Ces règlementations sans précédent interdiraient également l’importation de certains trophées de chasse

Humane Society International / Global


Waldo Swiegers/AP Images for HSI

MONTRÉAL—Humane Society International/Canada félicite Environnement Canada pour avoir fait un pas de plus vers la fermeture du marché canadien associé au commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros. Des propositions de règlementations publiées dans La Gazette du Canada, Partie I interdiraient le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros au Canada, ainsi que l’importation de trophées de chasse fabriqués à partir de ces matériaux. HSI/Canada encourage l’ensemble de la population canadienne à signer sa lettre en faveur de ces mesures, qui sera soumise au gouvernement au cours des 30 jours de consultation publique.

Kelly Butler, responsable de la campagne pour les animaux sauvages chez Humane Society International/Canada, a déclaré :

« Si personne ne prend des mesures urgentes visant à sauver les éléphants et les rhinocéros, notre génération pourrait être témoin de la disparition de ces espèces. Nous félicitons le gouvernement canadien qui montre l’exemple dans la protection de ces espèces emblématiques pour les générations futures. La population canadienne a clairement fait savoir que le commerce de l’ivoire d’éléphant et des cornes de rhinocéros ainsi que les trophées de chasses de ces espèces n’ont pas leur place dans notre pays. HSI/Canada est totalement en faveur des réglementations telles qu’elles ont été publiées dans La Gazette du Canada, Partie I. Celles-ci deviendraient alors la norme mondiale pour la protection des éléphants et des rhinocéros au sein des États se trouvant en dehors de l’aire de répartition de ces espèces. »

Ces propositions de réglementations font suite à des années de lutte de la part de HSI/Canada et de sa coalition de partenaires, et bénéficient du soutien de scientifiques, de personnalités connues et de centaines de milliers d’individus engagés. Dans sa lettre de mandat de 2021, le gouvernement fédéral s’est engagé à œuvrer pour « contrer le commerce illégal des espèces sauvages et pour mettre fin au commerce de l’ivoire de l’éléphant et de la corne de rhinocéros au Canada ».

Fait essentiel, la réglementation est en phase avec les directives des principaux·ales expert·e·s de la préservation des éléphants et des rhinocéros et parties prenantes. L’African Elephant Coalition (qui représente 78 % des pays africains où vivent des éléphants), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction et l’Union internationale pour la conservation de la nature ont toutes appelé à fermer les marchés d’ivoire intérieurs.

D’après un sondage réalisé en 2020 par l’entreprise Insights West, 94 % de la population canadienne soutient l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant. D’ailleurs, une pétition publique appelant à interdire cette pratique au Canada a récolté plus de 700 000 signatures.

La publication des mesures proposées dans La Gazette du Canada, Partie I, le journal du gouvernement du Canada, constitue l’une des étapes finales de la création de nouvelles réglementations. Une fois les propositions de réglementations publiées dans La Gazette, Partie I, elles font l’objet d’une consultation et, si nécessaire, d’amendements en fonction des retours, puis sont officialisées dans La Gazette, Partie II.

Faits saillants :

  • Chaque année, en Afrique, pas moins de 25 000 éléphants et 1 300 rhinocéros sont tués par des braconniers.
  • En mars 2021, l’UICN a mis à jour sa Liste rouge mondiale des espèces menacées, dans laquelle elle a déclaré que l’éléphant de forêt d’Afrique était une espèce en danger critique et que l’éléphant de savane d’Afrique était une espèce en danger. Les rhinocéros noirs, également présents en Afrique, sont aussi en danger critique.
  • Les partenaires commerciaux les plus importants du Canada, parmi lesquels les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leurs marchés d’ivoire d’éléphant en réponse au déclin des populations de pachydermes.
  • A l’heure actuelle, en dehors du commerce de l’ivoire d’éléphant, le Canada autorise également l’importation de défenses, de cornes de rhinocéros et de parties d’animaux provenant de chasses aux trophées. D’après les données de la CITES, plus de 450 défenses d’éléphants africains, 16 cornes de rhinocéros ainsi que 81 trophées d’éléphants et 44 trophées de rhinocéros ont été importés légalement au Canada au cours de la période 2010-2021.
  • Une lettre ouverte a été publiée en juin 2021, réclamant la fin du commerce de l’ivoire d’éléphant au Canada et incluant les signatures de personnalités canadiennes comme Bryan Adams, Robert Bateman et David Suzuki.
  • Les propositions de réglementations font suite à une consultation d’opinion publique conduite par Environnement et Changement climatique Canada durant l’été 2021, au sein de laquelle des Canadien·ne·s et des personnes du monde entier ont largement affiché leur soutien envers une action fédérale visant à mettre fin au rôle du Canada dans le commerce de l’ivoire d’éléphant.

ENDS

Contact pour les médias:  Michael Bernard: 438-873-5769; mbernard@hsi.org

Les organisations de protection des animaux et le secteur des cosmétiques saluent la présentation de cette législation historique

Humane Society International


mustafagull/iStock.com

*Note de la rédaction : Ce texte a été mis à jour pour refléter que la Loi d’exécution du budget (projet de loi C-47) a été officiellement déposée au Parlement Canadien.

OTTAWA, Ontario—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté des mesures visant à interdire l’expérimentation animale dans les cosmétiques au Canada, dans le cadre de la Loi d’exécution du budget. Ces modifications interdiraient également la vente de cosmétiques s’appuyant sur de nouvelles données issues d’expérimentation sur les animaux afin de déterminer l’innocuité du produit, ainsi que la vente de cosmétiques avec des étiquettes présentant des allégations fausses ou trompeuses sur l’absence d’expérimentation sur des animaux.

Les organismes de protection animale Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent depuis plusieurs années en étroite collaboration avec le gouvernement canadien afin de faire avancer la législation et ont publié les déclarations suivantes:

Michael Bernard, directeur adjoint de Humane Society International/Canada, a déclaré:  « Dix ans de campagne menée par Humane Society International/Canada et ses partenaires commencent à dessiner un nouveau visage sans cruauté pour le secteur mondial des cosmétiques.  C’était un honneur de travailler en étroite collaboration avec le gouvernement du Canada et l’ensemble des parties prenantes pour faire avancer cette mesure au fil des années. Nous sommes ravi·e·s de voir le Canada présenter cette législation historique visant à interdire l’expérimentation animale dans le cadre des cosmétiques et la vente de produits testés sur les animaux. Une fois cette loi en vigueur, les consommateurs et consommatrices du Canada pourront avoir la certitude que les produits cosmétiques qu’ils ou elles achètent ne sont pas issus de la souffrance animale, et c’est une chose que nous pouvons toutes et tous apprécier. »

Darren Praznik, président-directeur général de Cosmetics Alliance Canada, a déclaré:  « L’industrie et les organisations qui défendent les animaux ont travaillé ensemble au cours des dernières années pour faire progresser l’interdiction des tests sur les animaux dans le domaine des cosmétiques au Canada. Depuis que cette question a été soulevée pour la première fois au Parlement par le biais d’un projet de loi d’initiative parlementaire au Sénat en 2015, notre groupe s’est réuni fréquemment pour établir une relation de collaboration et se mettre d’accord sur les principes avec Santé Canada tout en veillant à ce que l’interdiction fonctionne dans le cadre réglementaire canadien. Nous sommes très heureux de voir le gouvernement présenter cette législation que nous attendions depuis longtemps. »

Liz White, directrice d’Animal Alliance of Canada, a déclaré: « Les sympathisants d’Animal Alliance remercient le ministre Duclos et le personnel de Santé Canada d’avoir fait en sorte que l’interdiction de l’expérimentation animale à des fins cosmétiques devienne réalité. Le Canada rejoindra le nombre croissant de pays dans le monde ayant mis fin à ces pratiques et le gouvernement tiendra sa promesse d’introduire une législation visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux dès 2023. »

Monica Engebretson, responsable des affaires publiques pour l’Amérique du Nord chez Cruelty Free International, a déclaré: « Cruelty Free International se félicite de ce nouvel effort visant à mettre fin aux expérimentations cosmétiques sur les animaux au Canada. Cette décision unificatrice, qui a obtenu le soutien de tous les partis au Canada, emboîtera le pas aux progrès que nous observons dans le monde entier. En effet, les consommateurs et consommatrices, les entreprises, les autorités de réglementation et les défenseurs et défenseuses des animaux œuvrent ensemble pour atteindre un objectif commun, à savoir veiller à ce que la production de cosmétiques ne soit pas une source de souffrance animale, où que ce soit dans le monde.

Brandi Halls, directrice de l’éthique chez Lush Cosmetics North America, a déclaré: « En tant qu’entreprise qui milite depuis sa création il y a plus de 25 ans pour qu’on mette un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques, nous nous joignons aujourd’hui aux amoureux et amoureuses des animaux et aux défenseurs et défenseuses de leurs droits pour célébrer une étape importante de ce mouvement mondial. Le ministre Duclos et Santé Canada ont su écouter la population canadienne pour placer le Canada du bon côté de l’Histoire en mettant un terme à cette pratique inefficace, cruelle et dépassée. Nous éprouvons une grande fierté vis-à-vis de notre collaboration avec HSI depuis plus de dix ans. Grâce aux réactions de notre clientèle_le face à notre campagne en boutique, nous savons que la voix de la majorité a été entendue. »

Hilary Lloyd, vice-présidente du marketing et de la responsabilité d’entreprise pour l’Amérique du Nord de The Body Shop, a déclaré:  « The Body Shop félicite le ministre Duclos et Santé Canada pour le travail qu’ils ont accompli en présentant cette législation. En tant que chef de file dans le domaine de la beauté sans cruauté, nous célébrons cette étape et honorons le travail passionné de nos équipes de vente et de notre clientèle militante qui ont remis plus de 625 000 signatures à la Colline du Parlement en 2018 pour demander au gouvernement de mettre un terme aux expérimentations animales dans le cadre des cosmétiques. Ceci nous rappelle qu’en tant qu’entreprise, nous avons la responsabilité de faire le bien. Nous encourageons les autres gouvernements du monde à suivre cet exemple. »

FIN

Contact pour les médias:

Les organisations de protection des animaux et l'industrie des cosmétiques exhortent le gouvernement canadien à déposer un projet de loi

Humane Society International


Meredith Lee/HSUS

OTTAWA—Aujourd’hui, le gouvernement canadien a présenté son budget fédéral 2023, qui confirme son engagement à interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques. Les défenseurs des animaux Humane Society International/Canada, Animal Alliance Canada et Cruelty Free International, ainsi que Cosmetics Alliance Canada, Lush Cosmetics et The Body Shop, travaillent en étroite collaboration avec le gouvernement canadien depuis plusieurs années sur une initiative visant à faire progresser la législation interdisant l’expérimentation animale en cosmétique au Canada.

Le groupe de parties prenantes a publié la déclaration suivante en réponse à l’annonce du budget d’aujourd’hui :

“Nous sommes ravis de constater que le budget fédéral inclut l’engagement d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des produits cosmétiques. Il s’agit d’une occasion historique pour le gouvernement canadien d’interdire l’expérimentation animale et le commerce des cosmétiques dans le projet de loi d’exécution du budget en cours. Nous encourageons vivement le gouvernement canadien à remplir son mandat en introduisant cette législation dès que possible et à positionner le Canada comme un leader mondial dans la promotion des alternatives à l’expérimentation animale,” a déclaré le groupe de parties prenantes alliées.

FIN

Contacts avec les médias: Michael Bernard, Humane Society International/Canada, directeur adjoint, c : 438.873.5769, e : mbernard@hsi.org

L’organisme met en garde contre l'aggravation de la crise du bien-être animal parallèlement à la tragédie humanitaire

Humane Society International


Charlotte Bröcker

BRUXELLES—L’organisation de protection des animaux Humane Society International, avec un généreux don de Mars, Incorporated, aide les réfugiés ukrainiens à fuir le conflit avec leurs animaux de compagnie bien-aimés en fournissant un financement d’urgence et des fournitures telles que de la nourriture pour animaux, des couvertures ainsi que des soins vétérinaires. L’organisme de bienfaisance rapporte que les réfugiés qui accèdent à leurs services de soutien pour animaux de compagnie parlent de leur soulagement de pouvoir sauver leurs compagnons animaux qui sont un énorme réconfort dans ces circonstances extrêmement stressantes, en particulier pour les enfants traumatisés. Alors que HSI et les groupes locaux avec lesquels l’organisme travaille offrent une bouée de sauvetage aux animaux victimes qui parviennent à se mettre en sécurité, l’organisation met en garde contre une aggravation de la crise du bien-être animal à venir en Ukraine, car l’aide aux personnes et aux animaux risque de devenir plus problématique.

En Allemagne, HSI travaille avec le groupe de protection des animaux Berliner Tiertafel dans un poste de secours à Berlin, pour fournir des paniers de produits pour des soins de base et des soins vétérinaires aux réfugiés arrivant avec des animaux. Certains des animaux de compagnie ont de graves problèmes médicaux comme l’épilepsie pour lesquels des médicaments ont été fournis.

La directrice de HSI en Allemagne, Sylvie Kremerskothen Gleason, qui s’est rendue à Berlin pour distribuer des fournitures pour animaux de compagnie aux réfugiés, a déclaré : « L’invasion de l’Ukraine par la Russie est bien sûr une crise humanitaire dévastatrice, mais les chiens, les chats et les autres animaux bien-aimés de ceux qui fuient l’Ukraine font partie intégrante de cette histoire de réfugié. Laisser des animaux de compagnie mourir de faim ou être blessés dans le conflit est naturellement pour plusieurs une décision impossible, et nous avons entendu des réfugiés que nous aidons à Berlin dire que la compagnie fidèle de leurs animaux de compagnie les a soutenus, eux et leurs familles, dans ce difficile voyage vers la sécurité. Pour les enfants en particulier, leurs animaux de compagnie sont une énorme source de réconfort pour les aider à faire face au traumatisme de la guerre. Ces réfugiés sont effrayés et épuisés, alors pouvoir les aider à s’occuper de leurs animaux de compagnie signifie qu’ils ont une chose de moins à s’inquiéter au moment où ils ont le plus besoin d’aide. »

L’un des réfugiés aidés par HSI et Berliner Tiertafel en Allemagne est Marianna, qui a fui Kiev avec ses deux enfants âgés de six et 12 ans, sa mère et leurs deux chiens Erik et Liza le husky. Liza souffre d’épilepsie et a eu une crise lors de l’évasion traumatique, mais a maintenant reçu des soins vétérinaires grâce à HSI.

Une autre réfugiée, Karyna, est également venue vers HSI et Berliner Tiertafel pour obtenir de l’aide à Berlin. Son chat, Bonifacio, résidait chez elle en famille d’accueil pour un refuge local à Kiev lorsque la guerre a commencé et elle ne voulait pas le laisser derrière elle. Karyna dit qu’il reste environ 60 autres chats au refuge. Bonifacio a plusieurs blessures préexistantes, dont un traumatisme de la hanche et une lésion cérébrale. Karyna est soulagée que son chat reçoive maintenant les soins vétérinaires dont il a besoin.

Les équipes de HSI à Berlin et à Trieste en Italie ont également emballé des centaines de kilos de nourriture et de fournitures pour animaux de compagnie pour faire le voyage jusqu’à la frontière ukrainienne pour venir en aide aux refuges et aux familles qui ont du mal à continuer. En Ukraine, HSI s’est également associée à l’organisation animale UAnimals basée à Kiev pour leur fournir les fonds dont ils ont besoin pour aider aux sauvetages, les cliniques vétérinaires et même les zoos qui s’occupent de centaines d’animaux.

Le directeur général de HSI/Europe, Ruud Tombrock, a déclaré : « Nous sommes profondément préoccupés par les personnes et les animaux en Ukraine pour qui la menace de blessure ou de mort due aux combats est aggravée par le défi croissant de trouver de la nourriture et des fournitures en toute sécurité. Notre premier envoi de fonds et de fournitures d’urgence viendra en aide à de nombreux refuges, des groupes de sauvetages et des familles qui éprouvent des difficultés. Mais plus ce conflit dure longtemps, plus il peut devenir difficile. Un nombre important de chiens errent maintenant dans les rues et cherchent refuge dans des bâtiments abandonnés ou bombardés parce que les refuges pour animaux ont été endommagés. Il y aura également des animaux dans les fermes et dans les zoos pour lesquels l’évacuation n’est tout simplement pas possible. Ainsi, parallèlement à la tragédie humaine de cette invasion, nous sommes confrontés à la possibilité d’une aggravation de la crise du bien-être animal. »

Vous pouvez aider en faisant un don à HSI pour son aide d’urgence en Ukraine et pour d’autres efforts visant à sauver des vies.

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FIN

Contacts média:

Des dizaines de milliers de Canadiens et parties prenantes internationales inquiets ont participé à une consultation publique sur l’interdiction potentielle du commerce d’ivoire.

Humane Society International


Elephant and calf
Getty Images/istockphoto

MONTRÉAL—Alors que la consultation publique du gouvernement canadien sur le commerce d’ivoire d’éléphant tire à sa fin, Humane Society International/Canada, Elephanatics et plus de 40 autres organisations non gouvernementales canadiennes et internationales, représentant toutes réunies des dizaines de millions de partisans à l’échelle mondiale, ont signé une lettre ouverte demandant au gouvernement canadien d’intervenir de toute urgence pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant.

Environnement et Changement climatique Canada a instauré une consultation publique le 23 juillet 2021 afin de recueillir les commentaires sur les mesures proposées pour restreindre ou mettre fin au commerce de l’ivoire. Pendant la période de consultation de 60 jours, les Canadiens et d’autres personnes du monde entier ont exprimé leur soutien envers l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant.

Kelly Butler, responsable de la campagne pour la protection des espèces sauvages chez HSI/Canada, a déclaré :

« Les Canadiens se sont clairement prononcés, le commerce de l’ivoire d’éléphant n’a pas sa place au Canada. Nous demandons alors maintenant au gouvernement canadien fraîchement élu d’écouter le nombre considérable de Canadiens et de parties prenantes mondiales en faveur d’une interdiction ferme du commerce de l’ivoire d’éléphant, et d’instaurer ces mesures de toute urgence. Les éléphants ne pourront pas attendre quatre ans jusqu’à la prochaine élection. »

Tessa Vanderkop, vice-présidente d’Elephanatics, a déclaré :

« Au cours du siècle dernier, la population d’éléphants d’Afrique a connu une chute draconienne de 96 %. Ils pourraient disparaître complètement au cours des prochaines décennies sans intervention de la communauté mondiale. La Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) des Nations unies et les principales organisations de protection de la nature, notamment la Coalition pour l’éléphant d’Afrique, ont demandé aux pays de fermer leurs marchés intérieurs légaux d’ivoire d’éléphant afin de restreindre le braconnage et de sauver les éléphants d’Afrique de l’extinction. Les experts internationaux s’entendent tous pour dire qu’il est plus que temps de fermer le marché d’ivoire au Canada. »

La lettre initiée par l’ONG demande au gouvernement canadien d’instaurer les mesures strictes proposées lors de la consultation, notamment l’interdiction d’importer de l’ivoire d’éléphant à des fins commerciales ou en tant que trophées de chasse. La lettre a été signée par :

African Conservation Foundation, Animal Defenders International, Animal Justice, Animals Asia Foundation, SPCA de la Colombie-Britannique, Big Life Foundation Canada, Born Free Foundation, Bring The Elephant Home, Canopée, CATCA Environmental and Wildlife Society (CEWS), Earth League International (ELI), Elephanatics, Elephant Listening Project, Elephant Reintegration Trust, Family and Animal Wellness Inc, Fondation Franz Weber, For the Love of Wildlife Ltd, Frank Lloyd Wright Foundation, Global March for Elephants and Rhinos, Humane Canada™, IFAW Canada, Insure Our Future, International Animal Rescue, Mara Elephant Project, Member of this planet, National Council of Societies for the Prevention of Cruelty to Animals. Le fondateur de New Zealanders for Endangered Wildlife, No Whales In Captivity, NRDC, Nsefu Wildlife Conservation Foundation, NSPCA, Pan African Sanctuary Alliance, Performing Animal Welfare Society (PAWS), Pro Wildlife, Rhino & Elephant Defenders (RED), Save Elephant Foundation, SEEJ-AFRICA (Saving Elephants through Education and Justice), Shark Research Institute, Sheldrick Wildlife Trust, Species Survival Network, Standfast Developments Ltd, The Elephant Sanctuary au Tennessee, Two Million Tusks, WildlifeDirect, Protection mondiale des animaux Canada, Protection mondiale des animaux, World Elephant Day et Zoocheck Inc.

Faits saillants :

  • Chaque année, un nombre fulgurant d’éléphants d’Afrique, soit 35 000, tombent aux mains de braconniers.
  • En mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en déclarant que l’éléphant de forêt d’Afrique est désormais en danger critique d’extinction et que l’éléphant de savane d’Afrique est en danger.
  • Les partenaires commerciaux principaux du Canada, notamment les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leur marché d’ivoire d’éléphant pour pallier le déclin des populations d’éléphants.
  • En plus du commerce d’ivoire, le Canada autorise l’importation de défenses et autres parties d’éléphants comme trophées de chasse. Entre 2010 et 2018, environ 300 défenses—arrachées à 150 éléphants—sont entrées légalement au Canada.
  • Les saisies fréquentes d’ivoire d’éléphant par le gouvernement canadien sont la preuve irréfutable que le commerce illégal d’ivoire règne au sein du pays. Elles permettent de saisir une partie du commerce illégal d’ivoire, mais il est présumé que les interceptions aux douanes ne représenteraient que 10 % de l’ensemble du commerce illégal.
  • En juin, une lettre ouverte invitant le gouvernement canadien à intervenir pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant a été signée par des Canadiens de renom, notamment David Suzuki, Robert Bateman et Bryan Adams.
  • Selon un sondage d’Insights West de 2020, 94 % des Canadiens soutiennent l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant. Une pétition d’intérêt public demandant l’interdiction du commerce de l’ivoire au Canada a recueilli plus de 600 000 signatures.

Contact: Michael Bernard: 613 371-5170; mbernard@hsi.org.

Les Canadiens sont invités à défendre les éléphants à l’occasion d’une consultation publique

Humane Society International


Close up of a wild African elephant
Vanessa Mignon Wild African Elephant

MONTRÉAL—Dix-sept artistes et scientifiques canadiens de renom ont signé une lettre ouverte invitant le gouvernement canadien à intervenir de toute urgence pour interdire le commerce de l’ivoire d’éléphant. Au cours du siècle dernier, le nombre d’éléphants d’Afrique, qui figurent sur la liste des espèces en danger critique d’extinction de l’Union internationale pour la conservation de la nature, a chuté de 96 %. Des scientifiques de haut niveau nous avisent que les éléphants pourraient disparaître complètement au cours des prochaines décennies si la communauté mondiale n’intervient pas pour dissuader les braconniers.

Le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique le 23 juillet 2021 afin de recueillir les commentaires sur les mesures proposées pour restreindre ou mettre fin au commerce de l’ivoire.

Robert Bateman, artiste et protecteur de l’environnement canadien reconnu, a déclaré : « La survie des éléphants d’Afrique dépend des actions de la communauté mondiale et de pays progressistes comme le Canada, qui ont le devoir d’intervenir en conséquence. Je joins ma voix à celles d’un grand nombre de Canadiens pour demander au gouvernement canadien d’agir dès maintenant en interdisant le commerce de l’ivoire d’éléphant. Je félicite le gouvernement pour son effort de consultation publique et j’encourage tous les Canadiens inquiets à prendre part à cette tribune extrêmement importante. »

Michael Bernard, le directeur adjoint de Humane Society International/Canada a déclaré : « Le Canada se trouve à un tournant décisif : les mesures prises maintenant pour protéger les éléphants d’Afrique marqueront les esprits des générations à venir. Pour tenir sa promesse de protéger la biodiversité mondiale et mettre fin aux extinctions causées par l’homme, le gouvernement du Canada a instauré une consultation publique importante. Nous invitons vivement tous les Canadiens à participer et à affirmer que seule une interdiction formelle du commerce de l’ivoire d’éléphant peut réellement contribuer à mettre fin à ce génocide insensé des éléphants d’Afrique. »

Tessa Vanderkop, d’Elephanatics souligne que :  « Des dizaines de milliers d’éléphants se font tuer chaque année en Afrique pour combler la demande mondiale d’ivoire. La communauté mondiale prend des mesures et plus de 620 000 personnes ont signé une pétition exigeant que le gouvernement canadien interdise dans l’immédiat le commerce de l’ivoire d’éléphant. Nous encourageons tous les Canadiens à participer à la consultation pour se faire entendre au nom des éléphants d’Afrique. »

Les Canadiens et Canadiennes de renom qui ont signé cette lettre ouverte sommant le gouvernement à agir et à interdire le commerce de l’ivoire sont : Bif Naked, musicien; Bryan Adams, OC, musicien; Cristina Mittermeier, photographe et biologiste; Edward Burtynsky, photographe; Georges Laraque, commentateur sportif et athlète retraité; Dr Harvey Locke, protecteur de l’environnement; Jennifer Baichwal, cinéaste; John Bemrose, Victoria College, University of Toronto; Dr John England, OC, FRSC, professeur émérite, Sciences de la terre et de l’atmosphère; Dr Martin Sharpe, spécialiste des sciences de la Terre; Nicholas de Pencier, cinéaste; Paul Nicklen, photographe de presse et biologiste de la vie marine; Dr Peter Abrams, FRSC, professeur émérite, Écologie et biologie de l’évolution; Robert Bateman, CM, OBC, artiste; Shelton Dupreez, cinéaste; Tzeporah Berman, militant écologiste, ainsi que William Shatner, OC, acteur.

Vous trouverez plus d’informations sur la consultation et comment y participer ici.

Faits saillants :

  • Des études indiquent que 25 000 à 50 000 éléphants d’Afrique tombent aux mains des braconniers chaque année depuis les dernières décennies. Le nombre minimal estimé dépasse largement le taux de natalité chez les éléphants, mettant ainsi directement en jeu la survie de ces populations.
  • En mars 2021, l’Union internationale pour la conservation de la nature a mis à jour la Liste rouge de l’UICN des espèces menacées en déclarant que l’éléphant de forêt d’Afrique est désormais en danger critique d’extinction et que l’éléphant de savane d’Afrique est en danger.
  • En 2016, les délégués de la 17e Conférence des Parties à la Convention sur le commerce international des espèces menacées d’extinction ont adopté une résolution voulant que « toutes les Parties et les non-Parties sous la juridiction desquelles existe un marché intérieur légal d’ivoire contribuant au braconnage ou au commerce illégal, prennent toutes les mesures nécessaires, législatives, réglementaires et de lutte contre la fraude pour fermer, de toute urgence, ce marché intérieur au commerce de l’ivoire brut et travaillé. » Les saisies fréquentes d’ivoire d’éléphant par le gouvernement canadien sont la preuve irréfutable que le commerce illégal d’ivoire règne au sein du pays et ne représentent probablement qu’une infime partie du marché illégal.
  • La Coalition pour l’éléphant d’Afrique (CEA), composée de 32 pays africains (dont 29 États de l’aire de répartition des éléphants) déclare que « tout approvisionnement en ivoire, y compris au sein de marchés nationaux par ailleurs légaux, augmente intrinsèquement le risque pour les populations d’éléphants et pour les communautés locales en raison de l’occasion qu’il offre de blanchir l’ivoire illégalement sous le couvert de la légalité. »
  • Les partenaires commerciaux principaux du Canada, notamment les États-Unis, la Chine et le Royaume-Uni, ont fermé leur marché d’ivoire d’éléphant pour pallier le déclin des populations d’éléphants.
  • En plus du commerce d’ivoire, le Canada permet l’importation de défenses et parties du corps d’éléphants comme trophées de chasse. Entre 2010 et 2018, environ 300 défenses—arrachées à 150 éléphants—sont entrées légalement au Canada.
  • 94 % des Canadiens soutiennent l’interdiction du commerce de l’ivoire d’éléphant (Insights West, 2020) et une pétition contre le commerce de l’ivoire au Canada a recueilli plus de 600 000 signatures.

Contact: Michael Bernard: 613 371-5170; mbernard@hsi.org.

La France importe des centaines de trophées de chasse, issus de léopards, lions et d’éléphants d'Afrique

Humane Society International


Cathy Smith

PARIS—Un nouveau rapport, publié lors de la semaine marquant le sixième anniversaire du massacre de Cecil le lion au Zimbabwe par un chasseur de trophées américain, révèle que l’Union européenne est le deuxième importateur mondial de trophées de chasse après les États-Unis, la France étant le sixième plus gros importateur de l’UE. « La Chasse aux trophées en chiffres », publié par Humane Society International/Europe, montre que les pays de l’UE ont importé près de 15 000 trophées de chasse de 73 espèces protégées au niveau international entre 2014 et 2018, soit une moyenne de près de 3 000 trophées chaque année, notamment de lions d’Afrique, d’ éléphants d’Afrique et de rhinocéros noirs reconnus « en danger critique » d’extinction. Des zèbres, des guépards, des moutons d’Argali listés comme « quasi menacés » en Asie et des ours polaires classés comme « vulnérables » à l’extinction ont également été importés. L’Allemagne, l’Espagne et le Danemark à eux seuls représentent 52 % de tous les trophées de chasse importés par l’UE. Au cours de la période analysée de cinq ans, l’UE a importé des trophées de chasse issus de 889 lions d’Afrique, dont 229 étaient des lions sauvages comme Cecil. Au cours de l’année précédant l’interdiction de 2015 d’importer des trophées de lions d’Afrique, la France a importé 20 trophées de lions d’Afrique, dont 65 % provenaient de lions élevés et abattus en captivité en Afrique du Sud, une pratique quisemble désormais devoir être interdite.

Au cours de cette période de cinq ans, la France a importé 752 trophées de chasse de 36 espèces de mammifères inscrites à la CITES. La France est notamment le premier pays importateur dans l’UE de trophées de léopard d’Afrique, de guépard et de lynx d’Eurasie, représentant respectivement 25 %, 22 % et 25 % du total des importations européennes de ces espèces dans l’UE. La France est également le quatrième pays importateur de trophées d’ours bruns, principalement en provenance de Russie. La France est le seul pays de l’UE à avoir importé des trophées de chasse de narvals, et est l’un des rares pays de l’UE à avoir importé des trophées de rhinocéros noirs et d’addax, des espèces « en danger critique d’extinction ». Elle est aussi le troisième pays importateur de trophées d’éléphants d’Afrique, de loups gris, d’hippopotames et d’oryx cimeterre – une antilope africaine éteinte à l’état sauvage et élevée uniquement en captivité.

Bien que les journalistes aient tendance à se concentrer sur les incidents très médiatisés de la chasse aux trophées aux États-Unis, comme le meurtre de Cecil par le dentiste Walter Palmer ou le selfie de la girafe tuée par Rebecca Francis, le rapport de HSI montre que le rôle des chasseurs de trophées européens est souvent négligé. Les Européens se rendent régulièrement dans des pays étrangers pour tuer des espèces emblématiques, et rapportent les parties du corps de l’animal pour les exposer chez eux.

L’analyse exhaustive par HSI des données commerciales de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) montre qu’une moyenne de 2 982 trophées sont importés dans l’UE chaque année, soit plus de huit trophées par jour. Le nombre d’importations de trophées n’a cessé d’augmenter avec une accélération de près de 40 % entre 2014 et 2018, et ce malgré des sondages d’opinion qui révèlent que la grande majorité des citoyens de l’UE (plus de 80 %) s’oppose à la chasse aux trophées et veut mettre fin aux importations de trophées dans l’UE. En 2017, l’Ifop a réalisé un sondage pour le compte de la Fondation Brigitte Bardot révélant que 89 % des citoyens français étaient favorables à l’interdiction de l’importation de trophées de chasse en France.

Les statistiques d’importation de trophées de chasses dans l’UE pour des animaux individuels (2014-2018), comprennent:

Espèces Importations dans l‘UE Importations en France
Zèbres de montagne de
Hartmann
3.119 5
Babouins chacma 1.751 3
Ours noirs américains 1.415 16
Ours bruns 1.056 83
Eléphants d’Afrique 952 121
Lions d‘Afrique 889 20
Léopard d’Afrique 839 210
Hippopotames 794 113
Guépards 297 67
Oryx cimeterres 210 26
Ours polaires 65 5
Lynx d‘Eurasie 16 4
Addax 6 1
Rhinocéros noirs 6 1
Narvals 2 2

L’Allemagne, l’Espagne, le Danemark, l’Autriche, la Suède, la France, la Pologne, la Hongrie, la République tchèque et la Slovaquie sont les principaux États membres de l’UE qui importent des trophées de chasse, tandis que la Namibie, l’Afrique du Sud, le Canada, la Russie, l’Argentine, le Kirghizstan et les États-Unis représentent les principaux pays exportateurs de trophées de chasse vers l’UE. L’Espagne, la Pologne, la Hongrie, l’Allemagne et la République tchèque sont les principaux importateurs de trophées de lions issus de la captivité.

Cassie Bodin, de Humane Society International/Europe, déclare : “Les chasseurs de trophées européens tuent pour le plaisir des milliers d’animaux sauvages dans le monde, y compris des espèces menacées ou en danger d’extinction, et la France est une destination importante pour ces trophées. Outre la cruauté de la chasse aux trophées, alors que le monde est confronté à une crise de la biodiversité, il est irresponsable de permettre aux riches élites de tirer sur des espèces menacées seulement par plaisir. Le fait de pouvoir abattre, empailler, empaqueter et faire expédier chez soi les parties du corps d’un animal pour les exposer est une motivation majeure pour ces chasseurs. Si davantage de pays de l’UE interdisaient les importations de trophées de chasse, cela contribuerait efficacement à mettre un terme au massacre. Nous demandons instamment à la France d’étendre son interdiction d’importation de trophées de lions d’Afrique à toutes les espèces abattues par plaisir à l’étranger et envoyées par avion en France dans le but qu’elles finissent comme un objet macabre de décoration.”

La chasse aux trophées n’a pas grand-chose à voir avec la conservation des espèces animales ou le soutien aux communautés locales. Les chasseurs de trophées paient d’énormes sommes d’argent pour tuer les animaux les plus forts et les plus impressionnants par simple esprit de satisfaction personnelle, pour pouvoir exhiber les animaux morts et se vanter de leur prétendu accomplissement. Ils inscrivent leurs exploits dans des registres tenus par des organisations de chasseurs de trophées comme le Safari Club International, qui attribue des points pour avoir tué les plus gros animaux. Des études montrent qu’en général, seuls 3 % de l’argent provenant de la chasse au trophée parviennent jusqu’aux communautés locales. L’éco-tourisme d’observation de la faune sauvage génère bien plus de revenus et d’emplois pour soutenir la conservation des espèces sauvages et les emplois locaux.

Cassie Bodin de HSI/Europe déclare : “Tuer les animaux les plus grands ou les plus forts, qui jouent un rôle écologique important en matière de diversité génétique et de résilience, met en péril la conservation des espèces, perturbe leurs structures sociales et affaiblit le patrimoine génétique des animaux sauvages déjà confrontés à une myriade de menaces. L’argument de la conservation est une imposture utilisée par des personnes qui savent qu’il est peu recommandable d’admettre qu’elles aiment tuer des animaux simplement pour le plaisir et pour prendre des selfies de mauvais goût. Compte tenu de l’importance de l’enjeu et de l’opposition de la grande majorité des citoyens européens face au massacre, il est temps que les États membres de l’UE interdisent les importations de trophées de chasse.”

De plus en plus de pays européens prennent des mesures, certes limitées, pour freiner les importations de trophées de chasse. Outre l’interdiction par la France sur les importations de trophées de lions en 2015, les Pays-Bas ont interdit les importations de trophées de plus de 200 espèces en 2016. En février 2021, le Premier ministre britannique a exprimé l’intention de son gouvernement de mettre fin à l’importation de trophées, et en mars de cette année, le parlement finlandais a présenté une motion proposant une interdiction sur l’importation de trophées. HSI/Europe estime que son rapport, révélant la mesure choquante de la participation des pays de l’UE dans l’industrie mondiale de la chasse aux trophées, devrait inspirer les États membres à introduire des interdictions complètes aussi rapidement que possible.

HSI/Europe invite ses sympathisants à rejoindre le mouvement visant à interdire l’importation dans l’UE de trophées de chasse d’espèces protégées au niveau international.

INVITATION AUX MÉDIAS

Le 30 juin, HSI/Europe organisera un webinaire intitulé “Chasse aux trophées : Outil de conservation, ou menace pour la faune sauvage ?” en collaboration avec MEPs for Wildlife et d’autres ONG. Le séminaire sera animé par Manuela Ripa, députée européenne (Verts/ALE, Allemagne), et comptera parmi ses invités Dr Audrey Delsink, biologiste spécialiste des éléphants à HSI Afrique, Dr Paula Kahumbu, PDG de WildlifeDirect, Lenin Tinashe Chisaira, avocat spécialiste de l’environnement, Jorge Rodriguez, de la DG Environnement, et Dr David Scallan, de la Fédération européenne des associations de chasseurs et trappeurs. Le webinaire posera la question de savoir si la chasse au trophée exerce une pression insoutenable sur les espèces menacées ou si, comme le prétendent ses défenseurs, elle contribue à leur conservation et bénéficie aux populations locales. Inscrivez-vous pour participer: https://www.eventbrite.co.uk/e/trophy-hunting-conservation-tool-or-a-threat-to-wildlife-tickets-155634080725

Vous pouvez trouver des images et vidéos en complément de ce communiqué de presse dans notre Newsroom.

Porte-parole de la France

Cassie Bodin, Legal consultant, HSI Europe #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting cbodin@hsi.org +33786325708

 

Contact – presse

Adeline Fischer, Communications Manager Europe – #NotInMyWorld – Campaign against trophy hunting afischer@hsi.org

+49 17631063219

Des dizaines de chiens secourus du commerce de viande canine sont en route pour le refuge d’urgence de HSI/Canada

Humane Society International


Jean Chung for HSI

SÉOUL—Des groupes de protection animale en Corée du Sud se sont associés à Humane Society International/Corée pour sauver 50 chiens de l’euthanasie dans une ferme de viande canine de la ville de Yongin, suite à la fermeture de l’établissement par les autorités. Les secouristes ont trouvé les chiens enfermés dans des cages en métal vides, sans eau ni nourriture digne de ce nom, les quatre éleveurs ayant quitté la propriété après avoir reçu une ordonnance de démolition de la part des représentants locaux. La ferme agissait en violation de la loi nationale sur la protection des animaux. Les organismes HSI/Corée, LIFE, KoreanK9Rescue et Yongin Animal Care Association sont intervenus en collaboration avec les autorités locales afin de sauver les chiens avant la démolition des structures. Ces chiens, ainsi que des dizaines d’autres secourus au cours d’opérations précédentes, sont actuellement pris en charge en Corée du Sud, mais seront bientôt envoyés au Canada et aux États-Unis pour subir un examen approfondi, recevoir des soins vétérinaires et être réhabilités avant d’être finalement adoptés.

Nara Kim, responsable de campagne pour HSI/Corée, a déclaré « Ces chiens avaient désespérément besoin de notre aide, sans quoi ils auraient été euthanasiés par les autorités, sans plan de sauvetage. Nous savions qu’il fallait agir vite si on voulait les sauver, et c’était impressionnant de voir HSI, LIFE, KK9K et YACA travailler de concert pour sortir ces chiens de là. Ces efforts montrent à quel point certains habitants de Corée du Sud ont à cœur de mettre un terme au commerce de viande canine. Les chiens étaient dans un état pitoyable : amaigris, apeurés et vivant dans des conditions effroyables. Nous avons aussi été choqués de voir la zone d’abattage sur le site, avec des appareils d’électrocution et des couteaux abandonnés. Je suis horrifiée à l’idée du nombre de chiens ayant perdu la vie ici. Plus vite nous mettrons fin au commerce de viande canine, plus vite ces scènes aussi désolantes de souffrance animale disparaîtront. »

Ewa Demianowicz, responsable de campagne séniore pour HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes heureux d’assister nos collègues en Corée du Sud dans leur lutte pour mettre fin au commerce cruel de la viande de chien, en accueillant les chiens secourus de ces horribles installations dans notre refuge d’urgence près de Montréal. HSI/Canada apportera des soins vétérinaires et un suivi comportemental à ces chiens avant de trouver à chacun une famille aimante. Ces chiens ont enduré d’immenses souffrances et notre équipe est ravie de les mettre en sécurité et de les aider à se remettre de leur traumatisme physique et psychologique. »

In-Seob Sim, le président de LIFE, s’est également exprimé : « Cela fait 30 ans que la loi sur la protection des animaux a été adoptée en Corée, mais il reste de nombreux animaux qui ne sont toujours pas protégés correctement. Les représentants du gouvernement devraient concevoir et mettre en place des politiques interdisant d’abattre les chiens à des fins d’alimentation. Nous ne devrions pas soumettre les générations futures de chiens à une telle souffrance. »

Hyun Yu Kim, le fondateur de KoreanK9Rescue, a déclaré : « Le fait que ces chiens se voient offrir la chance d’avoir une nouvelle vie au lieu d’être euthanasiés ou tués à l’abattoir constitue un grand pas en avant. Cependant, d’innombrables chiens élevés pour leur viande continuent à souffrir. Nous appelons le gouvernement à agir d’urgence en promulguant des lois visant à interdire le commerce de viande canine et à protéger les chiens comme ceux-ci. »

Miyeon Ki, membre de l’association Yongin Animal Care Association, a expliqué : « Cette mission de sauvetage de 50 chiens me bouleverse au plus haut point : ces chiens ont d’abord échappé à une fin cruelle à l’abattoir pour leur viande, puis à la menace de l’euthanasie, mais leur sort a radicalement changé et ils ont retrouvé une chance de vivre. Je pense que, pour réussir à sauver des vies dans toute situation difficile, la foi du groupe de sauvetage des animaux est un élément crucial. »

Yang-Jin Cho, qui travaille pour la division de la protection animale de la ville de Yongin, a déclaré : « Les représentants municipaux avaient de la peine pour ces chiens et espéraient que quelque chose puisse être fait pour leur donner une meilleure chance. Nous sommes ravis que ces groupes de sauvetage d’animaux aient été en mesure de sauver ces chiens et de leur offrir un avenir. »

Humane Society International/Corée, qui a déjà fait fermer 17 fermes de viande canine dans le pays, fait campagne pour que la Corée du Sud adopte une législation visant à mettre fin au commerce de viande canine. Un sondage d’opinion récemment commandité par HSI/Corée et réalisé par Nielsen révèle un soutien croissant envers l’interdiction du commerce de viande canine, avec près de 84 % de Sud-Coréens déclarant ne pas manger, ou ne pas vouloir manger, de viande de chien, et près de 60 % en faveur d’une interdiction légale de ce commerce. À ce jour, HSI/Canada a recueilli plus de 500 chiens provenant de ces fermetures de fermes de viande canine et leur a trouvé un nouveau foyer.

Sondage en ligne réalisé par Nielsen en août et en septembre 2020. Taille totale de l’échantillon : 1000 personnes, réparties dans six grandes villes de Corée du Sud (Busan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) pondéré et représentatif des adultes sud-coréens (18 ans et plus).

Téléchargez la vidéo et les photos des coulisses du sauvetage.

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Contact média: Ewa Demianowicz: 514-575-3499; edemianowicz@hsi.org

Il est indispensable que des mesures soient prises à l’échelle des provinces et du pays tout entier afin de supprimer progressivement ces élevages cruels et de protéger les Canadiens de potentielles flambées épidémiques dévastatrices.

Humane Society International


Mark Hicken, Alamy Stock photo

MONTRÉAL—À la suite de l’éclosion de COVID-19 parmi les employés et les animaux d’une ferme d’élevage de visons de la vallée du Fraser, en Colombie-Britannique, Humane Society International/Canada appelle une nouvelle fois le gouvernement fédéral et les provinces à mettre fin à cette industrie dans tout le pays. Un sondage a démontré que 78 % des Canadiens sont favorables à l’interdiction nationale de l’élevage d’animaux pour leur fourrure (Insights West, 2020). Pourtant, on note un contraste saisissant entre l’opinion canadienne et les décisions fédérales et provinciales : une analyse de CBC News réalisée en 2020 a révélé que plus de 100 millions de dollars de fonds ont été attribués à l’industrie de l’élevage de visons, et ce, depuis 2014 seulement.

À la ferme d’élevage de la vallée du Fraser, huit employés et au moins cinq visons ont contracté le virus SARS-CoV-2. Par ailleurs, il existe de nombreuses preuves d’importantes éclosions de COVID-19 (ainsi que des mutations inquiétantes du virus et des transmissions à l’être humain) dans les fermes d’élevage de vison d’autres pays grands producteurs de fourrure, notamment au Danemark. Ces flambées ont conduit à la décision d’abattre plus de 15 millions de visons dans des circonstances abominables, ainsi qu’à la mise en quarantaine de centaines de milliers de personnes. Il est clair que les millions de visons confinés dans les élevages intensifs canadiens sont hautement susceptibles de contracter et de transmettre le SARS-CoV-2, sans compter les risques de mutation du virus chez ces animaux. Cela pourrait entraîner des flambées épidémiques dans la population humaine et compromettre les avancées de la médecine.

Pour Kelly Butler, responsable de la campagne pour la protection des espèces sauvages chez HSI/Canada, « les fermes d’élevage industriel d’animaux à fourrure sont non seulement incapables de répondre au moindre besoin des animaux sauvages qu’elles enferment et tuent au nom de la mode, mais elles constituent également un terrain très favorable à la transmission et à la mutation de zoonoses, notamment la COVID-19. Il est aberrant de voir que le gouvernement fédéral et les provinces continuent d’autoriser et de subventionner cette industrie cruelle, et donc de mettre en danger la santé et la sécurité des Canadiens simplement pour satisfaire les fantaisies de l’industrie de la mode. »

Ces dernières années, de nombreuses enquêtes ont exposé les conditions de vie abjectes des animaux dans les fermes d’élevage industriel au Canada. Dans l’une d’elles, la conseillère scientifique en chef de la SPCA de la Colombie-Britannique détaille les observations qu’elle a pu faire dans l’une des fermes de la province en 2014. Elle y décrit « 70 000 visons enfermés dans des cages de la taille de deux boîtes à chaussures, entassés sur un sol recouvert d’un amas de leurs propres excréments. Nombre d’entre eux avaient une patte, des doigts ou une oreille en moins, et l’un des animaux, paralysé pour une raison inconnue, a dû être euthanasié sur place. »

Chaque année, près de deux millions d’animaux sont abattus dans les fermes d’élevage d’animaux à fourrure du Canada. Cette industrie est déjà interdite dans 12 pays, et est en cours d’interdiction ou d’élimination progressive dans de nombreux autres.

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Contact pour les médias : Michael Bernard, directeur adjoint, HSI/Canada. Cell. : 613 371-5170. Courriel : mbernard@hsi.org

Cinquante des chiens traumatisés recevront des soins spécialisés dans un refuge près de Montréal

Humane Society International


Ewa Demianowicz, HSI 

MONTRÉAL, QC (le 2 novembre 2020)—Au total, Humane Society International a sauvé 196 chiens provenant de fermes de viande canine et d’abattoirs de Corée du Sud. Au cours des dernières semaines, l’équipe de sauvetage animalier de HSI a dû se placer en isolement dans un lieu approuvé par le gouvernement à Séoul avant d’être autorisé à se diriger vers une ferme de viande canine à Haemi pour sauver 170 chiens, parmi lesquels des golden retrievers, un caniche, des jindos coréens, des mastiffs coréens, des poméraniens, des terriers et un labrador. Ces chiens, ainsi que 26 autres chiens qui avaient été sauvés de fermes de viande canine et d’opérations d’abattage par le passé, ont été transportés directement aux États-Unis.

Cinquante d’entre eux seront envoyés au refuge d’urgence de HSI/Canada et de Les Amis de HSI, situé en périphérie de Montréal, où ils recevront tout l’amour, les soins vétérinaires et les séances de thérapie de réadaptation dont ils ont besoin avant d’être placés dans leur nouveau foyer.

Ewa Demianowicz, responsable de campagne séniore de HSI/Canada, a déclaré : « Nous sommes très heureux d’accueillir dans notre refuge d’urgence ces 50 survivants du commerce de viande canine en Corée du Sud. Là, ces chiens pourront enfin recevoir les soins spécialisés dont ils ont besoin pour se remettre du violent traumatisme qu’ils ont subi. Notre équipe d’experts s’occupera d’eux jour et nuit pour faire en sorte que chacun de ces chiens ait une seconde chance et trouve une famille pour la vie. »

Nara Kim, responsable de la campagne relative à la viande canine en Corée du Sud, livre ses impressions face à la scène dont a été témoin l’équipe lors de l’opération de sauvetage à la ferme de viande canine : « De toutes les fermes de viande canine que j’ai visitées émane une atroce puanteur d’excréments et de nourriture en décomposition, mais dans celle-ci, il y avait une odeur différente : elle sentait la mort. Les conditions étaient réellement pitoyables et, lorsque nous avons trouvé ces chiens, ils nous ont regardés avec un air de désespoir absolu qui nous hantera à jamais. Nombre d’entre eux sont couverts de plaies et de blessures douloureuses dues à la négligence, d’autres souffrent d’inflammations des yeux et tendent leurs visages aveugles vers l’extérieur de leurs cages. Je suis presque reconnaissante qu’ils ne puissent plus voir l’horrible endroit où ils vivent et que, lorsqu’ils recevront des soins vétérinaires et pourront à nouveau ouvrir les yeux, ils n’aient plus jamais à faire face à une situation aussi désespérée. »

Cette opération constitue la 17e ferme de viande canine que HSI contribue à faire fermer de façon permanente et coïncide avec la publication des résultats d’un nouveau sondage d’opinion, qui montre une augmentation du nombre de personnes en faveur de l’interdiction de la consommation de viande de chien en Corée du Sud. Réalisé par Nielsen et commandité par Humane Society International/Corée, le sondage montre que 84 % de la population déclare ne pas consommer ou être prête à ne plus consommer de viande de chien, et que presque 60 % de la population est en faveur d’une loi interdisant son commerce.

Résultats clés du sondage:

  • 84 % des habitants de Corée du Sud ne consomment pas de viande de chien ou se disent prêts à ne plus en consommer à l’avenir
  • 59 % des Sud-coréens sont en faveur de l’interdiction de la viande canine, ce qui représente une hausse de 23,9 % par rapport à 2017. En outre, le pourcentage de personnes contre une telle loi n’a jamais été aussi bas (41,4 %, soit moins de la moitié de la population).
  • 57 % des Sud-coréens considèrent que le fait de consommer de la viande canine donne une image négative de la Corée, contre 37 % en 2017.

Quelques faits :    

  • La viande de chien est particulièrement populaire en Corée du Sud lors des journées de Bok Nal, en juillet et en août.
  • Parmi les mesures répressives récemment mises en place par les autorités pour freiner le commerce de viande canine, on compte la fermeture de l’abattoir de chiens de Taepyeong (le plus grand du pays) par le Conseil de la ville de Seongnam en novembre 2018, suivi en juillet 2019 par la fermeture du marché de viande canine Gupo à Busan (le deuxième marché de viande canine le plus important du pays, derrière le marché Moran, qui a également été fermé), ainsi qu’une déclaration du maire de Séoul en octobre 2019, proclamant la ville une zone où l’abattage des chiens a pris fin. En novembre 2019, un tribunal a jugé qu’un éleveur de chiens qui électrocutait ses animaux enfreignait la Loi sur la protection des animaux. Ce jugement pourrait avoir des conséquences considérables sur un secteur qui repose presque intégralement sur l’électrocution comme méthode d’abattage.
  • À chaque fermeture d’un élevage de viande de chien, HSI effectue un test vétérinaire pour détecter la présence du virus H3N2 (ou grippe canine) au moment où on administre aux chiens les vaccins DHPP, contre la rage et contre les coronavirus. HSI place ensuite les chiens en quarantaine dans la ferme ou dans un refuge pendant au moins 30 jours et vérifie de nouveau qu’ils sont en bonne santé avant de leur transport international.

Pour télécharger les photos, cliquez ici; puis cliquez sur « créer un compte » en haut de la page.

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Contact média: Ewa Demianowicz: 514-575-3499; edemianowicz@hsi.org

Sondage en ligne réalisé par Nielsen en août et en septembre 2020. Taille totale de l’échantillon : 1000 personnes, réparties dans six grandes villes de Corée du Sud (Busan, Daegu, Incheon, Gwangju, Daejeon et Ulsan) pondéré et représentatif des adultes sud-coréens (18 ans et plus).

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