La SPCA de Montréal et Humane Society International/Canada sont reconnaissants du soutien du public envers les 32 chiens sauvés du festival de viande de chien

Humane Society International


  • Les chiens faisaient partie d’un plus grand groupe de 110 chiens transportés de Pékin à Toronto le 22 décembre dernier. Montreal SPCA

  • Sur les 32 chiens, 26 ont été adoptés presque instantanément grâce à la SPCA de Montréal. Montreal SPCA

  • Les chiens sauvés ont désormais trouvé un foyer aimant au Canada. Montreal SPCA

Sur les 32 chiens sauvés par Humane Society International d’une mort certaine qui les attendait au festival de viande de chien de Yulin en Chine , 26 ont été adoptés presque instantanément vendredi et samedi derniers grâce à la SPCA de Montréal qui s’est occupée d’eux et les a hébergés à leur arrivée au Québec. Les chiens restants reçoivent des soins additionnels de groupes de secours et de familles d’accueil spécialisées.

Ils faisaient partie d’un plus grand groupe de 110 chiens transportés de Pékin à Toronto le 22 décembre dernier. Ils avaient alors été accueillis dans un refuge temporaire par une équipe de sauvetage animal  à Cambridge en Ontario. Sur les 110 chiens, 68 sont partis à Dog Tales Rescue and Sanctuary à King City au nord de Toronto, 10 sont partis au refuge BARK à Ottawa, et les autres ont été transportés à la SPCA de Montréal.

Me Alanna Devine, directrice du  département de défense des animaux de la SPCA de Montréal, a déclaré : « La SPCA de  Montréal est ravie d’avoir aidé Humane Society International/Canada dans cette importante opération de sauvetage. Nous sommes soulagés que la plupart des chiens aient déjà trouvé des familles aimantes avec lesquelles ils auront la chance de mener une vie heureuse et saine ». « Nous sommes également heureux que ce sauvetage ait déclenché une discussion très importante dans les médias sociaux sur la façon dont les animaux de la ferme, comme les cochons, les vaches et les poules sont élevés et abattus, ici au Canada. Ces animaux éprouvent un large éventail d’émotions; ils ressentent la douleur et ont la capacité de souffrir, tout comme les chiens et les chats. La modification récente de notre Code civil est clair en ce sens. Elle reconnait la sensibilité de tous les animauxdes vaches et des cochons autant que des chiens et des chats, et le public semble être très conscient du fait que tous les animaux, quelle que soit leur espèce, ne devraient pas être soumis à la souffrance. »

Rebecca Aldworth, directrice exécutive de HSI/Canada, a ajouté : « Nous sommes ravis de voir tant de Montréalais ouvrir leur cœur et leur foyer à ces chiens très courageux. Lorsque HSI les a trouvés, ils étaient entassés dans des cages si petites qu’ils ne pouvaient pas bouger, et certains haletaient, respirant avec difficulté. Ils avaient des blessures ouvertes, des infections cutanées, et il était évident qu’ils n’avaient pas été nourris depuis plusieurs jours. Ces chiens sauvés ont désormais trouvé un foyer aimant au Canada, et deviendront les ambassadeurs de notre lutte internationale pour mettre un terme au commerce de viande de chien. »

Le festival de viande de chien de Yulin, lancé en 2010 dans le but d’augmenter les ventes de viande de chien, cause chaque année la mort de milliers de chiens et chats pour la consommation humaine. Les protestations nationales et internationales à l’encontre du festival ont permis de réduire l’ampleur de l’évènement de 80 % au cours de ces dernières années.

Des sondages (Horizon, 2016) révèlent que, parmi ceux ayant exprimé une opinion, 78 % des habitants en Chine pensent que le festival de Yulin devrait cesser et 73 % seraient favorables à une interdiction du commerce de la viande de chien au niveau national.

FAITS

  • On estime que 30 millions de chiens sont brutalement tués chaque année pour le commerce de viande de chien, et ce principalement en Asie. Plus de 20 millions de ces chiens sont abattus en Chine.
  • Le gouvernement chinois collabore avec des partenaires locaux afin d’adopter et d’appliquer de nouvelles lois sur la protection des animaux qui limiteraient le commerce. HSI a donné une formation et des fonds aux organisations locales afin de sauver des milliers de chiens destinés à l’abattoir et a établi un centre de commande pour coordonner ces activités.
  • HSI mène également des campagnes en Corée du Sud, au Viêtnam, en Thaïlande et dans d’autres pays d’Asie afin de mettre un terme au commerce de la viande de chien.

Contacts pour les médias :

Anita Kapuscinska, Montreal SPCA: o. 514 735-2711 x 2239, akapuscinska@spcamontreal.com
Christopher Paré: 438-402-0643, email: cpare@hsi.org

Humane Society International/Canada s’est associée à Chiots Nordiques pour offrir des services vétérinaires aux chiens d’Obedjiwan

Humane Society International


  • Michael Bernard/HSI

  • Michael Bernard/HSI

  • Michael Bernard/HSI

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MEDIA DOWNLOADS

MONTREAL— Pour remédier au problème de surpopulation canine à Obedjiwan, une communauté des Premières Nations au Québec, située à environ 12 heures au nord de Montréal, Humane Society International/Canada et Chiots Nordiques ont mis en place une clinique de stérilisation de masse. Ils ont apporté des soins vétérinaires et stérilisé avec succès 127 chiens. À l’issue de cette clinique, Humane Society International/Canada a aidé à transporter 32 chiens jusqu’à Montréal, où ils ont pu être accueillis et placés pour adoption par la Toronto Humane Society.

Il s’agit de la neuvième clinique mise en place par Humane Society International/Canada et Chiots Nordiques, un organisme bénévole dévoué à la gestion humaine des chiens errants dans les communautés éloignées du Québec. Les chiens transportés à Toronto étaient tous des chiens errants ou des chiens cédés par la communauté.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes fiers d’aider à apporter des soins urgents à ces animaux. Beaucoup d’entre eux sont des animaux errants vivants dans des communautés autochtones isolées, qui n’ont généralement pas accès à des services vétérinaires. Notre présence est donc essentielle. Nos cliniques de stérilisation gratuites ont un impact positif et durable. Elles aident d’une part les communautés à gérer efficacement la population de chiens errants, et empêchent d’autre part l’abattage de chiens et d’autres formes cruelles de contrôle de la population. »

Éric Coïa, président de Chiots Nordiques, a ajouté : « Nous étions ravis de retourner dans la communauté d’Obedjiwan,  il s’agit de notre 15e clinique de stérilisation. C’est grâce au soutien de Humane Society International/Canada que cette clinique a pu voir le jour et que nous avons pu vacciner, stériliser et vermifuger plus de 120 chiens. »

La stérilisation de masse est une méthode efficace et humaine pour contrôler la surpopulation canine dans ces communautés, qui n’ont pas les ressources pour y remédier efficacement. Ces cliniques aident non seulement les animaux dans le besoin; elles aident également les communautés en réduisant l’incidence de blessures liées aux morsures de chiens et de maladies zoonotiques. Le bien-être des animaux peut également être menacé, faute de services vétérinaires suffisants : de nombreuses maladies ou blessures ne sont pas soignées.

En l’espace de quatre jours, les deux organismes ont accueilli 141 animaux, en ont vacciné 126 et ont stérilisé 99 chiens. Depuis l’établissement de leur partenariat en 2013, Chiots Nordiques et HSI/Canada ont accueilli plus de 1000 animaux dans leurs cliniques.

Cliquez ici pour télécharger les photos de la clinique d’Obedjiwan en haute résolution. Pour les demandes d’entrevue ou d’informations, utilisez le numéro de téléphone ou l’adresse électronique ci-dessous.

Media Contact: Christopher Paré, HSI/Canada: 514.395.2914; cpare@hsi.org

La décision du juge va à l’encontre du bon sens et de la science

Humane Society International


  • Il n’existe aucune preuve du fait que les lois qui ciblent certaines races réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes. Phillip Marshall for The HSUS

Humane Society International/Canada est profondément attristée et déçue de la décision d’un juge de rétablir le règlement discriminatoire et controversé sur les chiens après que la Ville de Montréal a fait appel de la décision de suspension, aux frais des contribuables.

En vertu du règlement, les chiens de type pitbull sont interdits et les propriétaires de ce type de chiens devront posséder un permis spécial en attendant la vérification de leurs antécédents criminels. Ils devront museler leurs chiens en public et les tenir constamment avec une laisse d’une longueur de quatre pieds. Beaucoup d’animaux se trouvant dans des refuges pourraient mourir à cause de ce règlement discriminatoire. Bien que le règlement visant les chiens de type pitbull soit désormais en vigueur après le succès de l’appel demandé à la suite de la décision de suspension, la Cour supérieure du Québec mène actuellement une analyse approfondie sur la validité du règlement. La décision finale sera rendue dans les mois à venir et pourra se traduire par le rejet ou la révision du règlement. Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré :

« Même si nous sommes déçus de la décision de rétablir ce règlement discriminatoire, nous espérons que le procès en cours l’annulera définitivement. Nos représentants élus se servent de propos alarmistes et de l’hystérie pour s’attaquer à des animaux inoffensifs. D’un point de vue scientifique, la législation visant les races particulières ne rend en aucun cas les communautés plus sécuritaires, elle porte seulement préjudice aux chiens et aux personnes. C’est pour cette raison que la LSR a été interdite dans 20 États américains et a été révoquée par des centaines de municipalités. »

Les faits :

  • Il n’existe aucune preuve du fait que les lois qui ciblent certaines races réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes, et aucune juridiction n’a été en mesure de prouver que ce genre de loi avait amélioré la sécurité publique. Après plus de 10 ans de LSR en vigueur en Ontario, le taux de morsures de chien n’a jamais été aussi élevé. Ces lois coûtent cher, ne peuvent pas être appliquées de façon efficace, et causent des souffrances inutiles aux familles, aux chiens et à des communautés entières.
  • Aux États-Unis, 20 États ont interdit la législation visant certaines races de chiens, car elle n’est pas fondée scientifiquement, elle est très coûteuse à appliquer et elle porte préjudice aux chiens comme aux personnes.
  • Parce qu’il est impossible d’identifier clairement un chien de type pitbull, ce règlement montréalais signifie que tous les gros chiens risquent d’être saisis et euthanasiés, à la discrétion des agents chargés de faire appliquer cette loi. Ce règlement interdit tous les Staffordshire-bull-terrier, les American Pit Bull Terrier, les American Staffordshire terriers, tout chien croisé avec l’une de ces races, ou tout chien présentant des caractéristiques propres à l’une de ces races. Cependant, la ville n’est toujours pas en mesure d’expliquer aux citoyens comment savoir si leur chien présente des “caractéristiques morpholigiques” similaires aux chiens de type pitbull ni comment contester l’appartenance de leur chien à cette race en cas de désaccord.
  • Le chien impliqué dans la mort d’une femme à Montréal cette année était enregistré en tant que boxer. De plus, le chien s’était montré agressif à au moins deux autres occasions, mais la ville n’avait pris aucune mesure en vertu du règlement alors en vigueur.
  • La meilleure façon d’empêcher les morsures de chien est de mettre en place une approche proactive dans tous les secteurs de la communauté. L’Association canadienne des médecins vétérinaires et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec se sont clairement prononcés contre une législation visant certaines races.
  • Les experts ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. Il existe des facteurs qui sont scientifiquement liés aux agressions chez les chiens. Parmi eux, on relève la négligence, la maltraitance et l’absence de stérilisation. Une législation efficace pour la sécurité publique devrait donc se concentrer sur ces facteurs plutôt que sur des interdictions de races cruelles et inutiles.
  • Les experts ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. Il existe des facteurs qui contribuent aux morsures de chiens, notamment le manque de socialisation, de dressage, l’encouragement à l’agression, la négligence et la maltraitance, pour n’en citer que quelques-uns. Une législation efficace pour la sécurité publique devrait inculquer le bon sens aux propriétaires de chien, au lieu de se concentrer sur une interdiction inutile et cruelle de races de chiens.
  • Au cours des trente dernières années, six personnes ont été tuées par des chiens au Québec. Dans les huit chiens impliqués dans ces attaques fatales, sept étaient de type husky, et la race du chien impliqué dans l’attaque d’une Montréalaise en 2016 n’a pas pu être identifiée avec certitude. Il semblerait que les législations visant une race précise ciblent rarement d’autres races que le type pitbull.
  • La SPCA de Montréal estime que, rien que dans leur refuge, entre 300 et 700 chiens sans problème de santé ou de comportement auraient été ciblés par cette législation si elle avait été en vigueur en 2016.
  • Le Québec rédige actuellement un projet de loi visant à répondre aux problèmes que représentent les chiens dangereux. HSI/Canada poursuit son travail pour empêcher le Québec de reproduire l’erreur commise à Montréal. Vous pouvez aider HSI/Canada à mettre un terme à la LSR au Québec en vous rendant sur hsicanada.ca/lsr

Vous vivez au Québec? Agissez afin d’interdire les lois qui visent les races particulières.

Pour les demandes d’entrevue, veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias indiquée ci-dessous. Faites un don maintenant.

Contact média : Christopher Paré—bureau: 514 395-2914 / cell: 438 402-0643, courriel: cpare@hsi.org

Redressez la barre pour les chiens, les familles et les communautés en luttant contre les mesures néfastes pour certaines races de chiens

Humane Society International


  • Ils souffrent de préjugés à cause de leur apparence. DemureDragonfly/istock

Des municipalités, voire des provinces tout entières du Canada, telles que l’Ontario, interdisent les chiens ou leur imposent des restrictions selon leur race (ou celle à laquelle ils semblent appartenir).

HSI/Canada s’oppose à de telles mesures qu’elle juge inhumaines et inefficaces. Il n’existe aucune preuve que les lois applicables à certaines races de chiens réduisent les morsures ou les attaques envers des personnes. Au contraire, elles détournent des ressources destinées à des programmes de contrôle des animaux et des initiatives de sécurité publique plus efficaces. C’est aussi l’avis de l’Association canadienne des médecins vétérinaires qui soutiennent les lois sur les chiens dangereux « [à] condition qu’elles ne soient pas discriminatoires envers une race particulière. Cette loi devrait être destinée à favoriser la sécurité et la protection du grand public contre les chiens considérés comme “dangereux” et “méchants”. La ACMV encourage et soutient une approche communautaire axée sur la prévention des morsures de chien, l’élevage responsable, le dressage, le choix d’un animal et le rôle de propriétaire, ainsi que l’éducation des animaux au sein de la communauté ».

Les règlements spécifiques à certaines races de chiens ne reposent pas sur la science ou des données fiables, mais sur des mythes et des renseignements erronés concernant différentes races. Néanmoins, leur impact sur les chiens, les familles et les refuges pour animaux est malheureusement bien réel.

Découvrez la vérité sur l’interdiction des races et aidez votre communauté à se transformer en un lieu où les chiens ne sont pas jugés en fonction de leur apparence, mais en fonction de leur comportement.

Agissez dès maintenant pour aider les chiens qui en sont victimes au Québec.

Les mauvaises lois coûtent cher

Les interdictions et restrictions applicables à certaines races obligent les chiens à quitter leurs foyers pour se retrouver dans des refuges, occupant ainsi une place dans un chenil et des ressources qui pourraient être destinées à des animaux errants. Les agences de contrôle des animaux, disposant de fonds insuffisants, se voient contraintes à respecter ces lois et sont souvent amenées à décider, en fonction de l’apparence seule, à quelle race appartient un chien. Cette situation donne lieu à des affrontements entre les propriétaires de chiens et les agences locales, et se termine la plupart du temps dans un tribunal, exploitant ainsi les ressources de la communauté qui auraient pu être utilisées dans le cadre de lois et de mesures d’application efficaces et neutres.

La science ne soutient pas les préjugés sur les races de chiens

Des experts ont découvert qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. La ACMV, l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec, l’Association américaine de médecine vétérinaire, la Coalition nationale sur les animaux de compagnie ainsi que les Centres de contrôle et de prévention des maladies des États-Unis s’opposent aux lois applicables à certaines races, tout comme les principales organisations de protection animale.

De plus, les animaux de compagnie sont souvent de race mixte, ce qui complique encore le problème lié aux interdictions et aux restrictions applicables à certaines races. Grâce aux tests génétiques pour chiens, des études ont démontré que même les personnes ayant une profession en rapport avec les animaux ne peuvent identifier avec exactitude les races auxquelles appartient un chien de race mixte. Malheureusement, les lois applicables à certaines races ont provoqué la mort de nombreux chiens dont le seul crime était d’avoir l’apparence d’une race particulière.

Les races de chiens ne disparaissent pas comme par magie

Dans un article publié en 2012 sur les interdictions de certaines races appliquées depuis des années dans le comté de Miami-Dade, en Floride, Kathy Labrada, alors directrice des services animaliers, a reconnu que cette interdiction avait été un échec. « Non, cela n’a pas été efficace », a-t-elle déclaré au Daily Telegraph. « Je ne pense pas qu’il soit logique d’avoir pour cible une race particulière. »

De nombreux refuges pour animaux sont envahis de chiens qui, à cause des interdictions applicables à certaines races, ne peuvent pas être adoptés par des habitants de leur communauté. Les refuges des villes et comtés voisins finissent le plus souvent par recueillir les chiens, les envoyant ainsi d’un lieu à un autre. Katie Barnett, avocate en droit des animaux au Kansas, se souvient encore du jour où des agents de contrôle ont frappé à sa porte quelques années plus tôt pour lui annoncer qu’elle avait deux semaines pour se débarrasser de son chien, Katrina. Barnett et Katrina ont préféré déménager 16 kilomètres plus loin, dans une autre ville, dans la région métropolitaine de Kansas City qui n’interdisait pas les Staffordshire bull-terriers. Son expérience, déclare Barnett, souligne le manque de logique derrière une série d’interdictions locales applicables à certaines races. « Je peux vivre dans une ville et en traversant simplement la rue pour aller dans une autre ville, mon chien est considéré comme dangereux. »

La loi spécifique à des races particulières (LSR) perd de l’ampleur

Fort heureusement, de plus en plus de personnes et leurs représentants élus réalisent que les interdictions de races n’ont aucun sens et que la LSR perd de l’ampleur. Aux États-Unis, 19 États ont adopté des lois interdisant la LSR au niveau local, et près de 100 municipalités ont remplacé la LSR par des mesures neutres. L’abrogation de la LSR n’a pas causé plus de morsures dans ces communautés. En réalité, après que l’Ohio a abrogé sa loi sur les races dans l’ensemble de l’État, State Farm Insurance a recensé une baisse des plaintes liées aux chiens.

Agissez pour lutter contre la LSR

La province de Québec envisage actuellement d’interdire certaines races de chiens. Merci de demander à la province de Québec d’adopter une loi applicable à toutes les races et qui insiste sur la responsabilité du propriétaire.

Humane Society International


  • Pour être en quasi-constante lactation, comme le demande l’industrie, la vache doit être inséminée à chaque année. Après neuf mois de gestation, le veau est arraché à sa mère dès sa naissance.
  • Le mâle sera vendu dans une ferme d’élevage pour être envoyé cinq mois plus tard à l’abattage alors que la femelle sera élevée afin de devenir une future vache laitière. Le veau ne pourra jamais être nourri par sa mère, son lait nous étant destinés.
  • Étant des êtres sociaux et affectifs, cette séparation brutale est source de stress, tant pour le veau que pour la vache.
  • L’industrie laitière étant importante dans le secteur agricole canadien, les veaux laitiers mâles sont utilisés pour la consommation humaine dans le but de produire du veau de lait, nourri uniquement de lait en poudre jusqu’au jour de l’abattage et du veau de grain, nourri entre autres de maïs.
  • En 2012, le nombre de veaux élevés à des fins de consommation dans les fermes canadiennes était estimé à environ 335 000.
  • Ayant une industrie laitière prédominante, le Québec est le plus grand producteur de veaux au Canada, suivi de l’Ontario. Au Québec, la production annuelle de veaux de lait, élevés pour la plupart dans des stalles ou niches individuelles, se chiffre à plus de 150 000 tandis que celle de veaux de grain, élevés majoritairement en enclos collectifs, s’élève à environ 75 000.

Veau de lait

  • Le veau de lait, vanté par ses producteurs comme étant tendre et raffiné, est en fait issu d’une industrie qui pour la majorité enchaîne les veaux dans des stalles individuelles à peine plus grande qu’eux pour les 20 semaines que dureront leur courte existence.
  • Un code de pratique a été élaboré pour l’élevage des veaux de boucherie au Canada, mais ces pratiques ne sont que des recommandations et non des obligations.
  • Ce type d’élevage porte atteinte au bien-être des veaux car ils sont dans l’impossibilité d’exprimer leurs comportements naturels. Confinés dans une cage, leur liberté de mouvement est restreinte, ne pouvant que faire un pas ou deux à l’avant ou à l’arrière. De plus, ce confinement empêche le veau de socialiser, de faire de l’exercice, de se lécher en entier, de téter et d’explorer, tous des comportements essentiels à son bien-être. Le veau n’a souvent même pas assez d’espace pour se tourner sur lui-même ou pour se reposer dans une position normale.
  • Le veau de lait n’est nourri qu’exclusivement de lait en poudre jusqu’à sa mort, soit cinq mois, alors qu’en milieu naturel, un veau commence à manger de l’herbe et à ruminer après seulement quelques semaines. Pour une raison aussi futile qu’un critère esthétique, celui de produire une viande plus pâle, l’alimentation du veau est déficiente en fer, ce qui entraîne de nombreuses conséquences sur sa santé dont l’anémie.
  • Le Canada fait piètre figure au niveau des conditions d’élevage des veaux. Pour des raisons éthiques, l’Union européenne a interdit en 2007 l’utilisation de stalles individuelles pour les veaux. Huit états américains ont aussi adopté des lois pour interdire les stalles individuelles. Par ailleurs, l’Australie et la Nouvelle-Zélande utilisent seulement des enclos collectifs pour les veaux.

Humane Society International


  • HSI demande au Canada de dire « Non à la cruauté». iStock

Q : Que signifie l’expression « Non à la cruauté » au sujet des cosmétiques?

R : Une entreprise de cosmétiques contre la cruauté est une entreprise qui a éliminé les expérimentations animales de tous ses niveaux de production en se donnant une date limite. Cela ne concerne pas seulement les produits finis que le consommateur achète, mais aussi chacun des ingrédients de base. Afin de tenir son engagement contre la cruauté, une entreprise ne doit pas vendre ses produits dans un pays qui exige des expérimentations animales; elle ne doit pas utiliser de nouveaux ingrédients qui nécessiteraient des expérimentations animales; et elle doit s’assurer que tous les fournisseurs des ingrédients s’engagent à ne pas avoir recours à de nouvelles expérimentations animales pour les cosmétiques.

Q : Est-ce que les expérimentations animales pour les cosmétiques sont une exigence légale au Canada?

R : Non. La Loi sur les aliments et drogues au Canada interdit la vente de tout cosmétique contenant des ingrédients nocifs ou contaminants. Cependant, elle n’exige pas que des expérimentations animales soient réalisées afin de démontrer la sécurité d’utilisation des produits.

Signez l’engagement Non à la cruauté et faites un don pour aider HSI à mettre un terme aux expérimentations animales.

Q : Les expérimentations animales pour les cosmétiques ont-elles été interdites dans certains pays?

R : Oui. Les expérimentations animales pour les cosmétiques ont été interdites dans les 28 pays membres de l’Union Européenne depuis 2009. Depuis 2013, la vente de produits ou d’ingrédients cosmétiques sujets à une nouvelle expérimentation animale est également illégale. L’Israël a imposé les mêmes interdictions en 2007 et 2013. Des modifications de lois sont également envisagées en Inde et en Corée du Sud. Dans la plupart des autres pays, les expérimentations animales pour les cosmétiques ne sont jamais expressément exigées ou interdites. Ainsi, elles continuent d’être réalisées à la discrétion de l’entreprise de cosmétiques et des fournisseurs d’ingrédients. Dans certains pays, dont la Chine, les expérimentations animales pour les cosmétiques sont parfois encore une exigence légale pour certains ingrédients et produits finis.

Q : Comment les entreprises peuvent-elles assurer la non-dangerosité d’un produit sans avoir recours aux expérimentations animales?

R : La solution, ce sont les ingrédients sûrs que nous connaissons déjà. Des centaines d’entreprises (dont LUSH, JASÖN et Kiss My Face) ont renoncé aux expérimentations animales. Elles continuent néanmoins d’élaborer de nouveaux produits de beauté fantastiques et sans danger. Cela est possible grâce à presque 20 000 matières premières largement accessibles ayant déjà été approuvées sans danger. Cela évite d’acheter des produits chimiques récemment développés, qui ont donc été récemment testés sur des animaux. La sûreté des formules des nouveaux produits élaborés à partir d’ingrédients cosmétiques connus peut être assurée grâce aux méthodes d’expérimentation non-animales disponibles.

Q : Pourquoi certaines entreprises continuent-elles de réaliser des expérimentations animales pour les cosmétiques si cela n’est pas exigé par la loi?

R : Certaines entreprises pensent que l’« innovation » nécessite la création ou l’utilisation de nouveaux produits chimiques, qui seront inévitablement soumis à des expérimentations animales, par ou au nom du fabricant, ou plus souvent, directement par le producteur des produits chimiques spécialisés. Des entreprises multinationales qui vendent des cosmétiques, par exemple en Chine, sont parfois obligées de réaliser de nouvelles expérimentations animales pour les cosmétiques afin de répondre aux exigences des autorités nationales.

Q : Quelles sont expérimentations animales réalisées pour les cosmétiques?

R : Certains ingrédients de base récemment développés peuvent être sujets aux mêmes genres d’expérimentations animales que tout autre produit chimique. Ceux-ci peuvent inclure : des essais sur les irritations cutanées et oculaires pendant lesquels le produit chimique est appliqué sur la peau rasée ou dans les yeux d’un lapin; des études répétées d’ingestion orale forcée pendant plusieurs semaines ou mois afin de chercher des signes de maladie générale ou des problèmes de santé spécifiques tels que le cancer ou les anomalies congénitales; et même les essais de dose létale largement dénoncés pendant lesquels les animaux sont forcés d’avaler des quantités considérables d’un produit chimique afin de déterminer la dose pouvant entraîner la mort. À la fin des expérimentations, les animaux sont tués, la plupart du temps par asphyxie, rupture des vertèbres ou décapitation. Rien n’est fourni pour soulager la douleur.

Q : Mis à part le bien-être des animaux, existe-t-il d’autres arguments contre les expérimentations animales?

R : Oui. Les expérimentations animales montrent des limites scientifiques, car différentes espèces peuvent réagir différemment à un même produit chimique. Par conséquent, les résultats de ces expérimentations animales ne sont pas forcément pertinents pour les humains, car ils peuvent sous-estimer ou surestimer les risques réels pour les humains. De plus, les résultats des expérimentations animales peuvent être assez variables et difficiles à interpréter. Si les expérimentations animales ne sont pas fiables et prédictives, alors la sécurité du consommateur ne peut pas être garantie.

Q : Quelles sont les alternatives aux expérimentations animales?

R : Les entreprises de cosmétiques peuvent arrêter immédiatement les expérimentations animales et continuer à produire de nouveaux produits de beauté attrayants et sans danger, en utilisant des méthodes de fabrication non cruelles.

Premièrement, les entreprises peuvent utiliser des ingrédients d’ores et déjà connus pour être sans danger; il en existe des milliers. Ces ingrédients ont été testés dans le passé et n’ont pas besoin de l’être à nouveau. Ceci est la raison pour laquelle de nombreuses entreprises socialement responsables ont pu renoncer aux expérimentations animales.

Deuxièmement, les entreprises peuvent avoir recours à des expérimentations non-animales lorsque de nouvelles données doivent être générées. Plus de 40 expérimentations non-animales ont été validées pour utilisation. Ces alternatives modernes offrent des résultats plus pertinents pour l’humain; et sont souvent moins chères et plus efficaces.

Les expérimentations non-animales avancées sont les dernières techniques que la science a à offrir. Elles remplacent les anciennes expérimentations animales qui ont été employées pendant des décennies et qui n’ont pas résisté à l’épreuve du temps. Par exemple, il existe de nombreuses expérimentations cutanées qui utilisent de l’épiderme humain reconstitué, comme EpiDerm, ainsi que le test « 3t3 NRU » pour la phototoxicité induite par la lumière, et la méthode d’essai d’opacité et de perméabilité sur la cornée bovine pour évaluer l’effet corrosif sur les yeux.

Q : Quelles mesures sont mises en place afin de mettre un terme aux expérimentations animales pour les cosmétiques au Canada?

R : Humane Society International s’est associé à l’Alliance animale du Canada pour lancer la division canadienne « Non à la cruauté », la plus grande campagne internationale pour mettre un terme à la cruauté animale dans la production de cosmétiques. Ensemble nous travaillons à :

  • Changer les lois canadiennes afin d’interdire les expérimentations animales pour les produits et ingrédients cosmétiques, et interdire la vente de produits de beauté récemment testés sur des animaux dans d’autres pays.
  • Encourager la science moderne, soutenir le développement d’expérimentations sans animaux et former les régulateurs et entreprises à poursuivre ces expérimentations.
  • Sensibiliser les consommateurs sur les expérimentations animales et les informer sur l’achat de produits non issus de ces expérimentations.
  • Travailler en collaboration avec des entreprises pour les aider à renoncer aux expérimentations animales et s’associer à des entreprises contre la cruauté animale pour faire évoluer la situation.
  • Mettre en place une campagne nationale redoutable soutenue par l’opinion publique, les grandes entreprises, les politiciens et nos amis célèbres Paul McCartney, Ricky Gervais, Kesha, etc.

Q : Comment puis-je contribuer à la cause?

R : Impliquez-vous grâce à ces actions simples et aidez HSI à mettre fin à la cruauté animale dans la production de cosmétiques :

  • Signez l’engagement Non à la cruauté pour soutenir l’interdiction des expérimentations animales pour les produits et les ingrédients cosmétiques au Canada.
  • Faites un don pour aider HSI à mettre un terme aux expérimentations animales pour les cosmétiques en Inde et dans le reste du monde.
  • Achetez des produits non issus de ces expérimentations —Achetez seulement des produits à des entreprises qui ont renoncé aux expérimentations animales et aux ingrédients récemment développés et testés  sur les animaux. Trouvez des produits non issus de ces expérimentations grâce à votre Guide d’achat Leaping Bunny, ou téléchargez l’application iTunes sur votre téléphone intelligent.
  • Contactez vos marques préférées et incitez-les à passer aux méthodes sans cruauté. Demandez à l’entreprise si 1) elle a recours à des expérimentations animales sur ses produits ou ingrédients, 2) elle achète des ingrédients développés récemment et testés sur des animaux par le fournisseur, ou 3) elle vend ses produits à des pays comme la Chine, qui exigent une nouvelle expérimentation animale. Si la réponse à l’une de ces questions est « oui », reposez le produit et prenez-en un autre.
  • Parlez-en — Suivez-nous sur Twitter @HSI_Canada et exprimez-vous sur la campagne en utilisant #BeCrueltyFree.

Humane Society International


  • Plus de 40 expérimentations non-animales ont été approuvées pour utilisation.

Les expérimentations non-animales modernes sont les dernières techniques que la science a à offrir afin d’assurer la sécurité de nouveaux produits et ingrédients cosmétiques. Ces expérimentations alternatives sont souvent plus rapides, moins chères et plus fiables que les anciennes expérimentations animales. Les résultats obtenus sont plus pertinents pour les humains et plus à même de prédire la façon dont les produits chimiques cosmétiques réagiront sur le corps humain.

Plus de 40 expérimentations non-animales ont été approuvées pour utilisation. Par exemple, il existe plusieurs expérimentations cutanées qui utilisent de l’épiderme humain reconstitué, comme EpiDerm et EPISKIN, ainsi que le test « 3t3 NRU » pour la phototoxicité induite par la lumière, et la méthode d’essai d’opacité et de perméabilité sur la cornée bovine pour évaluer l’effet corrosif sur les yeux.

Vers un remplacement total

Certaines expérimentations animales simples peuvent être remplacées par une culture cellulaire à usage unique. Cependant, le remplacement d’expérimentations animales plus complexes qui doivent prendre en compte les effets potentiels sur l’ensemble du corps nécessite une stratégie d’analyses intégrées. En somme, il s’agit de les remplacer par une seule et même expérimentation, une combinaison d’expérimentations moléculaires, génétiques et cellulaires est utilisée. Les scientifiques divisent le corps humain selon les divers types de cellules (cerveau, peau, poumon, foie, etc.) et chacun de ces types de cellules est ensuite testé individuellement selon des systèmes de culture tissulaire. Puis, afin de reconstruire l’ensemble du corps, des modèles d’ordinateur de pointe sont utilisés pour relier les résultats de l’expérimentation aux conditions réelles attendues pour un être humain vivant.

Une liste complète des méthodes et des stratégies d’expérimentation alternatives, validées et/ou acceptées, est disponible sur le site Web partenaire de HSI, AltTox.org.

Validation et acceptation réglementaire

Les autorités gouvernementales et les entreprises accepteront des méthodes d’expérimentation alternatives seulement après les avoir scientifiquement « validées ». Le but de la validation est de montrer que l’expérimentation est pertinente aux fins prévues, comme pour l’identification de produits chimiques pouvant irriter la peau ou les yeux, et capable de produire des résultats cohérents dans les laboratoires. Les critères et les processus de validation des méthodes d’expérimentation ont été développés par les Centres régionaux de validation des méthodes alternatives (CVMA) en Europe, aux États-Unis, au Japon, en Corée et au Brésil, et au niveau mondial par le biais de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE).

La validation et l’acceptation réglementaire font partie d’un processus lent et onéreux. Cela peut parfois prendre plus de 10 ans et des millions de dollars pour une seule méthode alternative. Cependant, une fois que la méthode alternative a été acceptée comme directive officielle de l’OCDE, tous les pays membres de l’OCDE et les adhérents à sa politique sur « l’acceptation mutuelle de données » doivent accepter les résultats des expérimentations sans les contester.

Renseignez-vous sur le travail de HSI visant à moderniser les directives mondiales en matière de cosmétiques, produits chimiques et médicaments. Et visitez notre page Advancing Humane Science (Progression de la science sans cruauté).

Humane Society International


  • Gina Dunwell-Rushing

Il est difficile d’imaginer son chien confiné dans une cage souillée, sans accès à de la nourriture ou à de l’eau potable, sans aucun contact humain et ne pouvant sortir à l’extérieur. Pourtant, c’est ainsi que vivent des milliers de chiens à travers le Canada. Les éleveurs tirent profit de ces chiens en les reproduisant massivement et en vendant ensuite les chiots dans les animaleries ou en ligne. Malheureusement, les usines à chiots sont très répandues au Canada et il reste encore beaucoup à faire pour mettre fin à cette industrie.

Un commerce cruel

Une usine à chiots est un établissement d’élevage dans lequel des chiots sont produits à la chaîne, et ce, dans des conditions inférieures aux normes établies. Le but est de produire le plus de chiots possible en engendrant un minimum de coûts, tout en générant un maximum de profit, pour l’exploitant. L’industrie des usines à chiots a connu une croissance exponentielle au Canada et représente maintenant un secteur de plusieurs millions de dollars dans le pays. Cependant, les usines à chiots ne peuvent pas subvenir aux besoins d’un chien. Les chiens sont gardés en trop grand nombre dans des endroits inadéquats. Les conditions sanitaires y sont déplorables et les chiens sont souvent sous-alimentés et ne reçoivent pas les soins vétérinaires appropriés. La plupart des femelles reproductrices passeront ainsi toute leur vie dans de petites cages souillées, sans faire de l’exercice, sans amour ni contact humain. Elles sont accouplées de façon continue, jusqu’à ce que leur corps, fatigué et épuisé, cède et arrête de produire des chiots (habituellement vers l’âge de quatre à six ans). À ce moment, elles ne représentent plus de profit aux yeux de l’éleveur, elles sont donc tuées tout comme le sont les mâles qui n’ont pas été vendus.

Les éleveurs d’usines à chiots font non seulement de la reproduction à outrance, mais ils ont aussi des pratiques d’élevages qui favorisent la consanguinité. Ces pratiques d’élevage douteuses et les conditions insalubres des usines à chiots entraînent ces derniers à développer des problèmes de santé ou des tares génétiques. De plus, les chiots provenant de ces commerces d’élevage manifestent souvent des problèmes de comportement ou de tempérament, en raison d’un important manque de socialisation.

Les chiots des usines à chiots sont partout

Les usines à chiots existent d’un bout à l’autre du Canada. Plusieurs organismes de protection animale affirment que la plupart des chiots vendus dans les animaleries au Canada proviennent d’usines à chiots. Ces chiots sont non seulement vendus dans les animaleries, mais aussi en ligne, dans les marchés aux puces ou via des annonces dans des journaux locaux. Ils peuvent aussi se vendre directement à l’usine, bien que les visiteurs ne soient généralement pas admis à l’intérieur des installations pour vérifier les conditions dans lesquelles les chiens sont gardés.

Le Québec, la capitale des usines à chiots

Bien qu’elles existent partout au Canada, la majorité des usines à chiots se trouvent au Québec, car les lois de protection animale y sont particulièrement peu appliquées. Bien que la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal (B-3.1) pourrait être utilisée pour fermer les pires usines à chiots de la province, les autorités l’applique rarement en réalité.

Contrairement à d’autres provinces canadiennes, il n’y pas de SPA ou SPA provinciale qui assure l’application de la loi en matière de bien-être animal au Québec. C’est le Ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) qui est responsable d’appliquer la Loi sur le bien-être et la sécurité de l’animal. Le MAPAQ mandate certaines SPA/SPCA, la plupart largement sous-financées, pour appliquer la législation dans certaines régions de la province. Néanmoins, c’est le MAPAQ qui décide quelle sera la marche à suivre dans chaque cas, et avec le peu de ressources dédiées pour l’application des lois, les saisies d’animaux négligés sont extrêmement rares. 

Ce que nous faisons

HSI/Canada et notre organisme affiliée, la Humane Society of the United States, luttent contre les usines à chiots sur plusieurs fronts, que ce soit en menant des enquêtes, en venant au secours de chiens dans des usines à chiots ou en réclamant des lois provinciales et fédérales plus sévères.

Dans les dernières années, l’équipe de sauvetage de HSI a assisté le gouvernement du Québec dans le sauvetage de plus de 1000 chiens vivant dans des conditions inhumaines dans des commerces d’élevage et dans des situations de négligence à travers le Québec. Malheureusement, des milliers de chiens demeurent condamnés à une vie misérable et remplie de souffrances dans les usines à chiots. Une longue route reste à faire et nous ne nous arrêterons pas tant que les usines à chiots existeront. Joignez-vous à la lutte, avec votre aide, nous réussirons!

Ce que vous pouvez faire

  • Passez à l’action dès maintenant pour enrayer les usines à chiots!
  • Achetez vos produits ou adoptez votre prochain animal dans une animalerie amie des chiots qui apparaît sur cette liste [PDF].
  • Choisissez d’adopter, et non d’acheter, votre prochain chien!

Humane Society International


La conduite d’expérimentations animales pour évaluer la toxicité de produits chimiques ou produits comme les cosmétiques, les pesticides et les médicaments, est une pratique toujours courante. Bien que les exigences relatives aux expérimentations varient d’un pays et d’un secteur à l’autre, les nouveaux ingrédients qui requièrent une évaluation de la sécurité seront très certainement soumis à certains ou l’ensemble des tests ci-dessous, voire d’autres. Les animaux ne reçoivent pas d’antalgiques, ceux-ci pouvant interférer avec les résultats des tests. Les animaux sont presque toujours tués à la fin de l’expérimentation.

TYPE D’EXPÉRIMENTATION ANIMAUX UTILISÉS CE QUE LES ANIMAUX SUBISSENT OBJECTIF DE L’EXPÉRIMENTATION
Réactivité cutanée
 
32 cobayes
ou 16 souris
La substance à tester est appliquée sur une surface de la peau ou injectée sous la peau d’un cobaye, ou appliquée sur l’oreille d’une souris. Des rougeurs, ulcères, desquamations, inflammations et irritations peuvent alors apparaître sur la peau. Analyser les réactions allergiques de la peau possibles.
Irritation / corrosion de la peau

1-3 lapins
La substance à tester est appliquée sur la peau rasée des lapins. Des rougeurs, éruptions cutanées, lésions, desquamations, inflammations et/ou autres dommages visibles peuvent alors apparaître sur la peau.  Évaluer le risque d’irritation cutanée (lésions cutanées réversibles) et de corrosion cutanée (lésions cutanées graves et irréversibles).
 Irritation / corrosion oculaire

1-3 lapins
 La substance à tester est appliquée sur les yeux des lapins. Des rougeurs, des saignements, des ulcères, la cécité et/ou d’autres dommages peuvent alors survenir dans les yeux.   Évaluer les risques d’irritation oculaire (lésions cutanées réversibles) et de corrosion oculaire (lésions oculaires graves et irréversibles).
  Toxicité orale aigüe
 


7 rats

 La substance à tester est insérée de force au fond de la gorge d’un rat, à l’aide d’une seringue. Des convulsions, de la diarrhée, des saignements de la bouche, des attaques, des paralysies, et enfin la mort peuvent survenir chez les animaux. Déterminer la quantité de substance qui entraîne la mort de la moitié des animaux dans les 14 jours suivant leur exposition à la substance ingérée.
Toxicité cutanée aigüe

30 rats, lapins
ou cobayes
 La substance à tester est appliquée sur la peau rasée des rats, cobayes ou lapins, puis recouverte d’une compresse afin qu’ils ne la lèchent ou ne la retirent pas. Déterminer la quantité de substance qui entraîne la mort de la moitié des animaux dans les 14 jours suivant l’application de la substance sur la peau pendant 24 heures.
 Toxicité aigüe par inhalation

20-40 rats
 Les rats sont emprisonnés dans des tubes de retenue maintenant leur corps entier et forcés de respirer la substance à tester. Des saignements de nez, convulsions, paralysies, attaques et enfin la mort, peuvent survenir. Déterminer la quantité de substance qui entraîne la mort de la moitié des animaux dans les 14 jours suivant leur exposition à la substance inhalée.
 Toxicité subaigüe et subchronique

40 rats (14-28 jours)
ou 80 rats
 On donne une substance aux rats qu’ils doivent ingérer ou inhaler de force, ou on la leur applique sur la peau quotidiennement, pendant 14, 21, 28, 90 et/ou 180 jours. À la fin de la période d’exposition, on tue les animaux pour examiner leurs organes. Étudier les changements dans les cellules ou les organes produits suite à une exposition répétée.
 Toxicité chronique

120 rats
   On donne une substance aux rats qu’ils doivent ingérer ou inhaler de force, ou on la leur applique sur la peau quotidiennement, pendant un an ou plus. À la fin de la période d’exposition, on tue les animaux pour examiner leurs organes.  Mesurer l’absorption, la distribution et le métabolisme d’une substance à travers les tissus et les organes, suite à l’exposition.
 Cancérogénicité

400 souris + 400 rats
 On expose une souris à une substance, soit par ingestion en l’introduisant dans sa nourriture ou son eau ou en la gavant, par voie cutanée en l’appliquant sur sa peau, ou par inhalation en la forçant à l’inhaler. Après deux ans d’exposition quotidienne, on la tue afin d’examiner ses tissus à la recherche de signes de cancer (ou d’autres signes de toxicité). Tester la cancérogénicité et d’autres effets à long terme d’une exposition à la substance.
 Toxico cinétique
4-12 rats
  On expose un rat à une substance, soit par ingestion en l’introduisant dans sa nourriture ou son eau ou en le gavant, par voie cutanée en l’appliquant sur sa peau, ou par inhalation en le forçant à l’inhaler. Selon la substance, il peut y être exposé une seule ou plusieurs fois. Une prise de sang est effectuée chaque jour pour déterminer la concentration maximale de la substance dans le sang. Le rat est ensuite tué à un instant précis. Différents animaux sont tués à des instants différents, afin d’enregistrer la façon dont la substance se déplace dans le corps au fil du temps.  Mesurer l’absorption, la distribution et le métabolisme d’une substance à travers les tissus et les organes, suite à l’exposition.
 Toxicité reproductive

1,400-2,600 rats
  Les rats mâles et femelles sont exposés à la substance, le plus souvent par gavage, pendant au moins deux semaines, puis sont accouplés. Les rates enceintes sont exposées à la substance quotidiennement pendant leur grossesse et l’allaitement avant d’être tuées. Après le sevrage, les ratons sont gavés pour le restant de leurs jours, et souffrent parfois de symptômes d’intoxication chronique, tels qu’une perte de poids ou des convulsions. Les ratons qui survivent au-delà de la puberté sont ensuite accouplés. Leur gavage se poursuit jusqu’à la grossesse et l’allaitement de la deuxième génération. Au moment du sevrage de la deuxième génération, les rates et les ratons sont tués afin que leurs tissus soient examinés.  Tester les effets sur la fertilité, la capacité à se reproduire et les anomalies congénitales.
 Toxicité du développement (anomalies congénitales)

660 lapins (100 femelles adultes et 560 lapereaux) ou 1 300 rats (100 femelles adultes et 1 200 ratons)
Une femelle enceinte est exposée à la substance, souvent par gavage, dès le début de la grossesse et jusqu’à sa fin. Elle est ensuite tuée la veille où elle est censée mettre bas (22 jours chez les rates et 31 jours chez les lapines en moyenne). On extrait les bébés et on évalue les signes d’anomalies du développement. Évaluer le risque d’anomalies congénitales.
 Toxicité génétique / mutagénicité*
80-500 souris ou rats
 Plusieurs tests sur les altérations génétiques ont recours à des souris ou des rats. Une des expérimentations fréquentes consiste à gaver un rat ou une souris de la même substance quotidiennement, pendant au moins 14 jours. Des échantillons de moelle épinière et/ou de sang sont prélevés afin d’examiner les changements génétiques éventuels. Étudier l’apparition des premières phases de cancer.

* Selon le niveau de préoccupation et de tests effectués, le test de mutagénicité est généralement une batterie de tests in vitro (non animal) et de tests sur les animaux.


Pour connaître davantage au sujet des animaux utilisés pour l’expérimentation, visitez
hsi.org/endanimaltesting

Humane Society International


Les conseils internationaux sur la protection des animaux au sein de l’OCDE et les programmes pharmaceutiques (ICAPO et ICAPPP) sont des associations par le biais desquelles des organisations de protection des animaux, dont HSI, interagissent avec les organismes de réglementation des produits chimiques et pharmaceutiques qui se réunissent sous l’égide de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), la Conférence internationale d’harmonisation (CIH), et le Coopération internationale vétérinaire pour l’harmonisation (CIVH).

L’OCDE est une alliance économique composée de 34 pays qui vise à promouvoir une cohérence internationale dans de nombreux domaines, dont l’expérimentation, l’étiquetage et la réglementation des produits chimiques. Le CIH et le CIVH sont des groupes de dialogue trilatéraux qui réunissent des organismes de réglementation gouvernementaux et des associations nationales de l’industrie des trois marchés pharmaceutiques internationaux principaux (Europe, Japon et États-Unis), afin d’œuvrer pour l’harmonisation internationale des réglementations et des approches concernant l’expérimentation pour les médicaments vétérinaires et humains, afin d’assurer leur sécurité, leur efficacité et leur qualité.

Faites un don pour aider HSI à mettre un terme aux expérimentations animales.

Ces trois entités publient des lignes directrices importantes qui continuent de se baser essentiellement sur des méthodes d’expérimentations animales cruelles et dépassées. Par l’intermédiaire de l’ICAPO et de l’ICAPPP, HSI cherche à promouvoir des outils et des stratégies d’expérimentations sophistiquées et sans cruauté afin d’évaluer les risques des produits chimiques et produits finis pour l’homme et l’environnement, en remplaçant, réduisant ou améliorant l’utilisation des animaux.

Pour en savoir plus, visitez icapo.org.

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