniquement en captivité.

Bien que les journalistes aient tendance à se concentrer sur les incidents très médiatisés de la chasse aux trophées aux États-Unis, comme le meurtre de Cecil par le dentiste Walter Palmer ou le selfie de la girafe tuée par Rebecca Francis, le rapport de HSI montre que le rôle des chasseurs de trophées européens est souvent négligé. Les Européens se rendent régulièrement dans des pays étrangers pour tuer des espèces emblématiques, et rapportent les parties du corps de l’animal pour les exposer chez eux.

L’analyse exhaustive par HSI des données commerciales de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) montre qu’une moyenne de 2 982 trophées sont importés dans l’UE chaque année, soit plus de huit trophées par jour. Le nombre d’importations de trophées n’a cessé d’augmenter avec une accélération de près de 40 % entre 2014 et 2018, et ce malgré des sondages d’opinion qui révèlent que la grande majorité des citoyens de l’UE (plus de 80 %) s’oppose à la chasse aux trophées et veut mettre fin aux importations de trophées dans l’UE. En 2017, l’Ifop a réalisé un sondage pour le compte de la Fondation Brigitte Bardot révélant que 89 % des citoyens français étaient favorables à l’interdiction de l’importation de trophées de chasse en France.

Les statistiques d’importation de trophées de chasses dans l’UE pour des animaux individuels (2014-2018), comprennent:

Espèces Importations dans l‘UE Importations en France
Zèbres de montagne de
Hartmann
3.119 5
Babouins chacma 1.751 3
Ours noirs américains 1.415 16
Ours bruns 1.056 83
Eléphants d’Afrique 952 121
Lions d‘Afrique 889 20
Léopard d’Afrique 839 210
Hippopotames 794 113
Guépards 297 67
Oryx cimeterres 210 26
Ours polaires 65 5
Lynx d‘Eurasie 16 4
Addax 6 1
Rhinocéros noirs 6 1
Narvals 2 2

L’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, l’Autriche, la Suède, la France, la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie sont les principaux États membres de l’UE qui importent des trophées de chasse, tandis que la Namibie, l’Afrique du Sud, le Canada, la Russie, l’Argentine, le Kirghizstan et les États-Unis représentent les principaux pays exportateurs de trophées de chasse vers l’UE. L’Espagne, la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne et la République tchèque sont les principaux importateurs de trophées de lions issus de la captivité.

Cassie Bodin, de Humane Society International/Europe, déclare : “Les chasseurs de trophées européens tuent pour le plaisir des milliers d’animaux sauvages dans le monde, y compris des espèces menacées ou en danger d’extinction, et la France est une destination importante pour ces trophées. Outre la cruauté de la chasse aux trophées, alors que le monde est confronté à une crise de la biodiversité, il est irresponsable de permettre aux riches élites de tirer sur des espèces menacées seulement par plaisir. Le fait de pouvoir abattre, empailler, empaqueter et faire expédier chez soi les parties du corps d’un animal pour les exposer est une motivation majeure pour ces chasseurs. Si davantage de pays de l’UE interdisaient les importations de trophées de chasse, cela contribuerait efficacement à mettre un terme au massacre. Nous demandons instamment à la France d’étendre son interdiction d’importation de trophées de lions d’Afrique à toutes les espèces abattues par plaisir à l’étranger et envoyées par avion en France dans le but qu’elles finissent comme un objet macabre de décoration.”

La chasse aux trophées n’a pas grand-chose à voir avec la conservation des espèces animales ou le soutien aux communautés locales. Les chasseurs de trophées paient d’énormes sommes d’argent pour tuer les animaux les plus forts et les plus impressionnants par simple esprit de satisfaction personnelle, pour pouvoir exhiber les animaux morts et se vanter de leur prétendu accomplissement. Ils inscrivent leurs exploits dans des registres tenus par des organisations de chasseurs de trophées comme le Safari Club International, qui attribue des points pour avoir tué les plus gros animaux. Des études montrent qu’en général, seuls 3 % de l’argent provenant de la chasse au trophée parviennent jusqu’aux communautés locales. L’éco-tourisme d’observation de la faune sauvage génère bien plus de revenus et d’emplois pour soutenir la conservation des espèces sauvages et les emplois locaux.

Cassie Bodin de HSI/Europe déclare : “Tuer les animaux les plus grands ou les plus forts, qui jouent un rôle écologique important en matière de diversité génétique et de résilience, met en péril la conservation des espèces, perturbe leurs structures sociales et affaiblit le patrimoine génétique des animaux sauvages déjà confrontés à une myriade de menaces. L’argument de la conservation est une imposture utilisée par des personnes qui savent qu’il est peu recommandable d’admettre qu’elles aiment tuer des animaux simplement pour le plaisir et pour prendre des selfies de mauvais goût. Compte tenu de l’importance de l’enjeu et de l’opposition de la grande majorité des citoyens européens face au massacre, il est temps que les États membres de l’UE interdisent les importations de trophées de chasse.”

De plus en plus de pays européens prennent des mesures, certes limitées, pour freiner les importations de trophées de chasse. Outre l’interdiction par la France sur les importations de trophées de lions en 2015, les Pays-Bas ont interdit les importations de trophées de plus de 200 espèces en 2016. En février 2021, le Premier ministre britannique a exprimé l’intention de son gouvernement de mettre fin à l’importation de trophées, et en mars de cette année, le parlement finlandais a présenté une motion proposant une interdiction sur l’importation de trophées. HSI/Europe estime que son rapport, révélant la mesure choquante de la participation des pays de l’UE dans l’industrie mondiale de la chasse aux trophées, devrait inspirer les États membres à introduire des interdictions complètes aussi rapidement que possible.

HSI/Europe invite ses sympathisants à rejoindre le mouvement visant à interdire l’importation dans l’UE de trophées de chasse d’espèces protégées au niveau international.

INVITATION AUX MÉDIAS

Le 30 juin, HSI/Europe organisera un webinaire intitulé “Chasse aux trophées : Outil de conservation, ou menace pour la faune sauvage ?” en collaboration avec MEPs for Wildlife et d’autres ONG. Le séminaire sera animé par Manuela Ripa, députée européenne (Verts/ALE, Allemagne), et comptera parmi ses invités Dr Audrey Delsink, biologiste spécialiste des éléphants à HSI Afrique, Dr Paula Kahumbu, PDG de WildlifeDirect, Lenin Tinashe Chisaira, avocat spécialiste de l’environnement, Jorge Rodriguez, de la DG Environnement, et Dr David Scallan, de la Fédération européenne des associations de chasseurs et trappeurs. Le webinaire posera la question de savoir si la chasse au trophée exerce une pression insoutenable sur les espèces menacées ou si, comme le prétendent ses défenseurs, elle contribue à leur conservation et bénéficie aux populations locales. Inscrivez-vous pour participer: https://www.eventbrite.co.uk/e/trophy-hunting-conservation-tool-or-a-threat-to-wildlife-tickets-155634080725

Vous pouvez trouver des images et vidéos en complément de ce communiqué de presse dans notre Newsroom.

Porte-parole de la France

Cassie Bodin, Legal consultant, HSI Europe #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting cbodin@hsi.org +33786325708

 

Contact – presse

Adeline Fischer, Communications Manager Europe – #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting afischer@hsi.org

+49 17631063219

Des dizaines de chiens secourus du commerce de viande canine sont en route pour le refuge d’urgence de HSI/Canada

Humane Society International


Jean Chung for HSI

SÉOUL—Des groupes de protection animale en Corée du Sud se sont associés à Humane Society International/Corée pour sauver 50 chiens de l’euthanasie dans une ferme de viande canine de la ville de Yongin, suite à la fermeture de l’établissement par les autorités. Les secouristes ont trouvé les chiens enfermés dans des cages en métal vides, sans eau ni nourriture digne de ce nom, les quatre éleveurs ayant quitté la propriété après avoir reçu une ordonnance de démolition de la part des représentants locaux. La ferme agissait en violation de la loi nationale sur la protection des animaux. Les organismes HSI/Corée, LIFE, KoreanK9Rescue et Yongin Animal Care Association sont intervenus en collaboration avec les autorités locales afin de sauver les chiens avant la démolition des structures. Ces chiens, ainsi que des dizaines d’autres secourus au cours d’opérations précédentes, sont actuellement pris en charge en Corée du Sud, mais seront bientôt envoyés au Canada et aux États-Unis pour subir un examen approfondi, recevoir des soins vétérinaires et être réhabilités avant d’être finalement adoptés.

Nara Kim, responsable de campagne pour HSI/Corée, a déclaré « Ces chiens avaient désespérément besoin de notre aide, sans quoi ils auraient été euthanasiés par les autorités, sans plan de sauvetage. Nous savions qu’il fallait agir vite si on voulait les sauver, et c’était impressionnant de voir HSI, LIFE, KK9K et YACA travailler de concert pour sortir ces chiens de là. Ces efforts montrent à quel point certains habitants de Corée du Sud ont à cœur de mettre un terme au commerce de viande canine. Les chiens étaient dans un état pitoyable : amaigris, apeurés et vivant dans des conditions effroyables. Nous avons aussi été choqués de voir la zone d’abattage sur le site, avec des appareils d’électrocution et des couteaux abandonnés. Je suis horrifiée à l’idée du nombre de chiens ayant perdu la vie ici. Plus vite nous mettrons fin au commerce de viande canine, plus vite ces scènes aussi désolantes de souffrance animale disparaîtront. »

Ewa Demianowicz, responsable de campagne séniore pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes heureux d’assister nos collègues en Corée du Sud dans leur lutte pour mettre fin au commerce cruel de la viande de chien, en accueillant les chiens secourus de ces horribles installations dans notre refuge d’urgence près de Montréal. HSI/Canada apportera des soins vétérinaires et un suivi comportemental à ces chiens avant de trouver à chacun une famille aimante. Ces chiens ont enduré d’immenses souffrances et notre équipe est ravie de les mettre en sécurité et de les aider à se remettre de leur traumatisme physique et psychologique. »

In-Seob Sim, le président de LIFE, s’est également exprimé : « Cela fait 30 ans que la loi sur la protection des animaux a été adoptée en Corée, mais il reste de nombreux animaux qui ne sont toujours pas protégés correctement. Les représentants du gouvernement devraient concevoir et mettre en place des politiques interdisant d’abattre les chiens à des fins d’alimentation. Nous ne devrions pas soumettre les générations futures de chiens à une telle souffrance. »

Hyun Yu Kim, le fondateur de KoreanK9Rescue, a déclaré : « Le fait que ces chiens se voient offrir la chance d’avoir une nouvelle vie au lieu d’être euthanasiés ou tués à l’abattoir constitue un grand pas en avant. Cependant, d’innombrables chiens élevés pour leur viande continuent à souffrir. Nous appelons le gouvernement à agir d’urgence en promulguant des lois visant à interdire le commerce de viande canine et à protéger les chiens comme ceux-ci. »

Miyeon Ki, membre de l’association Yongin Animal Care Association, a expliqué : « Cette mission de sauvetage de 50 chiens me bouleverse au plus haut point : ces chiens ont d’abord échappé à une fin cruelle à l’abattoir pour leur viande, puis à la menace de l’euthanasie, mais leur sort a radicalement changé et ils ont retrouvé une chance de vivre. Je pense que, pour réussir à sauver des vies dans toute situation difficile, la foi du groupe de sauvetage des animaux est un élément crucial. »

Yang-Jin Cho, qui travaille pour la division de la protection animale de la ville de Yongin, a déclaré : « Les représentants municipaux avaient de la peine pour ces chiens et espéraient que quelque chose puisse être fait pour leur donner une meilleure chance. Nous sommes ravis que ces groupes de sauvetage d’animaux aient été en mesure de sauver ces chiens et de leur offrir un avenir. »

Humane Society International/Corée, qui a déjà fait fermer 17 fermes de viande canine dans le pays, fait campagne pour que la Corée du Sud adopte une législation visant à mettre fin au commerce de viande canine. Un sondage d’opinion récemment commandité par HSI/Corée et réalisé par Nielsen révèle un soutien croissant envers l’interdiction du commerce de viande canine, avec près de 84 % de Sud-Coréens déclarant ne pas manger, ou ne pas vouloir manger, de viande de chien, et près de 60 % en faveur d’une interdiction légale de ce commerce. À ce jour, HSI/Canada a recueilli plus de 500 chiens provenant de ces fermetures de fermes de viande canine et leur a trouvé un nouveau foyer.

Sondage en ligne réalisé par Nielsen en août et en septembre 2020. Taille totale de l’échantillon : 1000 personnes, réparties dans six grandes villes de Corée du Sud (Busan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) pondéré et représentatif des adultes sud-coréens (18 ans et plus).

Téléchargez la vidéo et les photos des coulisses du sauvetage.

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Contact média: Ewa Demianowicz: 514-575-3499; edemianowicz@hsi.org

Le Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 a fourni plus de 75 000 kg de nourriture aux animaux de compagnie qui en avaient le plus besoin

Humane Society International


Brown rat
HSI/Canada

MONTRÉAL ET TORONTO – Tandis que la COVID-19 continue à avoir des conséquences directes sur la vie de la population, Humane Society International/Canada et Les Amis de HSI ont collaboré avec plus de 40 groupes communautaires, associations caritatives et fondations, notamment la fondation Eric S. Margolis Family Foundation, PetSmart Charities of Canada, l’Armée du Salut, Fred Victor, Toronto Community Housing, Chiots Nordiques et la fondation Emmanuelle Gattuso. L’objectif : apporter une aide d’urgence aux animaux domestiques du Canada par l’intermédiaire de notre innovant Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 lancé en avril. Ce programme fournit une assistance cruciale à celles et ceux qui ont grandement besoin d’aide pour s’occuper de leurs animaux en raison de la pandémie, non seulement à Montréal et à Toronto, mais aussi dans les communautés autochtones plus lointaines. Au cours des trois prochains mois, le soutien de la Croix-Rouge canadienne et du Gouvernement du Canada permettra à ce programme de s’étendre en Ontario.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Cette année a été difficile et a apporté son lot de défis, tant pour les humains que pour les animaux qui dépendent d’eux. Notre équipe de sauvetage des animaux a travaillé sans relâche pour venir en aide aux personnes qui ont du mal à pourvoir aux besoins de leurs animaux et qui n’ont personne d’autre vers qui se tourner pour obtenir de l’aide. Grâce à notre présence au sein des communautés et à nos rencontres avec des membres du personnel de soins animaliers de tous horizons, nous avons pu observer les conséquences dévastatrices de cette crise sur les gens et leurs animaux de compagnie. Les animaux occupent une place particulière dans la vie des gens, et nous sommes vraiment très reconnaissants de pouvoir contribuer à ce que les chiens et les chats restent au sein de leur foyer tout au long de la pandémie. »

À l’heure actuelle, le Programme de soutien aux animaux durant la crise de la COVID-19 mis en place par HSI/Canada et Les Amis de HSI est le seul programme d’urgence d’ampleur nationale dédié aux animaux. Voici ses réalisations à date :

  • Distribution de plus de 75 000 kg de nourriture pour animaux de compagnie à des personnes dans le besoin (à mobilité réduite, en quarantaine ou ayant perdu leur source de revenus) grâce à des banques de nourriture pour animaux mobiles et à plusieurs dizaines de sites de distribution centralisés dans les régions du Grand Toronto et du Grand Montréal. HSI/Canada a établi un partenariat avec des banques alimentaires et des organisations de services aux communautés comme l’Armée du Salut, Fred Victor, Mission Bon Accueil, Toronto Community Housing et d’autres groupes communautaires extraordinaires afin de distribuer ces ressources essentielles durant la pandémie.
  • En partenariat avec Chiots Nordiques, distribution de plus de 16 000 kg de nourriture pour animaux aux communautés autochtones touchées par la crise, qui sont encore plus isolées avec les confinements et les mises en quarantaine.
  • Hébergement d’urgence de dizaines d’animaux pour aider les refuges partenaires à faire face aux demandes croissantes et prise en charge des animaux de personnes hospitalisées.
  • Transport et accueil d’animaux nécessitant des soins vétérinaires urgents.

Nous encourageons les habitants de Toronto et du Grand Toronto touchés par la COVID-19 et ayant besoin d’une aide urgente pour s’occuper de leurs animaux de compagnie à nous contacter par courriel à : onresponse@hsicanada.ca.

Les habitants du Grand Montréal touchés par la pandémie et ayant des animaux de compagnie peuvent quant à eux contacter : qcresponse@hsicanada.ca.

Toronto: Elana Trainoff, Responsable communautaire du programme de la COVID-19, Toronto: etrainoff@hsi.org ou 647-285-3575.

Montréal: Ewa Demianowicz, Responsable de campagne séniore, HSI/Canada : edemianowicz@hsi.org ou 514-575-3499.

Il est indispensable que des mesures soient prises à l’échelle des provinces et du pays tout entier afin de supprimer progressivement ces élevages cruels et de protéger les Canadiens de potentielles flambées épidémiques dévastatrices.

Humane Society International


Mark Hicken, Alamy Stock photo

MONTRÉAL—À la suite de l’éclosion de COVID-19 parmi les employés et les animaux d’une ferme d’élevage de visons de la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, Humane Society International/Canada appelle une nouvelle fois le gouvernement fédéral et les provinces à mettre fin à cette industrie dans tout le pays. Un sondage a démontré que 78 % des Canadiens sont favorables à l’interdiction nationale de l’élevage d’animaux pour leur fourrure (Insights West, 2020). Pourtant, on note un contraste saisissant entre l’opinion canadienne et les décisions fédérales et provinciales : une analyse de CBC News réalisée en 2020 a révélé que plus de 100 millions de dollars de fonds ont été attribués à l’industrie de l’élevage de visons, et ce, depuis 2014 seulement.

À la ferme d’élevage de la vallée du Fraser, huit employés et au moins cinq visons ont contracté le virus SARS-CoV-2. Par ailleurs, il existe de nombreuses preuves d’importantes éclosions de COVID-19 (ainsi que des mutations inquiétantes du virus et des transmissions à l’être humain) dans les fermes d’élevage de vison d’autres pays grands producteurs de fourrure, notamment au Danemark. Ces flambées ont conduit à la décision d’abattre plus de 15 millions de visons dans des circonstances abominables, ainsi qu’à la mise en quarantaine de centaines de milliers de personnes. Il est clair que les millions de visons confinés dans les élevages intensifs canadiens sont hautement susceptibles de contracter et de transmettre le SARS-CoV-2, sans compter les risques de mutation du virus chez ces animaux. Cela pourrait entraîner des flambées épidémiques dans la population humaine et compromettre les avancées de la médecine.

Pour Kelly Butler, responsable de la campagne pour la protection des espèces sauvages chez HSI/Canada, « les fermes d’élevage industriel d’animaux à fourrure sont non seulement incapables de répondre au moindre besoin des animaux sauvages qu’elles enferment et tuent au nom de la mode, mais elles constituent également un terrain très favorable à la transmission et à la mutation de zoonoses, notamment la COVID-19. Il est aberrant de voir que le gouvernement fédéral et les provinces continuent d’autoriser et de subventionner cette industrie cruelle, et donc de mettre en danger la santé et la sécurité des Canadiens simplement pour satisfaire les fantaisies de l’industrie de la mode. »

Ces dernières années, de nombreuses enquêtes ont exposé les conditions de vie abjectes des animaux dans les fermes d’élevage industriel au Canada. Dans l’une d’elles, la conseillère scientifique en chef de la SPCA de la Colombie-Britannique détaille les observations qu’elle a pu faire dans l’une des fermes de la province en 2014. Elle y décrit « 70 000 visons enfermés dans des cages de la taille de deux boîtes à chaussures, entassés sur un sol recouvert d’un amas de leurs propres excréments. Nombre d’entre eux avaient une patte, des doigts ou une oreille en moins, et l’un des animaux, paralysé pour une raison inconnue, a dû être euthanasié sur place. »

Chaque année, près de deux millions d’animaux sont abattus dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure du Canada. Cette industrie est déjà interdite dans 12 pays, et est en cours d’interdiction ou d’élimination progressive dans de nombreux autres.

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Contact pour les médias : Michael Bernard, directeur adjoint, HSI/Canada. Cell. : 613 371-5170. Courriel : mbernard@hsi.org

Cinquante des chiens traumatisés recevront des soins spécialisés dans un refuge près de Montréal

Humane Society International


Ewa Demianowicz, HSI 

MONTRÉAL, QC (le 2 novembre 2020)—Au total, Humane Society International a sauvé 196 chiens provenant de fermes de viande canine et d’abattoirs de Corée du Sud. Au cours des dernières semaines, l’équipe de sauvetage animalier de HSI a dû se placer en isolement dans un lieu approuvé par le gouvernement à Séoul avant d’être autorisé à se diriger vers une ferme de viande canine à Haemi pour sauver 170 chiens, parmi lesquels des golden retrievers, un caniche, des jindos coréens, des mastiffs coréens, des poméraniens, des terriers et un labrador. Ces chiens, ainsi que 26 autres chiens qui avaient été sauvés de fermes de viande canine et d’opérations d’abattage par le passé, ont été transportés directement aux États-Unis.

Cinquante d’entre eux seront envoyés au refuge d’urgence de HSI/Canada et de Les Amis de HSI, situé en périphérie de Montréal, où ils recevront tout l’amour, les soins vétérinaires et les séances de thérapie de réadaptation dont ils ont besoin avant d’être placés dans leur nouveau foyer.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne séniore de HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir dans notre refuge d’urgence ces 50 survivants du commerce de viande canine en Corée du Sud. Là, ces chiens pourront enfin recevoir les soins spécialisés dont ils ont besoin pour se remettre du violent traumatisme qu’ils ont subi. Notre équipe d’experts s’occupera d’eux jour et nuit pour faire en sorte que chacun de ces chiens ait une seconde chance et trouve une famille pour la vie. »

Nara Kim, responsable de la campagne relative à la viande canine en Corée du Sud, livre ses impressions face à la scène dont a été témoin l’équipe lors de l’opération de sauvetage à la ferme de viande canine : « De toutes les fermes de viande canine que j’ai visitées émane une atroce puanteur d’excréments et de nourriture en décomposition, mais dans celle-ci, il y avait une odeur différente : elle sentait la mort. Les conditions étaient réellement pitoyables et, lorsque nous avons trouvé ces chiens, ils nous ont regardés avec un air de désespoir absolu qui nous hantera à jamais. Nombre d’entre eux sont couverts de plaies et de blessures douloureuses dues à la négligence, d’autres souffrent d’inflammations des yeux et tendent leurs visages aveugles vers l’extérieur de leurs cages. Je suis presque reconnaissante qu’ils ne puissent plus voir l’horrible endroit où ils vivent et que, lorsqu’ils recevront des soins vétérinaires et pourront à nouveau ouvrir les yeux, ils n’aient plus jamais à faire face à une situation aussi désespérée. »

Cette opération constitue la 17e ferme de viande canine que HSI contribue à faire fermer de façon permanente et coïncide avec la publication des résultats d’un nouveau sondage d’opinion, qui montre une augmentation du nombre de personnes en faveur de l’interdiction de la consommation de viande de chien en Corée du Sud. Réalisé par Nielsen et commandité par Humane Society International/Corée, le sondage montre que 84 % de la population déclare ne pas consommer ou être prête à ne plus consommer de viande de chien, et que presque 60 % de la population est en faveur d’une loi interdisant son commerce.

Résultats clés du sondage:

  • 84 % des habitants de Corée du Sud ne consomment pas de viande de chien ou se disent prêts à ne plus en consommer à l’avenir
  • 59 % des Sud-coréens sont en faveur de l’interdiction de la viande canine, ce qui représente une hausse de 23,9 % par rapport à 2017. En outre, le pourcentage de personnes contre une telle loi n’a jamais été aussi bas (41,4 %, soit moins de la moitié de la population).
  • 57 % des Sud-coréens considèrent que le fait de consommer de la viande canine donne une image négative de la Corée, contre 37 % en 2017.

Quelques faits :    

  • La viande de chien est particulièrement populaire en Corée du Sud lors des journées de Bok Nal, en juillet et en août.
  • Parmi les mesures répressives récemment mises en place par les autorités pour freiner le commerce de viande canine, on compte la fermeture de l’abattoir de chiens de Taepyeong (le plus grand du pays) par le Conseil de la ville de Seongnam en novembre 2018, suivi en juillet 2019 par la fermeture du marché de viande canine Gupo à Busan (le deuxième marché de viande canine le plus important du pays, derrière le marché Moran, qui a également été fermé), ainsi qu’une déclaration du maire de Séoul en octobre 2019, proclamant la ville une zone où l’abattage des chiens a pris fin. En novembre 2019, un tribunal a jugé qu’un éleveur de chiens qui électrocutait ses animaux enfreignait la Loi sur la protection des animaux. Ce jugement pourrait avoir des conséquences considérables sur un secteur qui repose presque intégralement sur l’électrocution comme méthode d’abattage.
  • À chaque fermeture d’un élevage de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 (ou grippe canine) au moment où on administre aux chiens les vaccins DHPP, contre la rage et contre les coronavirus. HSI place ensuite les chiens en quarantaine dans la ferme ou dans un refuge pendant au moins 30 jours et vérifie de nouveau qu’ils sont en bonne santé avant de leur transport international.

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Contact média: Ewa Demianowicz: 514-575-3499; edemianowicz@hsi.org

Sondage en ligne réalisé par Nielsen en août et en septembre 2020. Taille totale de l’échantillon : 1000 personnes, réparties dans six grandes villes de Corée du Sud (Busan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) pondéré et représentatif des adultes sud-coréens (18 ans et plus).

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