L’icône de la mode et récipiendaire de l’Ordre du Canada soutient la Loi sur les cosmétiques sans cruauté (S-214)

Humane Society International


  • Jeanne Beker. Gabor Jurina.

La journaliste de mode, auteure et chroniqueuse Jeanne Beker appelle le Canada à interdire les essais sur les animaux dans le secteur cosmétique. L’icône canadienne de la mode et des médias appelle à la fin des essais cosmétiques cruels sur les animaux au nom de la campagne #NonÀlaCruauté Canada, menée par Humane Society International et l’Alliance animale du Canada, qui fait partie de la plus grande campagne mondiale jamais organisée.

Au sujet de son engagement, Beker a déclaré : « Le mauvais traitement des animaux n’a rien à faire dans le monde de la mode. Les essais cosmétiques sur les animaux sont une pratique insensée qui n’a pas sa place dans une nation humaine. C’est pourquoi 37 pays ont déjà réagi pour mettre fin aux tests cosmétiques sur les animaux. Je suis reconnaissante envers le Sénat canadien qui prend en considération cette question importante et j’appelle le gouvernement du Canada à faire passer une interdiction stricte des essais cosmétiques sur les animaux et de produits testés sur des animaux. Il est temps que le Canada dise #NonÀlaCruauté ! »

La plupart des Canadiennes et des Canadiens partagent les sentiments de Beker sur les essais cosmétiques sur les animaux. Le soutien du public envers l’interdiction des essais cosmétiques sur les animaux est important, au Canada comme dans le reste du monde. Un sondage de 2013 indique que 8 répondants canadiens sur 10 sont opposés aux essais sur les animaux, quel qu’en soit le but. Des sondages réalisés par HSI et par nos partenaires #NonÀlaCruauté sur d’autres marchés cosmétiques majeurs montrent une opposition similaire aux essais de cosmétiques ou de leurs ingrédients sur les animaux.

Dans les laboratoires autour du Canada, les animaux souffrent et meurent à cause d’essais de toxicité pour des produits chimiques qui se retrouvent dans le mascara, le rouge à lèvres et les autres cosmétiques. Des lapins terrifiés reçoivent des gouttes de produits chimiques dans les yeux, les souris sont forcées à avaler des substances et les cochons d’Inde doivent supporter des ingrédients étalés sur leur peau nue, préalablement rasée.

Troy Seidle, directeur principal de la recherche et de la toxicologie de HSI, explique : « Les essais cosmétiques sur les animaux sont une pratique en voie de disparition. De plus en plus de pays les interdisent, car ils sont cruels, peu fiables et complètement inutiles. Trente-sept pays, dont l’Union européenne, le plus grand marché de cosmétiques au monde, ont interdit les essais cosmétiques sur les animaux. Il est temps que le Canada se mette à jour et interdise les essais cosmétiques cruels sur les animaux. »

La campagne #NonÀlaCruauté, menée par HSI et ses partenaires, a joué un rôle majeur dans l’instauration de nombreuses interdictions nationales en place aujourd’hui. Des lois existent actuellement pour interdire ou limiter les essais cosmétiques sur les animaux ou la vente de produits issus de ces tests dans les 28 États membres de l’Union européenne, en Inde, en Israël, en Nouvelle-Zélande, en Norvège, en Corée du Sud, en Suisse, à Taiwan, en Turquie et au Guatemala. Des lois similaires sont en cours de débat en Australie, au Brésil, au Chili, aux États-Unis ainsi que dans d’autres pays.

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La ville accordera un délai supplémentaire à plus de 500 familles propriétaires de chiens menacées par une lettre de la Ville.

Humane Society International


  • DemureDragonfly/istock

MONTRÉAL—La Ville de Montréal accorde une extension aux familles avec des chiens touchés par son règlement discriminatoire sur les chiens. La décision fait suite à une récente contestation judiciaire contre la municipalité sur un avis envoyé à 520 propriétaires leur ordonnant de se départir de leurs chiens en raison de demandes de permis incomplètes. Ces personnes pourront maintenant déposer une demande dans les prochains mois pour un permis spécial qui leur permettra de garder leurs chiens.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Nous sommes très heureux qu’il reste un espoir pour les familles menacées de voir leurs chiens innocents saisis par la ville. Cependant, nous n’oublions pas à quel point ce règlement est problématique, arbitraire et dangereux. De nombreux chiens seront condamnés si cette interdiction de race reste en vigueur. Il est inacceptable que la Ville de Montréal utilise des chiens innocents comme boucs émissaires pour masquer son échec à protéger la population. Non seulement la Ville déchire inutilement des familles en visant des chiens qui n’ont aucun antécédent de comportement dangereux, mais elle gaspille aussi l’argent des contribuables en défendant un règlement assurément voué à l’échec.

Aidez-nous à dire non aux lois spécifiques aux races au Québec

La législation visant des races particulières (LRP) est une tendance en déclin, car elle est inefficace, inapplicable, coûteuse et mène à des euthanasies inutiles. Aux États-Unis, 21 États ont interdit les LRP et des centaines de municipalités d’Amérique du Nord ont révoqué de tels règlements. Récemment, la ville de Châteauguay a renversé une interdiction des pitbulls qui était en place depuis 30 ans.

Si la Ville de Montréal souhaitait réellement améliorer la sécurité publique, elle prendrait modèle sur Calgary : les incidents causés par des chiens ont baissé de 78 %, sans interdire aucune race. Au lieu de cela, nos représentants élus se servent sans scrupules de propos alarmistes et de l’hystérie pour s’attaquer à des animaux inoffensifs. »

Les faits :

  • Il n’existe aucune preuve du fait que les lois qui ciblent certaines races réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes, et aucune juridiction n’a été en mesure de prouver que ce genre de loi avait amélioré la sécurité publique. Après plus de 10 ans de LSR en vigueur en Ontario, le taux de morsures de chien n’a jamais été aussi élevé. Ces lois coûtent cher, ne peuvent pas être appliquées de façon efficace, et causent des souffrances inutiles aux familles, aux chiens et à des communautés entières.
  • Parce qu’il est impossible d’identifier clairement un chien de type pitbull, ce règlement montréalais signifie que tous les gros chiens risquent d’être saisis et euthanasiés, à la discrétion des agents chargés de faire appliquer cette loi. Ce règlement interdit tous les Staffordshire-bull-terrier, les American Pit Bull Terrier, les American Staffordshire terriers, tout chien croisé avec l’une de ces races, ou tout chien présentant des caractéristiques propres à l’une de ces races. Cependant, la ville n’est toujours pas en mesure d’expliquer aux citoyens comment savoir si leur chien présente des “caractéristiques morpholigiques” similaires aux chiens de type pitbull ni comment contester l’appartenance de leur chien à cette race en cas de désaccord.
  • Le chien impliqué dans la mort d’une femme à Montréal cette année était enregistré en tant que boxer. De plus, le chien s’était montré agressif à au moins deux autres occasions, mais la ville n’avait pris aucune mesure en vertu du règlement alors en vigueur.
  • La meilleure façon d’empêcher les morsures de chien est de mettre en place une approche proactive dans tous les secteurs de la communauté. L’Association canadienne des médecins vétérinaires et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec se sont clairement prononcés contre une législation visant certaines races.
  • Les experts ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible de mordre qu’une autre. Il existe des facteurs qui sont scientifiquement liés aux agressions chez les chiens. Parmi eux, on relève la négligence, la maltraitance et l’absence de stérilisation. Une législation efficace pour la sécurité publique devrait donc se concentrer sur ces facteurs plutôt que sur des interdictions de races cruelles et inutiles..
  • Au cours des trente dernières années, six personnes ont été tuées par des chiens au Québec. Dans les huit chiens impliqués dans ces attaques fatales, sept étaient de type husky, et la race du chien impliqué dans l’attaque d’une Montréalaise en 2016 n’a pas pu être identifiée avec certitude. Il semblerait que les législations visant une race précise ciblent rarement d’autres races que le type pitbull.
  • La SPCA de Montréal estime que, rien que dans leur refuge, entre 300 et 700 chiens sans problème de santé ou de comportement auraient été ciblés par cette législation si elle avait été en vigueur en 2016.
  • En avril 2017, le gouvernement du Québec a présenté le projet de loi 128, qui donne au gouvernement des nouveaux pouvoirs d’imposer des restrictions sur certains chiens et leurs gardiens, incluant l’interdiction de certaines races de chiens. Le projet de loi vise les chiens de type pitbull et les Rottweilers, ainsi que les croisements de ceux-ci. Ce projet de loi n’a pas encore été adopté.

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Humane Society International


  • Matt Shetzer/iStockphoto

Montréal—Le gouvernement de la Colombie-Britannique a interdit la chasse au trophée du grizzli dans toute la province, ainsi que la chasse au grizzli en général dans la Forêt pluviale de Great Bear. La nouvelle a été annoncée lundi et fait suite à un engagement pris l’année dernière par le nouveau Parti démocratique de la Colombie-Britannique de mettre fin à la chasse au trophée des grizzlis s’il était élu.

Rebecca Aldworth, la directrice de Humane Society International/Canada, a fait la déclaration suivante pour saluer cette interdiction :

« La chasse au trophée est une activité sanguinaire scandaleuse et contraire aux valeurs canadiennes. L’interdiction de la chasse au trophée des grizzlis annoncée lundi par le gouvernement britanno-colombien est une avancée majeure dans la protection de ces animaux majestueux contre une cruauté gratuite. Cette décision est également en accord avec l’opinion de l’immense majorité des résidents de la C.-B., y compris les Premières Nations de la côte. De nombreux éléments de cette mesure doivent encore être clarifiés et nous apprécions l’opportunité de travailler avec le gouvernement provincial pour nous assurer que les grizzlis sont réellement protégés de la chasse au trophée sous toutes ses formes. La saison de chasse de cet automne approche et il est urgent de promulguer cette interdiction. ».

HSI/Canada fait campagne pour mettre fin à la chasse au trophée du grizzli en C.-B. depuis plus de dix ans. Partout, HSI est en première ligne d’un mouvement pour l’arrêt définitif de la chasse au trophée en bloquant le commerce des trophées de chasse, en renforçant la protection juridique des animaux sauvages et en informant le public des effets dévastateurs de la chasse au trophée.

Les faits :

  • Les chasseurs de trophées tuent des centaines de grizzlis chaque année en Colombie-Britannique.
  • La chasse au trophée a pour conséquence des taux élevés de blessures, des animaux sauvages sont souvent abandonnés à leurs souffrances pendant de longues périodes avant d’être retrouvés par des chasseurs.
  • Un sondage de l’opinion publique révèle que plus de 90 % des résidents de la C.-B. sont contre la chasse au trophée.
  • Les grizzlis sont considérés comme une espèce « préoccupante » par le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada..
  • Une étude de 2013 publiée par la Bibliothèque scientifique fédérale a découvert que la chasse au trophée pourrait être une cause du déclin des populations d’ours et que les chasseurs dépassaient les quotas fixés par le gouvernement dans la moitié des populations étudiées.
  • D’autres études indépendantes ont montré que les estimations du précédent gouvernement concernant la population d’ours de la C.-B étaient trop hautes et qu’en réalité, les populations sont trop basses pour pouvoir supporter les niveaux de chasse actuels.
  • Une étude de 2012, menée par le Center for Responsible Travel (centre pour le voyage responsable) et l’université de Stanford, montre que les entreprises d’observation des ours dans la Forêt pluviale de Great Bear en C.-B. génèrent 12 fois plus de dépenses par les visiteurs que la chasse à l’ours.

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Ces chiens terrifiés seront accueillis dans des refuges aux États-Unis

Humane Society International


En pleine saison estivale, à l’occasion du Bok Nal en Corée du Sud où plus d’un million de chiens sont tués pour leur viande, l’équipe de sauvetage des animaux de Humane Society International/Canada est sur place pour porter secours à 149 chiens et chiots provenant d’une ferme de viande de chien dans le district de Yesan, dans la province du Chungcheong du Sud.

Ces chiens seront transférés par avion dans des refuges pour animaux aux États-Unis dans les États de la Floride, de l’Illinois, de l’Indiana, du New Jersey, de la Pennsylvanie et du Wisconsin afin de leur trouver une nouvelle famille pour la vie. Quinze petits chiots, trop jeunes pour prendre l’avion, resteront avec leur mère dans une famille d’accueil jusqu’à ce qu’ils puissent voyager aux États-Unis.  

Il s’agit de la neuvième ferme de viande de chien que Humane Society International/Canada fait fermer de façon permanente depuis 2014, ce qui a permis de sauver et de faire adopter près de 1000 chiens. Ceci a été rendu possible grâce à la coopération de certains éleveurs désireux de sortir de ce marché. HSI a aidé ces éleveurs à développer de nouveaux moyens de subsistance sans cruauté, comme l’implantation de cultures de piments et autres cultures, ou la distribution d’eau.

La fermeture de ces élevages et le sauvetage des animaux font partie de la stratégie globale de HSI/Canada visant à encourager le gouvernement de la Corée du Sud à mettre fin à la cruelle industrie de la viande de chien.
Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, qui fait partie du voyage à Yesan pour contribuer au sauvetage, a déclaré : « En fermant chacun de ces élevages, nous ne faisons pas que sauver la vie de ces pauvres chiens terrifiés, nous dévoilons également au grand jour la cruauté de ce commerce et suscitons une prise de conscience chez le public. Les chiens de ces élevages souffrent terriblement : ils vivent dans leurs propres excréments et ils sont extrêmement amaigris. Nombre d’entre eux souffrent d’infections oculaires, de plaies ouvertes et de malformations des pattes causées par des carences nutritionnelles et par les cages en métal dans lesquelles ils vivent. »

En Corée du Sud, plus de 2,5 millions de chiens sont élevés chaque année pour leur viande dans des milliers de fermes. L’opposition à ce commerce est grandissante parmi la population et les politiciens coréens, et même Moon Jae-in, récemment élu président, a adopté un chien sauvé d’une de ces fermes.

Nara Kim, militante HSI contre la viande de chien en Corée du Sud, a ajouté : « Certaines personnes disent que manger du chien fait partie de la culture coréenne, mais peu de jeunes pensent que c’est une tradition culturelle à perpétuer. C’est une paresse intellectuelle d’utiliser la culture comme une excuse pour la cruauté, car toutes les cultures évoluent dans le temps et nous laissons souvent tomber des pratiques du passé. Nous espérons que les choses vont changer, et que le nouveau président coréen mettra en avant une nouvelle culture de compassion pour les animaux. Je suis très heureuse que le commerce de la viande de chien soit terminé pour ces chiens, mais nous devons continuer de nous battre pour les millions de chiens qui continuent de souffrir. »

Pour voir les photos et vidéos, cliquez ici.

Les faits :       

  • Les jours de Bok Nal ne sont pas un festival ou un évènement isolé, mais ils ont lieu durant les trois jours les plus chauds de l’été selon le calendrier lunaire, soit le 12 juillet (Cho Bok), le 22 juillet (Jung Bok) et le 11 août (Mal Bok).
  • C’est au cours des jours de Bok Nal que 70 à 80 % de la viande de chien est consommée en Corée du Sud, principalement sous forme de potage épicé appelé bosintang qui, selon certaines croyances, améliorerait l’endurance et la virilité.
  • La plupart des Sud-Coréens n’ont jamais visité une ferme de viande de chien et ne sont pas pas conscients des souffrances endurées par les chiens. HSI souhaite effacer cette fausse idée largement répandue selon laquelle les chiens de cette industrie sont différents des chiens de compagnie.
  • En plus d’une vie de souffrance dans ces fermes, ces chiens subissent une mort brutale : la mort par électrocution est la plus courante. Les chiens agonisent généralement jusqu’à cinq minutes avant de mourir, voire 20 minutes dans certains cas. La pendaison est aussi fréquente. Les chiens sont tués sous les yeux des autres chiens, et leurs derniers moments sont terrifiants et très douloureux.
  • L’industrie de la viande de chien profite d’un vide juridique en Corée du Sud, où elle n’est ni légale ni illégale. Nombre de dispositions de la loi sur la protection des animaux sont systématiquement enfreintes, comme l’interdiction de tuer des animaux de manière brutale telle que la pendaison par le cou, dans des lieux publics ou devant d’autres animaux de la même espèce.
  • En Chine, au Vietnam, dans l’État de Nagaland en Inde et dans d’autres régions d’Asie, environ 30 millions de chiens sont brutalement tués et mangés chaque année. Cependant, Hong Kong, les Philippines, Taïwan, la Thaïlande et Singapour ont des interdictions en vigueur sur la viande de chien.
  • À chaque fermeture d’une ferme de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 ou de la grippe canine au moment d’administrer le vaccin DHPP et les vaccins contre la rage et contre le coronavirus. Puis, HSI place les chiens en quarantaine à même l’élevage ou dans un refuge temporaire, sans entrée ni sortie de chien pendant au moins 30 jours avant de les transporter aux États-Unis.

Pour plus d’informations à ce sujet, rendez-vous sur hsi.org/dogmeat

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org  

188 animaux ont reçu des soins vétérinaires essentiels

Humane Society International


  • Kristin Lamy/HSI

  • Kristin Lamy/HSI

  • Kristin Lamy/HSI

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MONTRÉAL—Humane Society International/Canada et Chiots Nordiques viennent de terminer leur 10e clinique de stérilisation de masse dans la communauté Atikamekw de Wemotaci au Québec. Grâce à la mise en place de cette clinique de stérilisation temporaire, 113 animaux ont été stérilisés et un total de 188 animaux ont reçu des soins vétérinaires essentiels, tel que la vaccination.

Ewa Demianowicz, reponsable de campagne, a déclaré : « Wemotaci fut la première communauté visitée par HSI/Canada et Chiots Nordiques en 2013, lorsque nous avons uni nos forces pour offrir des services vétérinaires essentiels aux régions éloignées du Québec. Il nous a fait chaud au cœur de pouvoir y revenir et de constater une incroyable amélioration quant au bien-être de la population humaine de Wemotaci et de ses animaux. C’est inspirant de voir que cette communauté s’est engagée à gérer la population canine de manière humaine et à assurer le bien-être des animaux. »

Devenez défenseur des animaux.

Éric Coïa, président de Chiots Nordiques, a ajouté : « Nous étions ravis d’être de retour à Wemotaci, dans une communauté qui aime ses animaux, mais qui n’a malheureusement pas accès à des services vétérinaires. Avec une équipe de 20 bénévoles, nous avons voyagé six heures pour nous y rendre et pour mettre en place une clinique temporaire de 3 jours. La communauté était extrêmement reconnaissante de notre présence, et nous étions heureux de pouvoir les aider à gérer la surpopulation canine de manière humaine. »

Les chiens occupent une place importante parmi les communautés des Premières Nations. Cependant, le manque d’accès à des services vétérinaires dans ces zones a causé des problèmes d’abandon et de surpopulation de chiens errants. La stérilisation de masse est une méthode efficace et humaine pour contrôler les problèmes de surpopulation canine que rencontrent ces communautés. En plus de venir en aide aux animaux dans le besoin, ces cliniques rendent aussi service aux communautés en réduisant le nombre de blessures causées par les morsures de chiens et les maladies zoonotiques.

La mort tragique d’une femme à Little Grand Rapids au Manitoba, souligne l’urgence de gérer la population canine afin de garantir des interactions harmonieuses entre les chiens et les hommes. Veuillez lire notre communiqué ici.

Pour télécharger des photos en haute résolution de la clinique de Wemotaci, cliquez ici; veuillez ensuite créer un compte en cliquant sur « create account » situé en haut de la page.

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Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643 cpare@hsi.org

Humane Society International


  • Un chien recevant des traitements à une clinique de stérilisation organisée par HSI/Canada et Chiots Nordiques dans la communauté autochtone de Manawan au Québec. Michael Bernard/HSI Canada

L’évènement tragique qui a enlevé la vie à Donnelly Eaglestick dans la communauté autochtone de Little Grand Rapids, dans le Manitoba, démontre qu’il est urgent de gérer de manière proactive et efficace les populations canines. Pour prévenir la surpopulation de chiens, Humane Society International/Canada appuie les méthodes humaines et efficaces comme les cliniques de vaccination et de stérilisation de masse. La stérilisation est une solution à long terme, sans cruauté, qui a prouvé son efficacité dans le monde entier pour contrôler les populations canines.

Jean-Jacques Kona-Boun, un vétérinaire du Québec déclare: « De nombreuses communautés isolées au Canada font face à une crise de surpopulation canine; fournir des services vétérinaires indispensables aide ces communautés à régler efficacement le problème. Les cliniques de vaccination et stérilisation gratuites ont une influence positive et durable. Elles réduisent la population de chiens errants. Par ailleurs, les données récoltées à travers le monde indiquent que les chiens stérilisés sont beaucoup moins susceptibles de mordre. Par exemple, à Jaipur en Inde, un programme de stérilisation des chiens de rue a réduit les morsures de chien de 70 % en 20 ans.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada ajoute : « Les méthodes létales de contrôle de chiens, notamment en leur tirant dessus, est inefficace à long terme et souvent cruel. Les chiens, comme la plupart des canidés, compensent la perte de chiens adultes en ayant des portées plus importantes et de meilleurs taux de survie des chiots. Un changement dans les comportements humains est nécessaire pour prévenir les problèmes avec les chiens, et les programmes de stérilisation nous semblent répondre précisément à ce besoin en améliorant les relations entre les hommes et les chiens au fil du temps. L’abattage est une méthode brutale qui ne prévient pas les problèmes et traumatise de nombreuses personnes très attachées à leurs animaux dans les communautés.

« Nous encourageons les communautés à travers le pays à gérer la population de chiens de manière proactive et efficace en mettant en place sur leurs territoires des programmes de stérilisation pour les chiens. », conclue Ewa Demianowicz.

Les faits :

  • HSI/Canada collabore avec le groupe Chiots Nordiques dans des communautés éloignées du Québec et organise des cliniques de vaccination et de stérilisation de masse pour les chiens errants. Depuis 2013, les groupes ont stérilisé, vacciné et vermifugé près de 1000 chiens dans les communautés des Premières nations. Ils sont en route pour Wemotaci, au Québec, pour leur 10e clinique ensemble fin mai.
  • Humane Society International a développé un programme de stérilisation à grande échelle et travaille avec les gouvernements de nombreux pays (dont le Panama, le Bhoutan, les Philippines, l’Inde et Maurice) pour gérer les populations de chiens de rue. Des centaines de milliers de chiens à travers le monde ont été stérilisés.
  • L’Organisation mondiale de la santé déclare que « Rien ne prouve que le fait isolé de supprimer des chiens a une incidence sur la surpopulation canine ou sur la transmission de la rage. »

Media Contact: Christopher Paré, 514 395-2914 x 206, cpare@hsi.org

La loi proposée repose sur des mythes et de fausses informations

Humane Society International


  • DemureDragonfly/istock

Le ministre de la Sécurité publique du Québec Martin Coiteux, sous le gouvernement de Philippe Couillard (PLQ), a présenté un projet de loi qui donne au gouvernement de nouveaux pouvoirs lui permettant d’imposer des restrictions pour certains chiens et leurs propriétaires incluant l’interdiction de certaines races. La loi proposée vise principalement les chiens de type pitbull et les rottweilers, ainsi que tout autre chien croisé avec l’une de ces races. Cette loi sans fondement scientifique, déclare arbitrairement que ces races de chiens sont « potentiellement dangereuses ». Une réglementation visant à limiter la possession de ces races pourrait être présentée plus tard et le gouvernement a annoncé son intention d’interdire à terme les chiens de type pitbull.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Nous sommes consternés par cette loi archaïque et absurde qui va à l’encontre des meilleures données scientifiques et de l’avis de spécialistes. Les législations visant certaines races de chien ont été interdites dans 20 États américains, car elles sont hautement inefficaces, coûteuses et exposent les gouvernements et les contribuables à des contestations judiciaires. La loi proposée n’améliorera pas la sécurité publique et détournera des fonds publics qui auraient pu servir à mettre en pratique des solutions éprouvées pour réduire les morsures de chien et les attaques. De plus, il est grandement irresponsable de la part du gouvernement du Québec de faire part de ses intentions concernant certaines races de chiens alors même que la plus grande ville de la province, Montréal, est actuellement menacée de poursuites judiciaires pour cette raison.

Les lois qui régissent la possession de chiens selon la race, le type ou la taille découlent de suppositions sans fondement et se sont révélées inefficaces dans tous les endroits où elles ont été mises en œuvre. En outre, elles ont un réel impact très négatif sur les familles, sur les chiens sans problèmes de santé ou comportementaux et sur la communauté. Pour accroître la sécurité publique, nous avons besoin d’une loi qui soit la même pour tous et qui encourage les propriétaires d’animaux à agir de façon responsable, quelle que soit la race de leur animal.

Nous demandons au gouvernement du Québec de modifier la loi proposée et de retirer les dispositions visant des races particulières. De plus, nous encourageons les municipalités de la province à adopter une approche similaire et à rejeter les politiques dont l’inefficacité a été prouvée.

Aidez-nous à dire non aux lois spécifiques aux races au Québec.

Les faits :

  • Il n’existe aucune preuve que les lois qui ciblent une race réduisent les morsures de chien ou les attaques sur les personnes, et les spécialistes ont constaté qu’aucune race n’est plus susceptible qu’une autre de mordre. D’ailleurs, aucune juridiction n’a été en mesure de prouver que ce genre de loi avait amélioré la sécurité publique.
  • Bien que l’Ontario ait décidé d’interdire les chiens de type pitbull dans l’ensemble de la province en 2005, le nombre de cas de morsures menant à une hospitalisation a augmenté.
  • Une bonne application de la législation existante qui s’appliquent à tous les propriétaires de chien quelle que soit la race de ce dernier et l’accès aux services destinés aux animaux domestiques tels que la stérilisation à faible coût et l’éducation réduisent efficacement les morsures de chiens et les attaques dans d’autres juridictions comme Calgary.
  • Plus de 20 États américains ont adopté des lois interdisant la LRP.
  • L’Association canadienne des médecins vétérinaires et l’Ordre des médecins vétérinaires du Québec se sont clairement prononcés contre une législation visant certaines races.

Media Contact: Christopher Paré – office: 514 395-2914 / cell: 438 402-0643, email: cpare@hsi.org

HSI/Canada, Pacific Wild et des élèves de l’école Glenlyon Norfolk s’unissent pour protéger la faune pendant la période préélectorale provinciale

Humane Society International


  • Ian McAllister/Pacific Wild

Humane Society International/Canada, Pacific Wild et des élèves de l’école secondaire Glenlyon Norfolk demandent au gouvernement de la Colombie-Britannique d’interdire la chasse au trophée du grizzly dans la province et d’imposer immédiatement un moratoire avant la saison de chasse.

Gabriel Wildgen, responsable de campagne pour HSI/Canada, déclare : « Il est difficile d’imaginer la souffrance et le sentiment de crainte vécus par les grizzlys pendant la chasse au trophée. Les plus malchanceux sont les ours blessés qui ne sont pas retracés, leurs blessures les font souffrir pendant des jours, des semaines, voire des années. Nous demandons au gouvernement de la Colombie-Britannique d’imposer un moratoire avant la saison de chasse qui débute le 1er avril, pour ensuite développer une réglementation d’interdiction permanente. »

Faites un don maintenant pour mettre fin à cette cruauté.

Marisa Smith, Giulia Giommi et Lily Wieczorek, étudiantes de l’école Glenlyon Norfolk, ainsi que leur enseignante Margaret McCullough, ont fait des déclarations lors de la conférence de presse qui a eu lieu aujourd’hui. McCullough a déclaré : « Tout comme beaucoup jeunes de la Colombie-Britannique, nos élèves ont peur de grandir en l’absence d’espèces sauvages puisqu’ils sont témoins d’un nombre en hausse d’espèces menacées. Ces derniers se sont engagés à mettre un frein à cela et se sont concentrés sur les ours : ils comprennent qu’afin de protéger les écosystèmes, on doit apprendre à cohabiter avec les carnivores qui figurent au sommet de la chaîne alimentaire. »

Ian McAllister, confondateur du Pacific Wild, a ajouté : « Les élèves de Glenlyon Norfolk soulèvent des points importants à travers leur opposition à la chasse au trophée du grizzly et se joignent à 90 % des Britanno-Colombiens et Britanno-Colombiennes qui souhaite que cette pratique archaïque soit interdite. Ces étudiants et étudiantes représentent l’avenir de la Colombie-Britannique, et souhaitons-le, une société qui respectera la faune et non pas une société qui permet le meurtre de notre plus grand emblème sauvage à titre de trophée ou comme soi-disant sport. »

La majorité des Britanno-Colombiens et Britanno-Colombiennes, incluant les Premières nations côtières et autres habitants de régions rurales, sont contre la chasse au trophée du grizzly et au moins 9 des 57 grizzlys de la province sont menacés. Nous devons agir rapidement afin d’enrayer cette chasse écologiquement irresponsable et cruelle.

Signez la pétition pour protéger les ours grizzlys de la Colombie-Britannique [en anglais seulement].

Faits:

  • Après avoir été blessés par balle, les grizzlys souffrent fréquemment pendant des heures avant de mourir, souvent victimes de blessures multiples.
  • Les ours sont très vulnérables au déclin de population, puisque la moitié des oursons meurent pendant leur première année de vie. Les routes, les chemins de fer et l’aménagement des terres réduisent les chances qu’un ours mâle trouvent une femelle pour s’accoupler.
  • Une étude publiée en 2013 par le Public Library of Science a démontré que la chasse au trophée peut causer un déclin de populations d’ours et que les chasseurs dépassent les quotas gouvernementaux dans la moitié des populations à l’étude.
  • D’autres études indépendantes ont constaté une surestimation du gouvernement en terme de populations d’ours en Colombie-Britannique. En réalité, les populations sont trop basses pour maintenir le taux de chasse actuel.
  • En 2012, une étude menée par le Center for Responsible Travel et l’Université Stanford a démontré que les visiteurs qui font l’observation d’ours dans la forêt pluviale de Great Bear en Colombie-Britannique dépensent 12 fois plus d’argent que ceux qui visitent pour la chasse.

Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643 cpare@hsi.org  

HSI/Canada dénonce cette incapacité à répondre à la demande des consommateurs

Humane Society International


  • HSI

MONTRÉAL—Le nouveau Code de pratiques du Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage concernant l’industrie ovocole n’a pas réussi à mettre un terme à l’élevage de poules pondeuses en batterie. Humane Society International/Canada affirme qu’avec cette omission, le Conseil a bafoué des années d’engagement social constant visant à utiliser exclusivement des œufs de poules élevées en liberté dans les chaînes d’approvisionnement des commerçants.

Gabriel Wildgen, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Le Conseil national pour les soins aux animaux d’élevage a laissé tomber les consommateurs et les commerçants en ignorant leur demande d’abolir les systèmes de cage, qui condamnent les poules pondeuses à la souffrance. Au 21e siècle, le confinement intensif des animaux n’a plus lieu d’être. Nous sommes choqués de voir que l’industrie ovocole ne tient pas compte de la demande des consommateurs. Même si les cages aménagées représentent une légère amélioration pour le bien-être des animaux, l’industrie ovocole a raté une occasion en or de répondre à la croissance rapide du marché de produits plus humains. »

La plupart des poules pondeuses au Canada passent leur vie confinées dans des cages métalliques étroites, connues sous le nom de « cages de batterie ». Leur taille ne permet même pas aux poules de déployer complètement leurs ailes. Les poules élevées en liberté peuvent s’adonner à bon nombre de leurs comportements naturels, comme marcher librement, se percher en hauteur, ouvrir leurs ailes et pondre dans un nid.

Le Code de pratiques pour les poules pondeuses permettrait l’utilisation continue des cages de batterie jusqu’en 2036 et l’utilisation indéfinie de cages « aménagées », qui offrent aux poules un peu plus d’espace qu’une cage standard. Cette proposition va complètement à l’encontre des engagements pris par les plus grandes entreprises alimentaires du Canada qui consistent à se procurer exclusivement des œufs de poules élevées en liberté. La liste des détaillants qui se sont engagés à se fournir exclusivement en œufs de poules élevées en liberté avant 2025 comprend : Loblaws, Sobeys, Metro, Tim Hortons, A&W, McDonald’s, Subway, Burger King, Swiss Chalet, Harvey’s et bien d’autres encore.

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Humane Society International


    • Michael Bernard/HSI Canada

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Pêches et Océans Canada a confirmé que le massacre commercial des phoques commencerait deux semaines plus tôt à Terre-Neuve, soit le 28 mars, bien que certaines mères phoques n’ont sûrement toujours pas fini d’allaiter leurs petits. Le 15 mars, le gouvernement canadien a fermé les zones de chasse aux phoques pour « laisser du temps à la mise-bas et au sevrage ». Habituellement, la chasse aux phoques commerciale à Terre-Neuve rouvre à la mi-avril, une fois que les bébés phoques ont été sevrés.

Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « C’est scandaleux. Chez les phoques du Groenland, la mise-bas se fait sur plusieurs semaines; il y a très sûrement des mères qui allaitent encore leurs petits sur les banquises au large de Terre-Neuve. Les phoques du Groenland adultes semblent être les cibles. Les mâles et femelles sont indiscernables de loin, et les mères qui allaitent s’éloignent souvent de leurs bébés à la nage. Elles peuvent donc être tuées, laissant mourir de faim leurs bébés qui ne sont pas encore sevrés. Le chaos engendré par une multitude de chasseurs de phoques brisant la glace, les coups de feu et les phoques blessés viendra perturber encore davantage la pouponnière. La fermeture de la chasse aux phoques pendant la période de mise-bas et d’allaitement est l’une des seules protections pour les phoques dans ce pays. C’est une honte de voir le gouvernement fédéral renoncer à cette mesure si minime au profit des chasseurs de phoques. »

Faites un don maintenant pour mettre fin à cette cruauté.

Phocalux, l’un des rares transformateurs de produits dérivés du phoque restants au Canada, a reçu plus d’un million de dollars de subventions de la part du gouvernement au cours des dernières années. La semaine dernière, la société a demandé à ouvrir la chasse plus tôt cette année, pour permettre aux chasseurs de massacrer des milliers de phoques adultes.

Parce que la fourrure est le produit dérivé du phoque ayant le plus de valeur, et que la peau des jeunes phoques rapporte le plus d’argent, plus de 98 % des phoques tués au cours de cette chasse annuelle sont des bébés de moins de trois mois. Au cours des dernières années, les adultes ont parfois fait la cible des chasseurs, lorsque les subventions gouvernementales avaient été versées pour de la viande de phoque. Ken Jones, un agent principal de la gestion des pêches, s’est exprimé au sujet des subventions pour la viande de phoque à la Chambre des communes en 2006, en déclarant : « Nous soutenions des marchés qui n’existaient pas. La viande a finalement été détruite. »

Les faits :

  • Avec plus de 2 millions de phoques tués depuis 2002 seulement, la chasse aux phoques commerciale annuelle au Canada est le plus grand massacre d’animaux marins au monde.
  • Les experts vétérinaires ont décrété que toutes les méthodes légales utilisées pour la chasse aux phoques annuelle au Canada étaient inhumaines par nature, et que le massacre devait donc cesser.
  • Le changement climatique représente un problème pour les populations de phoques qui se reproduisent sur la glace, étant donné que leur habitat rétrécit chaque année. En conséquence, le taux de mortalité chez les bébés phoques augmente.
  • Plus de 36 pays ont déjà banni le commerce des produits issus de la chasse aux phoques pour des raisons de compassion et de conservation. Les prix de la fourrure de phoque au Canada atlantique ont chuté de façon considérable. En conséquence, seules quelques centaines de chasseurs de phoques maintiennent leur participation au massacre annuel au large de la côte est du Canada.

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