Le commerce de fourrure
Plus de 100 millions
Nombre d’animaux tués chaque année pour leur fourrure
8 mois
Durée de vie moyenne d’un animal élevé pour sa fourrure en élevage intensif
1 m x 70 cm
Taille de la cage où un renardeau va passer sa vie
Les enjeux
Malgré les déclarations de l’industrie, qui ne sont autres que des stratégies d’écoblanchiment, confiner des animaux sauvages dans des cages minuscules, ou les capturer à l’aide de pièges en métal sont des pratiques qui ne pourront jamais être réalisées sans faire preuve de cruauté. Les animaux sont élevés de façon intensive dans le but de maximiser les profits. Afin de produire de plus grandes peaux et d’en tirer un meilleur prix, les renards sont rendus si gros qu’ils sont même surnommés « renards monstrueux» et développent souvent des problèmes de santé terribles. Le commerce de la fourrure représente plusieurs millions de dollars. C’est un marché abject et absolument non indispensable, auquel nous nous efforçons de mettre fin en exposant la dure réalité de ces élevages industriels cruels et les méthodes brutales utilisées pour capturer et tuer les animaux dans la nature.
Quelques faits concernant le commerce de fourrure:
- Des carnivores sauvages, comme les visons, les renards et les chiens viverrins sont emprisonnés dans de petites cages en grillage métallique, dans des élevages industriels d’animaux à fourrure où ils passent l’intégralité de leur triste et courte vie. Les méthodes de mise à mort vont de l’asphyxie à l’électrocution anale.
- Ces conditions horribles peuvent créer des troubles psychologiques qui mènent l’animal à arpenter sans cesse les limites exiguës de sa cage.
- Enfermer au même endroit des groupes sociaux qui ne se retrouveraient pas dans la nature peut conduire à des bagarres, voire même à du cannibalisme, dans les cages.
- Les coyotes, les loups et les renards sauvages qui sont pris dans des pièges brutaux qui enserrent leur patte souffrent eux aussi terriblement.
- Dans leur lutte désespérée pour se libérer, ces animaux peuvent se casser les dents, et même aller jusqu’à ronger leurs propres membres.
- Coincés là pendant plusieurs heures ou même plusieurs jours, ils ne peuvent pas aller chercher de la nourriture, de l’eau ou un abri, ni se protéger des prédateurs, jusqu’à ce que la balle ou la botte du trappeur mette fin à leur agonie.
- Ces pièges ne font pas de distinction entre les espèces, ce qui signifie qu’ils peuvent aussi infliger des souffrances à des victimes fortuites, comme des animaux domestiques ou des mammifères et des oiseaux en voie de disparition.