La chasse à la baleine

Fin whale with seagulls

Des dizaines de milliers

Des baleines sauvées par le moratoire mondial de la CBI

Japanese whaling

3 pays

Le Japon, l’Islande et la Norvège continuent de tuer des baleines à des fins commerciales

Fishing gear

Plus de 300 000

Estimation du nombre de baleines, de dauphins et de marsouins qui meurent chaque année dans des engins de pêche

Les enjeux


whale
Eric Issel

L’avenir des baleines est menacé par les pays qui méprisent le moratoire de la CBI et s’attellent à le faire lever, mais aussi par la collision avec des navires, la prise dans les engins de pêche, la pollution des océans (dont les débris marins), la destruction de leur habitat naturel et les grands bruits générés par l’activité humaine. Les baleines comptent parmi les plus grands animaux de la planète. Leur chant est le plus puissant et grave du règne animal. Certaines d’entre elles migrent des tropiques vers les pôles, d’autres produisent des chants élaborés, et elles sont nombreuses à vivre au sein de sociétés soudées et complexes.

Quelques faits concernant la chasse à la baleine:

  • Les méthodes d’abattage des baleines ne peuvent garantir une mort sur le coup. Après avoir été harponnées, certaines parviennent à s’enfuir, probablement pour mourir en une lente agonie.
  • À la fin de l’année 2018, le Japon a pris la décision de reprendre ouvertement la chasse à la baleine commerciale (revenant ainsi sur ses affirmations selon lesquelles celle-ci était uniquement destinée à la recherche) et de se retirer de la Commission baleinière internationale, puisque celle-ci maintient l’interdiction de ces activités. Cela en fait un pays de chasse à la baleine « pirate », puisqu’il agit en marge du droit international.
  • Les tentatives d’exploitation durable ne fonctionnent pas sur les baleines à cause de leur grande longévité, de leur cycle de reproduction lent et de leur surveillance difficile et coûteuse.
  • D’importantes recherches sont en cours pour étudier le rôle des baleines dans les écosystèmes marins, en particulier au regard de leur contribution positive à la productivité du milieu marin, notamment lorsqu’elles transportent des nutriments océaniques essentiels.
  • D’après les études, c’est probablement la surpêche qui est responsable du déclin des stocks de poissons, et non pas les baleines, comme aiment à le dire le Japon et ses alliés. En effet, les espèces pêchées à des fins commerciales et les sources de nourriture des baleines sont en grande partie différentes.
  • Le Japon figure également parmi un petit nombre de pays et de territoires qui pratiquent la chasse aux dauphins et aux baleines plus petites. La chasse annuelle aux dauphins de Taiji, au Japon, est désormais tristement célèbre pour sa cruauté et ses liens avec l’industrie de la captivité. De même, des bancs entiers de petites baleines et de dauphins, dont des centaines de globicéphales, sont mis à mort pour leur viande lors des battues annuelles organisées aux Îles Féroé.
  • Plusieurs populations de baleines sont encore menacées d’extinction. Parmi elles, les baleines franches de l’Atlantique Nord : il n’existe plus que 300 à 400 individus et aucun baleineau n’est né en 2018
  • L’industrie de l’observation des baleines vaut 2 milliards de dollars et attire plus de 13 millions de touristes par an. Lorsqu’elle est gérée correctement, cette activité offre une autre source de revenus viable et équitable.

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