MONTRÉAL – Humane Society International/Canada termine tout juste sa 18e clinique vétérinaire gratuite en partenariat avec Les Amis de HSI et Chiots Nordiques. L’équipe d’intervention vétérinaire s’est rendue à Chisasibi pour la troisième fois. Une équipe de vétérinaires, de techniciens en santé animale et de bénévoles ont examiné, traité, stérilisé et/ou vacciné 115 animaux lors du déploiement.
Chisasibi, une communauté crie située à 1 400 km au nord de Montréal, est devenue un modèle de gestion efficace des animaux dans les régions isolées et les communautés autochtones qui n’ont pas accès aux services vétérinaires. Si elles ne sont pas contrôlées, les populations de chiens errants et abandonnés peuvent grossir et finir par souffrir de malnutrition, de manque de traitement des blessures, de parasites, et d’autres problèmes de santé. Cette clinique gratuite, ouverte à la demande de la communauté, est destinée à aider à gérer la surpopulation tout en encourageant une meilleure cohabitation entre les résidents et les animaux, sans recourir à l’abattage.
Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « La communauté de Chisasibi a mené un travail proactif de gestion de la population d’animaux de compagnie. À chacune de nos visites, nous sommes témoins de l’effet important de leurs actions et initiatives sur le bien-être animal. Non seulement ils demandent régulièrement de l’aide pour fournir des services vétérinaires à leurs animaux, car ils n’y ont pas accès dans leur région, mais en plus ils ont mis en place un règlement sur le bien-être animal et un refuge. Nous sommes particulièrement honorés de travailler avec Chiots Nordiques et la communauté de Chisasibi afin de garantir le bien-être et la santé des animaux de compagnie de cette communauté. »
Dre Daphnée Veilleux-Lemieux, présidente de Chiots Nordiques, a ajouté: « Cette clinique avait pour objectif de maintenir un partenariat annuel avec une communauté dont les pratiques en matière de contrôle de la population canine sont un exemple novateur, porteurs de résultats et en respect des besoins locaux et ce, malgré des contraintes de localisation, température et financement. Une équipe d’une dizaine de bénévoles a participé à cette intervention qui se veut encore un exemple de travail d’équipe. »
Au Canada, les communautés autochtones éloignées n’ont que rarement accès à des services vétérinaires, ce qui a pour conséquence une surpopulation de chiens errants. HSI/Canada travaille en collaboration avec Chiots Nordiques dans les communautés autochtones reculées du Québec, afin de stériliser et de vacciner ces animaux, en plus de leur fournir des soins vétérinaires d’urgence. Depuis 2013, nos deux équipes ont traité plus de 2 000 chiens dans les communautés des Premières Nations.
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Les groupes de défense des animaux, les spécialistes des sciences de la mer, les politiciens et des millions de Canadiens célèbrent une victoire historique pour les animaux marins
Humane Society International
OTTAWA – Le Canada a adopté une loi interdisant la captivité des baleines, des dauphins et des marsouins à des fins de divertissement, de même que le commerce, la possession, la capture et la reproduction des cétacés. Aujourd’hui, la Chambre des communes a voté massivement en faveur du projet de loi S-203 visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins.
Le projet de loi S-203 a été présenté par le sénateur Wilfred Moore en 2015, puis parrainé par le sénateur Murray Sinclair. Après son adoption par le Sénat, le projet de loi a été défendu par la chef du Parti vert, Elizabeth May, à la Chambre des communes.
Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « L’adoption du projet de loi S-203 marque un tournant décisif dans la protection des animaux marins et représente une victoire pour tous les Canadiens. Les baleines et les dauphins n’ont pas leur place dans des bassins. Les souffrances endurées par ces animaux très sociaux et intelligents en confinement intensif ne peuvent plus être tolérées. Nous tenons à féliciter les parrains de ce projet de loi et le gouvernement canadien qui a joué un rôle déterminant en s’appuyant sur l’opinion publique et les solides preuves scientifiques liées à cette question cruciale. »
Elizabeth May, chef du Parti vert et députée de Saanich – Gulf Islands, a déclaré : « Les Canadiens se sont clairement prononcés, ils souhaitent que la pratique cruelle consistant à retenir les baleines et les dauphins en captivité soit interdite. L’adoption du projet de loi S-203 permet de nous assurer que cette mesure se concrétise. »
Le sénateur Wilfred Moore, parrain du projet de loi, a déclaré : « Nous avons l’obligation morale de mettre fin à la capture et au confinement des cétacés à des fins commerciales ou récréatives. Les Canadiens nous demandent de faire mieux – et nous les avons écoutés. »
Hal Whitehead, un éminent spécialiste des sciences de la mer, a ajouté : « Les conditions de vie des mammifères marins en captivité ne sont pas comparables à celles de leur environnement marin naturel, que ce soit en termes de superficie ou de qualité. Nous remercions le gouvernement fédéral et tous ceux qui ont contribué à l’adoption du projet de loi S-203, alors que nos lois reflètent enfin les valeurs du peuple canadien et mettent fin à cette pratique cruelle. »
HSI est à la tête d’un mouvement mondial visant à interdire la captivité des cétacés à des fins de divertissement. HSI/Canada a joué un rôle central au sein d’une vaste coalition d’intervenants clés, notamment des organisations, des scientifiques et des parlementaires, qui ont contribué à faire adopter le projet de loi S-203.
Les faits :
Une coalition de plus de 20 grands spécialistes des sciences de la mer et organismes d’intervenants a appuyé le projet de loi S-203. Le projet de loi S-203 a été appuyé par Humane Society International/Canada, Animal Justice, Humane Canada, les spécialistes des sciences de la mer Dre Lori Marino et Dre Naomi Rose, liées au Whale Sanctuary Project (projet de sanctuaire pour baleines), Ontario Captive Animal Watch, Phil Demers, l’ancien soigneur en chef de Marineland, Protection mondiale des animaux, Dr David Suzuki, l’institut Jane Goodall, et bien d’
Le projet de loi S-203 vise à interdire progressivement la captivité des cétacés (c’est-à-dire des baleines, des dauphins et des marsouins) au Canada, sauf en cas de sauvetage, de rétablissement, de recherche scientifique autorisée ou si l’intérêt supérieur des animaux est en jeu.
Les plus grands spécialistes des sciences de la mer admettent que les baleines et les dauphins en captivité subissent de graves préjudices psychologiques et physiques tels que l’isolement, des problèmes de santé chroniques, des comportements anormaux, une forte mortalité infantile ou encore un ennui extrême.
À l’heure actuelle, seuls deux établissements dans le pays abritent des cétacés – l’aquarium de Vancouver et le Marineland de Niagara Falls. Désormais, ces établissements ne seront plus en mesure d’élever ou d’importer de nouveaux cétacés au sein de leurs installations.
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Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation de mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse www.hsicanada.ca
Des lions, tigres, zèbres, chameaux, kangourous, ours et bien d’autres animaux recevront des soins et seront redirigés et confiés à des partenaires de HSI
Humane Society International
SAINT-ÉDOUARD-DE-MASKINONGÉ, CANADA – Avec le généreux soutien de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, Humane Society International/Canada, Les Amis de HSI et HSI monde travaillent de pair avec la SPCA de Montréal sur une saisie d’animaux dans un zoo à Saint-Édouard-de-Maskinongé, au Québec. Le propriétaire de cet établissement non-accrédité a été arrêté et accusé de cruauté et de négligence envers les animaux, en vertu du Code criminel canadien. S’il est inculpé, le prévenu pourrait purger une peine d’emprisonnement de 5 ans et être interdit à vie d’avoir la garde ou le contrôle d’un animal.
Des experts des bureaux canadiens et mondiaux de HSI fourniront des soins spécialisés à plus de 200 animaux exotiques de douzaines espèces différentes à compter de la date de la saisie. Ils transporteront également tous les animaux sauvages vers un réseau de sanctuaires partenaires en Amérique du Nord. Certains de ces animaux sont répertoriés dans l’annexe 1 de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages (CITES, Convention on International Trade in Endangered Species of Wild Fauna and Flora).
Rebecca Aldworth, directrice générale de HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes heureux de contribuer activement à mettre ces animaux en sécurité, avec le soutien incroyable de la Fondation Familiale Eric S. Margolis. C’était perturbant de voir cet établissement. Certains animaux étaient confinés dans des enclos sombres et délabrés. D’autres vivaient dans des installations complètement inadéquates avec une protection minimale des conditions météorologiques. Certains animaux ne semblaient même pas avoir accès à de l’eau et de la nourriture adéquate et semblaient avoir différents problèmes de santé. Certains animaux présentaient des signes de détresse psychologique importante, comme faire les cent pas de manière constante et compulsive. Des animaux morts ou malades ont été saisis ou évacués de cette propriété au cours des derniers mois. Ce cas démontre bien l’importance d’inscrire de solides dispositions pour le bien-être des animaux dans le Code criminel du Canada, surtout lorsqu’elles s’appliquent à des cas de négligence grave. »
Eric Margolis, fondateur de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, a affirmé : « Notre fondation soutient les organisations qui apportent des soins aux animaux maltraités, négligés et abandonnés, aussi bien domestiques que sauvages. Nous soutiendrons toujours le travail d’organisations comme HSI/Canada et Les Amis de HSI, qui défendent ceux qui ne peuvent le faire eux-mêmes. »
HSI/Canada fait campagne depuis plus de 10 ans pour apporter des améliorations conséquentes aux dispositions pour le bien-être des animaux contenues dans le Code criminel du Canada. L’une des carences les plus importantes du Code criminel du Canada est le besoin des autorités policières de prouver l’intentionnalité de la part des propriétaires négligents avant de pouvoir déposer une accusation criminelle et saisir les animaux. Cela prolonge les souffrances au-delà du nécessaire et peut empêcher l’application adéquate du Code criminel en présence de situations de négligence.
Nous avons pu accomplir ce travail capital grâce au soutien généreux de la Fondation Familiale Eric S. Margolis, qui travaille avec Les Amis de HSI et HSI/Canada depuis des années pour sauver des milliers d’animaux en situation de cruauté et de négligence.
FAITS
HSI travaille depuis des décennies à effectuer des sauvetages d’animaux de grande envergure, à les soigner et les placer, y compris les animaux sauvages.
Le soin, le transport et le placement d’animaux sauvages sont des processus très complexes et HSI/Canada, Les Amis de HSI et nos partenaires du monde entier se chargeront de ce travail pendant plusieurs semaines.
Le zoo concerné a par le passé reçu de nombreux avertissements et accusations de la part du gouvernement provincial.
La SPCA de Montréal a effectué la première inspection de l’établissement en août 2018. En plus de relever plusieurs infractions liées à l’état physique des animaux et à leurs conditions de vie, les agents de la SPCA ont saisi deux alpagas dont l’état de santé était déplorable et les cadavres de 4 animaux décédés sur le site, dont deux tigres. Cette intervention a abouti à des accusations criminelles.
Deux chefs d’accusation ont été portés contre le propriétaire pour négligence et cruauté envers les animaux entre 2016 et 2018. Selon la SPCA de Montréal, il s’agit de la première fois au Québec que des accusations pour atteinte au bien-être des animaux sont déposées par voie de mise en accusation. Il s’agit d’un type de poursuite en justice réservé aux infractions les plus graves et qui donne lieu à des peines plus sévères.
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Humane Society International/Canada est un leader en matière de protection animale. HSI Canada met en œuvre des programmes de protection des animaux de compagnie, de la faune et de son habitat naturel, de préservation de mammifères marins et de bien-être des animaux de ferme et des animaux dans la recherche. HSI/Canada est fière de faire partie de Humane Society International — l’un des organismes de protection animale les plus importants au monde. HSI/Canada célèbre les animaux et confronte la cruauté dans le monde entier — sur internet à l’adresse hsicanada.ca.
Les Amis de HSI est un organisme de bienfaisance enregistré qui œuvre pour la protection des animaux au moyen de la sensibilisation et l’éducation du public, du sauvetage, de la mise à l’abri, de l’apport en soins vétérinaires et d’autres programmes de soins directs. Nous sommes fiers d’appartenir à la famille mondiale des organisations de la Humane Society International. Ensemble, nous constituons le plus grand organisme de protection des animaux au monde. » Pour plus de renseignements : Lesamisdehsi.ca
La Fondation Familiale Eric S. Margolis est née de l’amour pour les animaux, l’humanité et la nature. Elle a été créée pour soutenir ces éléments essentiels, avec trois objectifs en vue : 1) venir en aide aux organisations tout autour du monde qui offrent un refuge naturel aux animaux, domestiques comme sauvages, ayant été maltraités, négligés ou abandonnés, 2) soutenir les actions de plaidoyer des organisations du monde entier qui se mobilisent pour faire adopter des lois plus strictes relatives à la cruauté envers les animaux et des sanctions subséquentes et 3) soutenir les organisations du monde entier dont l’objectif principal est d’aider les animaux, domestiques comme sauvages, se trouvant dans une situation de détresse immédiate. Eric et Dana Margolis partagent une passion pour les animaux et leur bien-être. Cette passion constitue le ciment de la Fondation Familiale Eric S. Margolis.
Plus de 130 animaux ont été stérilisés dans le cadre du programme de gestion humaine de la population animale dans les communautés autochtones reculées
Humane Society International
MONTRÉAL – Humane Society International/Canada a récemment organisé sa 17e clinique vétérinaire, en partenariat avec Friends of HSI et Chiots Nordiques. Lors de son déploiement, l’équipe vétérinaire d’intervention a examiné, traité, stérilisé et/ou vacciné 162 animaux (162 animaux examinés, 133 stérilisés, dont 128 chiens et 5 chats).
Matimekush, une communauté innue située à 1 100 km au nord de Montréal, fait face à un problème de surpopulation de chiens errants depuis plusieurs années. De nombreux animaux souffrent de malnutrition, de blessures non traitées, de parasites, et d’autres problèmes de santé. La clinique vétérinaire gratuite, organisée à la demande de la communauté, visait à contrôler les populations de chiens errants tout en favorisant une meilleure cohabitation entre les personnes et les animaux.
Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Notre objectif principal est d’aider Matimekush à contrôler sa population de chiens errants de façon humaine, car cette communauté est très reculée et fait face à des difficultés avec le bien-être animal. Chaque semaine depuis le mois de décembre, des chiens ont dû être transportés par avion hors de la communauté à cause de graves problèmes de santé. Notre opération, orientée vers la stérilisation et la vaccination, permettra de réduire la souffrance animale à long terme. »
Dre Daphnée Veilleux-Lemieux, présidente de Chiots Nordiques, a ajouté : « Notre mission à Matimekush a commencé il y a huit ans. Nous sommes heureux de revenir dans cette communauté qui a réellement besoin de services vétérinaires. Notre équipe de bénévoles s’est montrée extraordinaire en soignant des centaines de chiens ces quatre derniers jours. Son excellent travail a permis de stériliser et vacciner 133 animaux. La clinique améliorera considérablement le bien-être des animaux et des habitants de Matimekush pour les années à venir. »
Les communautés autochtones reculées au Canada manquent souvent de services vétérinaires, ce qui mène à une surpopulation de chiens errants. HSI/Canada collabore avec Chiots Nordiques dans des communautés reculées du Québec pour fournir des services de stérilisation, de vaccination et de soins d’urgence pour ces animaux. Depuis 2013, cette initiative a permis de traiter plus de 1000 chiens dans des communautés des Premières Nations.
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Humane Society International, l’Alliance animale du Canada, Lush Cosmetics, et 81 % des Canadiens réclament l’adoption de cette loi par le Parlement
Humane Society International
OTTAWA — Avec la présentation du projet de loi sur les cosmétiques sans cruauté (S-214) à la Chambre des communes par Marilyn Gladu, députée du parti conservateur et porte-parole en matière de santé, le Canada est en passe de devenir le 40e pays du monde à interdire l’expérimentation animale dans le domaine cosmétique. Ce projet de loi est le produit de plusieurs années de mobilisation menée par Humane Society International, l’Alliance animale du Canada et Lush cosmétiques frais faits à la main. Il a également reçu l’appui de plus de 750 000 Canadiens d’un océan à l’autre.
La Loi sur les cosmétiques sans cruauté a été présentée pour la première fois en juin 2015 par la sénatrice du parti conservateur Carolyn Stewart Olsen, en collaboration étroite avec HSI/Canada et l’Alliance animale. HSI a également été au premier plan du changement de politique publique internationale en faveur de cosmétiques non testés sur les animaux, en conduisant des réformes juridiques dans les pays de l’Union européenne, en Inde, en Nouvelle-Zélande, à Taïwan, en Corée du Sud, au Guatemala et plus récemment, en Australie. Une loi similaire est également en cours d’établissement aux États-Unis, au Brésil, au Chili, en Afrique du Sud, et au Sri Lanka, entre autres.
Troy Seidle, vice-président du département Recherche et Toxicologie de HSI, a déclaré : « En tant que Canadien fier de l’être, rien ne pourrait me rendre plus heureux que de voir mon pays faire un pas de plus vers un marché de la beauté sans cruauté. Aujourd’hui, il existe une vaste gamme d’ingrédients cosmétiques et d’approches pour l’évaluation de la sécurité sanitaire ne nécessitant plus de réaliser des expérimentations sur les animaux. Pour cette raison, il n’y a tout simplement aucune excuse pour continuer de s’appuyer sur les expérimentations animales dans le cadre d’essais de produits ou d’ingrédients cosmétiques. »
Mark et Karen Wolverton, copropriétaires de Lush cosmétiques frais faits à la main, Amérique du Nord, ont ajouté : « Le temps est venu de mettre un terme à la cruauté dans le domaine cosmétique et d’écouter les 88 pour cent de Canadiens qui s’opposent à l’expérimentation animale pour les cosmétiques. Nous savons que lors du vote de cet automne, nos millions de clients qui soutiennent le projet de loi S-214 éliront des dirigeants qui sauront agir en leur nom sur cette question. Nous pensons que l’expérimentation animale pour les cosmétiques, qui perpétue la souffrance animale, ne constitue pas une pratique acceptable ni justifiable. »
Liz White, directrice de l’Alliance animale du Canada, a déclaré : « Nous incitons vivement le gouvernement canadien à agir rapidement et à adopter cette loi cruciale afin de mettre immédiatement un terme à cette cause inutile de souffrance animale. Nous sommes impatients de travailler avec des représentants et de voir le Canada prendre place aux côtés d’autres nations dans la liste des pays interdisant la cruauté dans le domaine cosmétique, par l’adoption de la Loi sur les cosmétiques sans cruauté. »
Gladu a ajouté: « La protection des animaux a toujours été une cause qui me tient à coeur et je suis ravi de parrainer ce projet de loi afin que les députés puissent débattre de cette question importante. »
Selon un sondage mené par le Strategic Counsel au nom de l’Alliance du Canada et HSI, 88 pour cent des Canadiens s’accordent à dire que l’essai de nouveaux produits cosmétiques ne justifie pas la souffrance des animaux et 81 pour cent soutiendraient une interdiction nationale des expérimentations animales dans le cadre de test de produits ou d’ingrédients cosmétiques.
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Humane Society International/Canada, Coastal First Nations, et des Canadiens à travers le pays célèbrent l’arrivée à mi-chemin de la campagne canadienne #VidezLesReservoirs
Humane Society International
OTTAWA—Le Canada est arrivé à la moitié de sa campagne pour l’interdiction du maintien en captivité des baleines et des dauphins au Canada avec la majorité des sénateurs votant en faveur du projet de loi S-203 : Loi visant à mettre fin à la captivité des baleines et des dauphins. Cette loi interdirait la captivité des baleines et des dauphins à des fins de divertissement, de programmes de reproduction en captivité et de commerce.
« Le projet de loi S-203 établira clairement que nous avons l’obligation morale d’arrêter progressivement de capturer des cétacés et de les garder en captivité pour notre profit ou notre amusement. Grâce à ce projet de loi, le Canada se joindra aux autres pays qui ont déjà interdit la mise en captivité des cétacés, » a déclaré le sénateur Murray Sinclair, qui parraine le projet de loi, dans son discours au Sénat. « En ce qui concerne nos relations avec les animaux et les responsabilités que nous avons envers eux, les mentalités évoluent. Les Canadiens nous demandent d’améliorer les choses. »
« Les spécialistes des sciences de la mer s’accordent à dire que les baleines, les dauphins et les marsouins – appelés cétacés – subissent de sévères privations, des maladies et souffrent de dépression lorsqu’ils sont gardés en captivité, » a expliqué Julie MacInnes, responsable de campagne de la faune sauvage pour HSI/Canada. « Nous remercions les sénateurs Wilfred Moore et Murray Sinclair d’avoir tenu des rôles majeurs dans la réussite de cette étape importante. Il n’est pas éthique de soumettre ces espèces sensibles et sociables à de telles privations dans le seul but de divertir un public. Ce projet de loi marque un tournant dans la lutte pour rendre aux baleines et aux dauphins le respect et la dignité qu’ils méritent. »
Le spécialiste des sciences de la mer Hal Whitehead a ajouté : « Un banc de dauphins sauvages au caractère extrêmement social peut voyager jusqu’à 100 kilomètres par jour en milieu océanique, et plonger sur plusieurs centaines de mètres. Les conditions de vie en captivité des mammifères marins n’ont rien de comparable à leur environnement océanique naturel, que ce soit en taille ou en qualité. Nous demandons au gouvernement fédéral de soutenir le projet de loi S-203 afin que nos lois soient compatibles avec les valeurs des Canadiens et que cette pratique cruelle prenne fin. »
« Coastal First Nations, les Premières Nations présentes le long de la majorité de la côte pacifique du Canada, entretiennent une relation spéciale et précieuse avec les cétacés et elles ont le devoir de les protéger, » a déclaré Paul Kariya, conseiller principal en politique auprès de Coastal First Nations. « Notre expérience dans la planification des espaces maritimes, la gestion basée sur les écosystèmes et la mise en place de postes d’observation des baleines et d’entreprises de tourisme écologique nous offre une vision alternative intéressante des façons plus respectueuses d’apprécier et de cohabiter avec ces animaux sauvages magnifiques ».
Les faits :
HSI/Canada fait campagne pour interdire la captivité des cétacés depuis plusieurs années. À l’échelle mondiale, HSI a été pionnière d’un mouvement influent visant à protéger les cétacés et à mettre un terme aux pratiques inhumaines de captivité par l’intermédiaire de l’éducation, de la sensibilisation et des mesures législatives.
Les plus grands spécialistes des sciences de la mer s’accordent à dire que les baleines et les dauphins endurent d’importantes souffrances psychologiques et des blessures physiques lorsqu’ils sont en captivité, notamment l’isolement, des problèmes de santé chroniques, des comportements anormaux, une forte mortalité des jeunes et un ennui extrême.
Actuellement, seulement deux établissements au Canada possèdent encore des cétacés : l’aquarium de Vancouver et Marineland, à Niagara Falls. Cependant, l’aquarium de Vancouver ne détiendra bientôt plus de cétacés en captivité, en raison de l’opinion publique et de l’indignation envers cette pratique.
Près de trois quarts des Canadiens ayant une opinion sur la captivité des cétacés désapprouvent cette pratique.
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Humane Society International/Canada, les spécialistes des sciences de la mer ainsi que la famille du regretté Rob Stewart célèbrent l’arrivée à mi-chemin de la campagne canadienne #SaveSharks
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OTTAWA — Le Canada est arrivé à la moitié de sa campagne en faveur de l’interdiction du commerce d’ailerons de requins avec l’approbation définitive et unanime du projet de loi S-238 : la Loi sur l’interdiction du commerce d’ailerons de requins, par le Sénat. Ce projet de loi a été amendé par le Sénat non seulement pour mettre fin à l’importation d’ailerons de requins au Canada, mais également pour en interdire l’exportation. Le projet de loi va maintenant être examiné par la Chambre des communes.
Le parrain de ce projet au Sénat, le sénateur Michael L. MacDonald, a déclaré : « Je suis ravi que la Loi sur l’interdiction de l’importation et de l’exportation d’ailerons de requins ait été adoptée par mes collègues au Sénat. J’espère sincèrement que les membres du Parlement vont s’occuper rapidement de cette affaire urgente pour s’assurer que le Canada adopte un rôle prépondérant dans la protection des requins, à l’échelle internationale. Cette espèce est vitale pour assurer l’équilibre des écosystèmes océaniques et la survie de notre planète. »
« Couper les ailerons des requins et les jeter dans l’océan tout en sachant qu’ils vont en mourir est un acte de cruauté sans nom qui met en danger des écosystèmes océaniques entiers, » a déclaré Julie Maclnnes, responsable de campagne de la faune sauvage pour HSI/Canada. « Nous remercions le Sénateur pour le rôle clé qu’il a joué dans cette lutte pour la conservation des océans. Ce projet de loi représente une étape importante vers l’arrêt du commerce d’ailerons de requins au Canada, c’est pourquoi nous demandons au gouvernement qu’il soit traité comme une affaire urgente. »
Dr Dirk Steinke, spécialiste des sciences de la mer a déclaré : « Les scientifiques s’accordent à dire que les requins font partie des espèces sauvages les plus menacées au monde. »
Dr Boris Worm, professeur à l’université de Dalhousie a ajouté : « Le commerce d’ailerons de requins est la cause principale de décès chez les requins. Les plus grandes espèces sont tout particulièrement menacées. Nous espérons que le Canada prendra les devants pour mettre un terme au commerce d’ailerons de requins. »
Brian et Sandy Stewart, les parents du regretté Rob Stewart, ont déclaré : « Nous incitons le gouvernement fédéral et les membres du gouvernement à écouter la large majorité de Canadiens en faveur de l’arrêt du commerce d’ailerons de requins au Canada. Toutes les heures, ce macabre commerce international tue 11 000 requins. Ces animaux — et les écosystèmes océaniques qui dépendent d’eux — ne peuvent pas se permettre d’attendre dix ans de plus. »
Faits:
Depuis plus de 10 ans, HSI/Canada milite pour mettre fin au commerce d’ailerons de requins. À l’échelle mondiale, HSI se trouve au premier plan d’un mouvement puissant visant à protéger les requins et à mettre un terme au commerce de leurs ailerons par le biais de l’éducation et de mesures législatives.
Tous les ans 100 millions de requins sont tués pour satisfaire la demande mondiale pour leurs ailerons et pour les autres parties de leurs corps. Aujourd’hui, un tiers des requins de haute mer sont menacés d’extinction.
En tant que prédateur ultime, les requins contribuent à l’équilibre des océans, leur extinction aurait donc des conséquences importantes sur toutes les autres espèces marines.
Les requins grandissent lentement, deviennent adultes à un âge tardif et présentent des taux de reproduction relativement faibles, ce qui rend leur population vulnérable aux effets de la surpêche.
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C’est une annonce sans précédent pour la 2e plus importante entreprise de produits cosmétiques au monde, considérée comme « le début de la fin des cosmétiques cruels »
Humane Society International
Dra Schwartz/istock
MONTRÉAL–Le géant des soins personnels Unilever a annoncé ce jour son soutien à la campagne #BeCrueltyFree de Humane Society International, dont l’objectif est d’interdire les expérimentations animales pour les cosmétiques d’ici 5 ans dans le monde entier. Unilever témoigne de son soutien grâce à une ambitieuse nouvelle collaboration qui vise à accélérer l’acceptation réglementaire d’évaluations de sûreté pour le consommateur à la fois modernes et non basées sur les animaux.
Unilever, connue pour ses grandes marques telles que Dove, Degree ou TRESemmé, est la deuxième plus grande entreprise de produits de beauté au monde et la première du top 10 du secteur à soutenir activement une réforme législative visant à interdire les expérimentations sur les animaux pour les cosmétiques. Les organisations espèrent que cette nouvelle collaboration favorisera le changement des politiques du secteur cosmétique mondial, le but étant d’interdire les expérimentations animales sur les 50 plus grands marchés de la beauté au monde d’ici 2023.
Troy Seidle, vice-président du département Recherche et Toxicologie de HSI, déclare : « N’importe quelle entreprise pourra vous dire qu’elle est en faveur d’alternatives aux expérimentations animales pour les cosmétiques, mais Unilever est le premier des géants du secteur à s’impliquer activement dans cette lutte. Alors que des centaines de milliers d’animaux sont toujours utilisés pour des expérimentations sur la toxicité chaque année dans le monde, nous félicitons Unilever qui se joint à Humane Society International pour mettre fin à cette cruauté une bonne fois pour toutes. Nous incitons les autres grandes marques cosmétiques à suivre cet exemple et à nous rejoindre du bon côté de l’Histoire. »
La nouvelle collaboration avec HSI inclura:
Le soutien d’Unilever pour l’adoption au Canada de la loi sur les cosmétiques sans cruauté (S-214), qui interdirait les expérimentations animales domestiques ainsi que la vente de cosmétiques ayant été soumis à toute forme d’expérimentations animales une fois l’interdiction en vigueur, en accord avec le précédent établi par l’Union européenne.
Une collaboration franche et durable visant à développer le potentiel des entreprises et autorités de régulation afin que les décisions quant à la sûreté des cosmétiques soient basées exclusivement sur des approches non animales.
Un investissement dans la formation de futurs scientifiques dans le domaine de la sûreté pour une évaluation des risques « nouvelle génération » et non animale, dans le but de développer leurs compétences sur le long terme.
David Blanchard, agent responsable Recherche et développement pour Unilever, ajoute : « Nous sommes heureux de collaborer avec Humane Society International afin d’en finir avec l’ère des expérimentations animales pour les cosmétiques. Nous encourageons les autres entreprises, régulateurs et autres parties prenantes à se joindre à nous dans cette initiative majeure. »
Des législateurs de 37 pays à travers le monde ont déjà adopté des lois interdisant partiellement ou totalement les expérimentations animales pour les cosmétiques. La campagne HSI #BeCrueltyFree a joué un rôle important dans l’adoption de la phase finale de l’interdiction de l’Union européenne en 2013, puis en Inde, à Taïwan, au Guatemala, en Nouvelle-Zélande, en Corée du Sud et dans sept états brésiliens. Aujourd’hui, HSI et nos partenaires sommes impliqués dans cette démarche auprès de 10 autres pays : Australie, Brésil, Canada, Chili, Philippines, Afrique du Sud, Sri Lanka, Vietnam et États-Unis.
Selon HSI, le Canada pourrait être le prochain pays à interdire la cruauté des cosmétiques, le projet de loi S-214 ayant atteint la moitié du processus législatif fédéral canadien. En effet, le projet a été approuvé par le Sénat en juin dernier et attend désormais une première lecture à la Chambre des communes. Selon une étude menée par The Strategic Counsel pour HSI et Animal Alliance of Canada, 88 % des Canadiens s’entendent à dire que tester de nouveaux cosmétiques n’est pas une raison valable pour faire souffrir les animaux, et 81 % sont en faveur d’une interdiction nationale des expérimentations animales pour les cosmétiques et leurs ingrédients. Pour tous les Canadiens souhaitant soutenir cette loi, vous pouvez contacter votre membre du Parlement via becrueltyfree.ca.
Les faits:
Les expérimentations animales du secteur cosmétique incluent des tests sur les irritations cutanées et oculaires pendant lesquels un produit ou ingrédient cosmétique est appliqué sur la peau rasée ou dans les yeux d’un lapin, des tests d’allergies cutanées sur des cobayes ou des souris, et des études de gavage pouvant durer plusieurs semaines ou mois. Ces expérimentations entrainent de graves souffrances, telles que cécité, yeux gonflés, peau irritée et sanglante, hémorragies internes, lésions aux organes, convulsions et mort. Il est rare qu’un antidouleur soit administré aux animaux, et à la fin des expérimentations les animaux sont tués, la plupart du temps par asphyxie, rupture des vertèbres ou décapitation.
La Loi canadienne sur les aliments et drogues exige que tous les cosmétiques et autres produits de soins personnels vendus au Canada soient sans danger lorsqu’ils sont utilisés conformément à l’usage auquel ils sont destinés, mais cette loi n’exige pas particulièrement que cette absence de danger soit prouvée par des tests effectués sur les animaux.
La déclaration d’Unilever concernant les alternatives aux expérimentations animales (octobre 2018) est disponible ici.
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Contact média : Aviva Vetter, t 514.975.9720, avetter@hsi.org
HSI/Canada, qui a assisté au sauvetage, applaudit Simon Cowell pour son don de 25 000 livres (42 000 CAD) ayant permis de rendre cette opération possible
MONTRÉAL—Plus de 200 chiens et chiots ayant passé leur vie dans des cages en métal, nombre d’entre eux souffrant de douloureuses blessures, de malnutrition et de maladies cutanées, sont en chemin vers des refuges d’urgence à travers le monde tandis que Humane Society International ferme sa 13e ferme de viande canine à ce jour.
Les cages seront détruites et les chiens acheminés vers le Canada, le Royaume-Uni, les États-Unis et les Pays-Bas où ils pourront trouver des foyers pour la vie. Plus de 90 chiens seront placés dans le refuge temporaire de HSI/Canada à Montréal.
Ewa Demianowicz, responsable de campagne pour HSI/Canada, a déclaré : « Cette ferme de viande canine est bouleversante. Les chiens passaient leurs journées dans des cages de métal sales, sans pouvoir satisfaire leurs besoins les plus essentiels. Ils auront une nouvelle vie merveilleuse dans leurs nouveaux foyers et ne souffriront plus jamais de privation ou de cruauté et cela est fantastique. »
Selon Nara Kim, militante HSI contre la viande de chien en Corée du Sud, le modèle de changement de HSI est la solution idéale : « À travers toute l’Asie, un élan visant à interdire le commerce de viande canine est actuellement en place. Hong Kong, les Philippines, Taiwan, la Thaïlande et Singapour ont déjà mis en place des interdictions. L’Indonésie s’est récemment engagée à mettre en place une interdiction et les autorités à Hanoi, au Vietnam, ont également promis de mettre un terme à ce commerce cruel. Il est donc temps pour la Corée du Sud de rejoindre le mouvement. »
HSI a fermé des fermes de viande canine à Namyangju, Ilsan, Hongseong, Haemi, Wonju, Goyang, Seongnam, Yesan et Gyeonggi-do. Certains éleveurs ont choisi de prendre leur retraite et d’autres de changer d’activité, en faveur de la production de champignons ou de céleris chinois par exemple.
HSI/Canada souhaite remercier les partenaires suivants pour avoir rendu rendu ce sauvetage possible : La Fondation Emmanuelle Gattuso, Kane Veterinary Supplies, Sharp Transportation et Air Canada.
Les médias dans le Grand Toronto sont invités à visiter le refuge d’urgence temporaire de Cambridge les 10 et 11 octobre et à Air Canada Cargo – Aéroport international Pearson de Toronto le 11 octobre à 8 h 30pm. Les médias de Montréal et de Québec peuvent filmer l’arrivée des chiens au Refuge d’urgence de Montréal de HSI/Canada, le 12 octobre dans l’après-midi (heure encore à déterminer). Appelez ou envoyez un courriel au contact ci-dessous pour plus d’informations.
Plus de 2,5 millions de chiens sont élevés chaque année dans des milliers de fermes de viande de chien en Corée du Sud, le seul pays connu pour élever des chiens pour la consommation humaine. À travers l’Asie, la Chine, le Vietnam, l’Indonésie, l’Inde et l’Asie du Sud-Est, environ 30 millions de chiens sont tués et consommés chaque année, nombre d’entre eux sont des animaux domestiques volés et des chiens errants.
Outre une vie de souffrances dans les fermes, la méthode par laquelle ils sont tués est brutale – la mort par électrocution est la plus courante, les chiens mettent souvent jusqu’à cinq minutes pour mourir. La pendaison est aussi pratiquée. Les chiens sont tués à la vue de tous leurs autres compagnons.
Tandis que la plupart des gens ne consomment pas régulièrement de la viande de chien, cette pratique reste populaire pendant les jours de Bok Nal, en juillet et août. Un potage appelé bosintang, censé améliorer l’endurance et la virilité est alors consommé.
L’industrie de la viande de chien est un vide juridique en Corée du Sud, ni légal ni illégal. Nombre de dispositions de la loi sur la protection des animaux sont systématiquement violées. C’est le cas par exemple de l’interdiction de tuer des animaux de manière brutale comme en les pendant par le cou, dans des lieux publics ou devant d’autres animaux de la même espèce.
À chaque fermeture d’une ferme de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 ou la grippe canine au moment de leurs vaccins DHPP, contre la rage et contre le coronavirus. HSI vaccine également les chiens contre la maladie de Carré, le parvovirus et le coronavirus. Puis, HSI les met en quarantaine dans la ferme ou dans un refuge temporaire, dans lequel ou duquel aucun d’entre eux ne peut rentrer ou sortir, pendant au moins 30 jours avant de les transporter dans un autre pays.
Après avoir reçu des soins et une nourriture convenable aux refuges d’urgence de HSI/Canada, les chiens secourus seront acheminés vers des refuges Partenaires de placement d’urgence (Emergency Placement Partner, EPP) au Canada et aux États-Unis, qui faciliteront ensuite leur adoption par des familles pour la vie. Nous annoncerons quels sont nos EPP et ceux-ci pourront être contactés directement par les personnes souhaitant adopter l’un de ces chiens méritants. Pour plus d’informations, veuillez vous rendre sur le site Web hsicanada.ca/chiens.
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Contact média: Ewa Demianowicz, t 514 395-2914 ext. 208, c 514-575-3499, edemianowicz@hsi.org
De l’abus animal resté impunis en raison d’un laxisme évident dans l’application des lois et de l’indifférence des autorités envers la souffrance animale
Humane Society International
Le gouvernement du Québec ne prend pas les mesures qu’il faudrait pour protéger les animaux de la maltraitance. Meredith Lee/The HSUS
MONTRÉAL—Humane Society International/Canada demande au gouvernement du Québec de faire appliquer convenablement la loi et de protéger les animaux de la maltraitance. Selon un dossier publié par La Presse la semaine passée, les autorités responsables de faire appliquer les lois de protection des animaux ne prennent pas les mesures nécessaires, voire ferment les yeux sur des cas de souffrance animale. Le gouvernement n’ayant pas encore renouvelé ses ententes avec les SPA et SPCA du Québec pour faire respecter la loi, il y a trop peu d’inspecteurs du bien-être des animaux dans la province pour couvrir le territoire entier.
Ewa Demianowicz, responsable de campagne sénior pour HSI/Canada, a déclaré : « Depuis de nombreuses années, les groupes de défense des animaux exigent une meilleure application des lois de protection des animaux, car il est clair qu’une législation non appliquée est sans effet. Le gouvernement du Québec ne prend tout simplement pas les mesures qu’il faudrait pour protéger les animaux de la maltraitance. »
Elle a ajouté : « Il est aberrant de constater que malgré les nombreuses promesses des dirigeants élus de fermer les usines à chiots et de régler les cas de maltraitance animale au Québec, absolument aucune amélioration n’a eu lieu. L’approche laxiste du gouvernement concernant l’application de ces lois permet aux usines à chiots de continuer leurs activités cruelles. Certaines d’entre elles reçoivent même des permis les autorisant à exercer dans une impunité presque absolue, comme l’ont démontré les preuves récoltées par La Presse. Malheureusement, ce ne sont pas des cas isolés. On a appris l’année passée qu’un éleveur de Saint-Honoré-de-Témiscouata avait obtenu une autorisation d’exercer malgré les 20 avertissements qu’il avait reçus pour non-respect des lois sur le bien-être animal. »
HSI/Canada demande au gouvernement du Québec de tenir ses promesses d’améliorer la condition des animaux dans la province et de faire appliquer les lois prévues pour les protéger. « Si rien ne change, la réputation du Québec de havre pour les personnes qui maltraitent les animaux ne risque pas d’évoluer », a conclu Demianowicz.
Les Québécois peuvent contacter les membres de l’Assemblée nationale dès aujourd’hui pour demander l’application en bonne et due forme des lois sur le bien-être animal au Québec : cliquez ici.
Pour les demandes d’entrevue, veuillez communiquer par téléphone ou par courriel avec la personne-ressource pour les médias indiquée ci-dessous.
Contact média: Christopher Paré – b: 514 395-2914 x 206, c: 438 402-0643, cpare@hsi.org